Pourquoi c'est beau ça ? LIBRE (élève)

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Il faisait presque nuit, le vent fouettait son visage alors qu'elle admirait le paysage qui s'étendait devant elle. Allongée sur l'herbe verte, elle fixait le ciel. Il avait pris une couleur orangé et s’assombrissait lentement. Snow portait une robe courte de couleur rouge vif. Elle avait attaché autour de sa taille une ceinture noire et elle portait des bottines de la même couleur. Ses cheveux châtains étaient parsemés de d'herbe verte et un sourire éclatant illuminait son visage. Elle voulait rester là, elle n'avait plus la force de bouger.

Elle dévorait chaque instant qu'elle passait en ce moment, la solitude, le silence et la beauté des lieux. Cela semblait tellement irréel qu'elle s'attendait à s’éveiller à tout moment. Il est vrai qu'elle était très sociable pour une Serpentard, cela ne voulait pas forcément dire qu'elle détestait être seule. Loin de là, être solitaire pouvait être des plus agréable. Lorsqu'elle se dit qu'elle devrait se relever pour se rendre au château, elle émit un petit gémissement. Elle voulait rester... jusqu'au lendemain s'il le fallait. La caresse délicate du vent et l'odeur de l'herbe fraîche la poussaient à rester. Ses paupières se fermèrent et elle respira une grande bouffée d'air. Sa poitrine se gonfla et elle profita le plus longtemps de cet instant.

Elle entendit des bruits de pas. Elle savait qu'elle ne resterait pas seule longtemps. Les pas frôlaient délicatement l'herbe et Snow préféra faire comme-ci de rien n'était. La personne s'approchait et ans même la regarder, la Verte et Argent tapota l'herbe qui se trouvait à sa droite. Elle indiquait à l'élève un endroit où il pourrait se mettre. Elle supposait que c'était un élève car un adulte aurait fait plus de bruit. Elle le voyant, elle put en être sûre. Elle était fière et soulagée intérieurement. Elle se contenta de sourire et se remit à fixer le ciel.

"Coucou"

Sa voix était calme et posée. Son visage ne laissait apparaître qu'un merveilleux sourire qui semblait s'étaler à perte de vue. Elle posa son regard éclatant sur l'élève. Elle attendait patiemment une réponse. Snow caressa ses cheveux puis son visage et suivit la courbe de son dos sous le regard de son "interlocuteur". La jeune fille n'avait jamais eut honte de ce qu'elle faisait. De plus, les gens s'abstenaient de lui faire des remarques. Pourquoi ? Peut-être son côté de Serpentard ? Ou son frère ? Ou sa façon de totalement s'en ficher ? Dieu sait.

"C'est beau pas vrai"

Snow montra du doigt le paysage qui les entourait. Elle laissa échapper un long soupir qui semblait presque réconfortant. Mais elle ne réconfortait personne. Sûrement un habitude...

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Ce soir Astride n’avait pas envie d’aller se coucher au travers des autres filles. Elle en avait assez du regard des autres, elle en avait assez de tout ce château, de tout ce monde. Elle avait la seule envie de rentrer chez elle avec son père, envie d’être près du feu avec un bon chocolat chaud. Une autre nuit d’insomnie se préparait. Quelquefois il lui arrivait d’être incapable de dormir, quand elle se mettait à penser à sa mere, à son père. Elle avait pris l’habitude de se rendre au parc. Ou elle pouvait respirer l’air frais, ou elle pouvait oublier tous ses problèmes, tout ce qui l’entourait. À cette heure le parc était magnifique avec son coucher de soleil aux merveilleuses couleurs, le vert de l’herbe qui donnait de la vie à ce qui se trouvait devant elle. Mais surtout le calme, un calme presque tangible.

Avant de sortir elle avait enfilé sa chemise à manches longues rouge et bleu nuit à carreau, ses jeans serrés foncé et ses espadrilles habituelles. Elle n’avait pas coiffé ses cheveux, elle l’ais avait plutôt laissé tomber en boucle dans son dos. Et maintenant elle zigzaguait entre les arbres verts le regard perdu. Elle était dans un autre monde, un monde ou elle n’avait plus de problème. Le soleil avait presque fini de se coucher ce qui donnait au ciel une teinte d’oranger qui peu à peu s’effaçait pour laisser place à l’obscurité. Mais malgré cette obscurité grandissant elle ne retournait pas au château, car elle avait envie que ce moment dur toujours, qu’il ne s’arete jamais. Elle savait bien que c’était impossible, tôt au tard quand le noir aura pris toute la place elle devra inévitablement rentrer. Mais elle se plaisait à croire que ce ne serait jamais fini. Elle voyait défiler devant ses yeux les moments qu'elle avait passés avec sa mere. Cette question la déchirait encore, même après 8 ans, elle était toujours présente. Pourquoi l’avait-elle abandonné? Dans ses souvenirs Astride n’avaient rien fait de mal, d’assez mal pour se faire abandonner. Une chance pour elles est père était arrivé au dernier moment et avait passé le reste de son temps avec elle. Une chance que lui il était resté. À ce moment elle entendit du bruit, comme une main sur l’herbe. Elle se pencha et aperçu Snow. S'il y avait bien une personne avec qui elle avait envie d’être c’était elle. Même si elle avait un an de moins, même si elle était à Serpentard. Les deux filles se connaissaient même avant Poudlard, depuis qu'elle avait neuf ans. Snow lui adressa un salut, mais il fut quelques minutes à Astride pour lui répondre. Elle s’était assise à côté de la jeune Serpentard, mais son regard portait encore au loin, elle était encore dans cet autre monde, ce monde merveilleux. Mais le coucou de Snow la ramena à la réalité. Sans pour autant la déranger car le paysage qu'elle voyait devant elle était aussi beau que dans sa tete quelques minutes plus tot.

-Salut.

Les deux jeunes filles ne disaient plus un mot, elle regardait un spectacle que seule la nature pouvait leur offrir. Et là, snow rompt le silence en complimentant la beauté qu’elle deux regardait d’un œil pensif. Elle leva le doigt pour montrer clairement à Astride de quoi elle voulait parler. Astride lui répondit d’un hochement de tete, mais elle vit que Snow ne la regardait pas, elle utilisa donc les mots. Mais comme elle allait ouvrir la bouche, Snow laisser échapper un soupir, un soupir qui étrangement réconforta la jeune Serdaigle. Comme le soupir d’une mère. Et c’est dans ce soupir qu'elle comprit enfin pourquoi elle avait le surnom de maman, pas seulement a cause qu’elle était protectrice. Aussi a cause du fait que justement par un simple soupir elle savait réconforter, qu’elle savait écouter quand le temps était à ça et qu’elle savait aussi donner de bons conseils. C’est ce qui plaisait le Plus à Astride chez sa meilleure amie Serpentard, c’était qu'elle était vraie, qu'elle se souciait peu des gens, chose qu’Astride ne savait pas faire. Même si elle essayait elle était incapable de ne pas penser à ce que les gens pensent d’elle.

-Qu'est-ce que tu fais ici à une heure pareille?

Spoiler:

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Les mots manquaient pour décrire un paysage d’une telle beauté. De toute façon, les mots s’envoleraient et disparaîtraient dans l’atmosphère comme s’ils n’avaient jamais été prononcés. Un si beau paysage serait outré si des mots aussi simples servaient à le décrire.

Snow ne voulait pas que ses pensées lui échappent. Cet endroit lui semblait trop grand pour qu’elle puisse les rattraper si celles-ci s’enfuyaient. Son regard se posa sur Astride qui lui demanda ce qu’elle faisait dans cet endroit à une heure pareille. Snow haussa tout d’abord les épaules, mais finit par répondre :

« Je voulais juste être loin du château pendant un moment, mais j’ai fini par rester. Sincèrement, je n’ai pas envie de me lever et de devoir retourner au château. »

Snow pesait chacun de ses mots. Ils semblaient tous avoir une signification particulière, même ceux qui paraissaient les plus insignifiants. Snow s’assit difficilement et secoua ses cheveux pour essayer d’enlever quelques herbes. Elle prit entre ses mains le visage de son amie et lui retourna la question.

« Et toi ? Qu’est-ce que tu fais là ? »

Snow se demanda si c’était pour les mêmes raisons ou si Astride voulait simplement prendre l’air. La jeune Avery relâcha lentement le visage de son amie et s’amusa avec un brin d’herbe. Elle l’enroula et le déroula autour de son doigt jusqu’à ce qu’il se déchire. Elle le jeta et reposa son attention sur la Serdaigle.

Malgré leur année de différence, elles étaient meilleures amies. Elles se connaissaient avant Poudlard, si ça n’avait pas été le cas peut-être qu’elles ne se seraient jamais liées d’amitié. Pourquoi ? Simplement parce qu’Astride se méfiait des Serpentards. Elles avaient de nombreux points communs et ont évolué ensemble à Poudlard.

Snow roula dans l’herbe et invita son amie à la rejoindre d’un geste de la main. A peine eut-elle arrêté qu’elle se retrouva parsemée de brins d’herbe. Elle éclata de rire se sentant idiote et applaudit bruyamment. Il fallait avouer qu’elle ne perdait jamais sa fameuse joie de vivre. Elle était toujours pleine de vie et joyeuse, même si elle n’était pas dans le meilleur état qui soit. Elle contempla à nouveau le ciel qui perdait la lueur de la journée.

Avant de s’en aller, elle voulait admirer les étoiles comme elle le faisait appuyée contre le rebord d’une fenêtre. Cependant, cette fois-ci elle voulait être proche des étoiles et de leur lueur. Les regarder comme pour leur dire qu’elle était comme elles. Qu’elle éclairait elle aussi, mais pas le ciel, elle éclairait plutôt la terre par sa bonne humeur.

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Astride regardait son amie pendant que celle-ci lui répondait. Elle regarda son visage et revit la petite fille qui l’avait aidé il y a huit ans. Les deux filles avaient énormément grandi, vieillies et elles avaient développé leur personnalité qui était différente mais semblable à la fois. Astride était incapable de décrire son amitié pour Snow, c’était sa meilleure amie, elle était prête à tout et surtout elle désirait être toujours là pour Snow. Surement que ce sentiment était réciproque. Entre elles il n’y avait aucune gêne, aucune parole de censuré et elles savaient qu’elle pouvait tout se dire. Snow finit par lui renvoyer sa question. Les mots roulèrent dans la gorge d’Astride qui ne savait que répondre. Elle ne voulait pas gâcher ce moment par tous ses problèmes, mais elle ne pouvait pas non plus s'abaisser à mentir à Snow. Alors elle lui dit la vérité sans pour autant parler de ses problèmes.

-Je sentais une nuit d’insomnie arriver, donc je suis sortie. Puisque de toute façon je n’arriverai pas à dormir

Ensuite elle repensa à sa phrase et elle essaya autre chose. Comme si la première phrase n’avait pas suffi, comme si elle n’était pas assez vraie, comme si elle n’était pas digne de son amie.

-Moi aussi j’avais envie de me tenir loin du château. Je n'en pouvais plus d’être enfermer le bas.

Aussitôt eue telle finit sa phrase qu’elle reporta son regard sur le paysage et vit Snow qui roulait sur l’herbe. Invitée d’un geste de la main, Astride n’eut d’autres choix que de la suivre. Et c’est avec sa plus grande joie qu’elle se retrouva couchée avec de l’herbe plein les cheveux. Les deux filles sur le gazon éclatèrent de rire. Ensuite, lorsque le fou rire fut terminer, elle leva les yeux et contempla un ciel sombre où les étoile commençait à se montrer. À cet instant il n’y avait aucun nuage et donc lorsque la lumière serait tombée le temps serait parfait pour regarder les étoiles.

-On reste pour regarder les étoiles, je n’ai pas envie de rentrer même s'il va faire nuit bientôt.

Elle regarda donc le ciel en se disant que partout dans le monde il était possible de regarder les mêmes étoiles, que peu importe où on est, que peu importe ou on va les étoiler elles ne bougeront jamais et resteront là de sorte qu’on pourra les voir tous les soirs. Elle pensait aussi que les étoile avait été placé là pour eux, pour qu’ils puissent se dire que tous les gens qu’on aime peuvent regarder les mêmes étoiles. Quand cette pensé lui traversât l’esprit elle se demandait si sa mère les regardait quelquefois. S'il lui arrivait de penser à elle.

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Vert, l’espoir, la seule chose qui permet à une personne de ne pas sombrer dans le désespoir. Les légendes grecques racontent que ce fut lorsque Pandore ouvrit la boîte qui lui avait été offerte par Zeus que tous les maux de l’humanité se répandirent dans le monde. Plus personne ne croyait à ses histoires, mais Snow se demandait parfois comment pouvait-on être aussi bête ? Lorsque le roi des dieux vous ordonnait de ne pas ouvrir une boîte, vous ne l’ouvrez pas, si ?

En tous cas, même si la Verte et Argent n’y croit pas, elle accuse tout de même Pandore de tout ce qu’il leur arrive. Il est mieux d’accuser les autres que de se sentir coupable. Une devise qu’elle se plait à suivre. Le regard vague elle se laissa bercer par le doux murmure du vent et les intéressantes discussions des arbres. Le soleil allait bientôt disparaître derrière la verdure et le ciel virait vers le bleu. Astride lui proposa de rester pour admirer les étoiles dans le ciel. Snow hocha la tête.

« Tu lis dans les pensées, tu sais. Tu es sûre de ne pas être legilimens ? »

Snow se mit à chantonner une chanson des Bizarr’ Sisters. Cependant, elle ne connaissait pas toutes les paroles et bafouilla le reste dans un langage totalement inconnu. Ça ressemblait vaguement à du Russe ou à de l’Allemand. Elle se rallongea sur l’herbe et attendit patiemment la venue des étoiles. Elle sortit d’une petite poche dans sa robe une boîte de dragées surprises. Elle en prit trois d’un coup et tendit la boîte à Astride.

« J’espère que tu ne tomberas pas sur le foie. C’est immonde ! »

Snow fit une grimace pour montrer son dégout.

« Sinon, tu as des nouvelles de ton père ? »

La jeune fille savait que son amie ne vivait qu’avec son père. Elle aimait bien avoir de ses nouvelles. Cela lui permettait de cerner les réactions et les sentiments d’Astride. De plus, elle l’avait déjà rencontré et il était très sympathique. Snow écoutait son amie, mais son regard était posé sur le ciel qui s’assombrissait peu à peu. Elle ferma les yeux et se dit que lorsqu’elle les ouvrirait, les étoiles brilleraient. Pas assez patiente, elle ouvrit les yeux deux minutes après.

« Mon père n’arrête pas de m’envoyer des lettres. Il me demande tout le temps mes résultats et il veut savoir comment je vais. Ma mère veut savoir comment me vont les colliers qu’elle m’a achetés. »

Snow savait qu’Astride ne réagirait pas trop mal, même si elle lui parlait de sa mère. Elle espérait en tous cas que son amie ne lui en veuille pas.

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Astride se souviens qu'un jour ont lui avait dit que la seule clef du bonheur était de sourire, elle avait essayé a mainte reprises quand ça n'allait pas, jamais ça n'avait fonctionné. Mais ce qu'elle n'avait pas compris c'était que se sourire qui rend heureux devais être vrai. Elle s'en rendait compte maintenant qu'elle était couchée sur l'herbe à rire aux éclats. Elle était heureuse à ce moment précis. Peut importe ce qui se passait chez elle, au château ou dans le dortoir.

Elle arrêta de rire, mais resta étendu sur l'herbe de sorte à voir les étoiles aussitôt qu'elle se pointerait à travers le ciel qui se teinterait d'un bleu presque noir. Apparemment la proposition d'Astride de rester pour attendre les étoiles était aussi venue à l'esprit de son amie qui l'accusa d'être Legilimens. Astride lui répondit en riant.

- Non, ne t'inquiète pas, je ne pourrais jamais sonder ton cerveau.

Snow sortie une petite boite de dragées surprise, elle en prit quelque un et remis la boite a Astride. La jeune Serdaigle en pris quelqu'un espérant ne pas tomber sur celui au foie, car son amie lui déconseilla avec une jolie grimace. Elle rendit la boite à Snow et goûta minutieusement du bout de la langue un des dragées qui avait une jolie teinte de bleu. Elle se doutait qu'il serait bon, mais on ne sait jamais avec ces petites choses là. Aussitôt eut-elle finie d'avaler que Snow lui demanda des nouvelles de son père. Effectivement elle avait reçus une lettre ce matin, mais comme elle était pressée et que la lettre fessait au moins trois pages, elle ne put finir de la lire.

-Ouais, il me demande si tout va bien et me parle de son nouveau dossier. Mais je n'aie pas encore eut le temps de finir de la lire, elle fait au moins trois bonnes pages. Et toi t'a eu des nouvelle?

Après tout, Snow aussi avait des parents et un frère. Astride en était même très jalouse, un grand frère elle aurait tant adoré en avoir un elle aussi. Mais qu'est-ce qu'on y peut, la vie est faite pour qu'on n'ait jamais ce que l'on veut. Si elle avait eu un frère justement elle aurait probablement voulu l'amour de son père pour elle seule. La vie est faite comme ça! Non, pour vrai elle appréciait vraiment sa famille. Petite mais, tellement aimante. Le frère de Snow avait le même âge qu'elle, mais étrangement l'amitié c'était développé du côté de la benjamine des Avery, pourtant elle avait plus de facilité a se lier avec les garçons, étrange non?

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Lorsque son amie répondit et lui retourna la question, la jeune fille continua sur sa lancée. Sa famille lui manquait terriblement, même si elle savait qu’ils allaient commettre une erreur. Ils avaient toujours été du côté du Seigneur des ténèbres et veulent continuer ce que ce-dernier avait commencé.

Son cœur se serra et elle croisa les bras contre sa poitrine comme pour l’empêcher d’exploser. Son côté maternel apparaissait lorsqu’elle avait peur pour une personne qu’elle aimait. Cependant, que pouvait-elle faire pour empêcher ses parents de faire des erreurs ? La vie est constituée d’embûches et de choix. Elle devait permettre à ses parents d’en faire.

« Mon frère est toujours aussi protecteur avec moi. Il a failli se battre avec Mike ! »

Mike était un Serpentard musclé qui n’appréciait pas Snow. Il la trouvait trop joyeuse et sociable pour une Serpentard. Son frère a fini par perdre son sang-froid. Une chance que Snow l’ait empêché de faire une erreur. Dire que les erreurs trouvaient toujours chaussure à leur pied. Si seulement la jeune Serpentard pouvait faire quelque chose pour arrêter tout ça…

Pour empêcher ses amis de faire des erreurs, pour empêcher sa famille de faire des erreurs et pour s’empêcher de faire des erreurs. Bien sûr si elle n’en faisait pas, elle n’avancerait jamais. Il faut toujours faire des choix, se tromper et réessayer. Cependant, ses parents mettaient leurs vies en danger et elle n’y pouvait rien. Comment pouvait-on se sentir aussi inutile ?

Snow serra la main d’Astride et se promit intérieurement de tout faire pour empêcher cela. Elle avait affreusement besoin des félicitations de son père et des conseils de sa mère pour avoir une vie paisible. Que ferait-elle lorsqu’ils se retrouveront emprisonnés à vie à Azkaban ?

Son frère s’occuperait d’elle et ils vivraient ensemble jusqu’à ce qu’il trouve une femme et qu’il se fasse une vie. Snow aurait alors deux choix de vie : se marier et avoir des enfants ou sombrer dans la dépression et la drogue. Elle opta pour la première hypothèse. Il fallait tout de même qu’elle prenne sa vie en main ! Peut-être qu’elle en faisait trop. Oui, elle voyait trop loin et c’était trop triste. Elle préféra admirer de nouveau les étoiles et elle décida d’en parler à Astride.

« Si mes parents se font arrêter pour vouloir continuer ce qu’à commencer Voldemort ? »

Elle lança un regard suppliant à son amie pour qu’elle la réconforte. C’est tout ce dont elle avait besoin pour l’instant.

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Snow lui raconta ce qui se passait chez elle. Elle lui dit aussi que son frère c'était presque battu avec Mike, un Serpentard qui détestait Snow. Astride n'avait jamais vue Dylan perdre de son sang froid à ce point-là. Mais il était vrai que pour sa soeur Dylan pouvait parfois devenir violent. Comme Astride connaissait bien son amie, elle supposa que c'était dernière qui avait empêché la bataille de se concrétiser. Ayant un côté protecteur beaucoup moins développer, Astride pensa que Snow aurait dû les laisser faire.

-Tu n'aurais pas dû les séparé, Mike le méritait bien.

Seulement après avoir fini sa phrase, elle pensa aux conséquences qu'aurait eues Dylan. Le côté protecteur de Snow étant plus développé, elle avait dû y penser au moment même ou les deux jeunes avait commencé à se chamaillés. Astride pensa aux façons de se reprendre.

-Hum...non, finalement tu as bien fait. Si c'est vraiment toi qui les a empêchés de se battre.

Lorsque son amie lui prit la main Astride comprit que quelque chose se passait, que quelque chose tracassait la jeune Serpentard. Elle leva les yeux au ciel, comme ci ce dernier allait lui souffler la réponse, comme s'il allait lui dire d'où venait ce malaise, comme si ce dernier allait lui dire quoi faire. Mais malheureusement les étoiles restèrent figées dans un silence sans fin, un silence qui sembla duré toujours. Comme elle allait lui demander ce qui n'allait pas, Snow prit les devant et lui dit franchement.

« Si mes parents se font arrêter pour vouloir continuer ce qu'à commencer Voldemort ? »

Astride ne sut comment réagir. Premièrement ce nom lui glaçait le sang, elle comprenait les anciens de ne pas avoir voulu le prononcer quand il était encore en vie. Deuxièmement, elle n'avait jamais été douée pour réconforter les gens, la plupart du temps lorsque quelqu'un avait besoin de réconfort elle se sauvait, même quand c'était elle qui en avait besoin. Ce sentiment lui fessait vraiment peur. Mais maintenant elle devait mettre ses craintes de côté pour aider son amie. Après un dernier regard aux étoiles, apparemment elle n'avait pas encore comprit que ceux si ne pouvais pas l'aider, elle prit Snow dans ses bras. Cherchant ses mots, elle finit par réussir a articuler quelque chose de compréhensible.

-T'en fait pas Kat, Tout iras bien. Je te promets.

En serrant toujours Snow dans ses bras elle regretta sa promesse. Elle n'en savait rien, même si elle se plaisait a y croire, rien de prouvait que tout irais bien. Mais heureusement, Astride ayant bien appris à cacher ses sentiments, ne laissa rien paraître de ses doutes. Elle ne pouvait imaginer comment cela devait être atroce pour Snow, que ses parents cherchent à être enfermer a Azkaban. Elle avait rencontré monsieur et madame Avery a quelque reprise, a première vue il avait l'air a de gens bien, sympathique même. Mais des fois une pensée traversait l'esprit d'Astride, comment pouvaient-ils faire ça, avaient-ils pensés à leur fille, a leurs fils. Ou peut-être croyaient-ils bien faire pour leurs deux enfants. Elle n'avait jamais eu à se soucier de ça, de quelles côtés était son père. Car il avait décidé, avec la mère d'Astride et quelques amis, de se couper du monde des sorciers. Il était donc devenu avocat et Astride n'avait eu connaissance du monde des sorciers seulement lors de sa rencontre avec Snow. Elle n'aurait su comment réagir si son père était du côté du plus grand de tous les sorcier noir, donc elle ne pouvait comprendre Snow sur ce point-là. Mais elle comprenait sa peur de perdre ses parents, l'ayant déjà elle-même vécu. Et au finale tout ce qui était important c'était que Snow sache que ses parents l'aimaient énormément.

-Peut importe ce qui arrive n'oublie jamais que tes parents t'aiment et t'aimerons toujours, compris?

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Le doux son du réconfort sonnait comme une mélodie à l’oreille de Snow. De plus la voix de son amie était douce et délicate, comme si chacun de ses mots caressaient la peau pâle de Snow comme une brise légère. La jeune fille put enfin admirer l’éclat des étoiles. En ce moment-ci elle ne se sentait pas à la hauteur. Les étoiles éclairaient le ciel, elles donnaient envie de continuer, alors qu’elle était inutile.

Elle laissa son amie l’étreindre et lui assurer que ses parents l’aimaient. La Verte et Argent hocha la tête et baissa son regard. Elle ne voulait pas être un boulet, ce n’était pas elle qui était censée être protégée, c’était elle qui devait protéger. Les lois ne sont pas toujours justes, mais on n’y pouvait rien. La jeune Avery, n’était pas faîte pour être protégée, elle était là pour protéger. Elle devait continuer ainsi. Ses parents étaient assez grands pour savoir ce qu’ils faisaient. Elle se contenterait de protéger son frère.

« Astride…merci. Mais n’en parle pas, je n’en suis pas sûre puisque mes parents n’ont rien décidé et je ne veux pas qu’ils aient des ennuis par ma faute. Tu me promets que tu ne le diras à personne, même pas à la personne en qui tu as le plus confiance. »

Elle tendit à Astride son auriculaire droit et attendit que celle-ci lui tende aussi le sien. Elle avait confié à la Serdaigle quelque chose dont elle n’aurait jamais dû parler. Elle espérait qu’elle n’avait pas fait d’erreurs. Elle ne pouvait pas en faire, elle n’avait pas le droit. Son rôle était d’empêcher les autres d’en faire. C’était une étoile. Une étoile qui devait briller de toutes ses forces, qui devait illuminer à des années lumières. C’était sa raison de vivre.

« On ne devrait pas rester trop longtemps, il fait froid. »

Snow commençait à greloter. Le problème était qu’elle ne voulait pas s’en aller, mais elle risquait de tomber malade et Astride aussi. Elle posa sa tête sur l’épaule de son amie et ferma les yeux en inspirant l’air frais avant de devoir partir, quitter cet endroit à contrecœur. Elle s'amusa avec l'une de ses mèche de cheveux et leur trouva une fort ressemblance avec la tâche marron en plein milieux de sa robe.

HS: Désolée, je n'ai pas beaucoup d'inspiration...

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Astride avait réussi à réconforter son amie, car celle-ci la remercia. Mais tout ce qui venait de se passer devait rester un secret, Snow ne voulait ne voulait pas créer d'ennuie inutile à ses parents. Elle lui fit donc juré sur le petit doigt de ne rien révéler a personne, même pas à la personne en laquelle elle avait le plus confiance. Astride lui attrapa le petit doigt bien décidé de tenir cette promesse.

-T’inquiète pas, de toute façon c’est toi la personne en qui j’ai le plus confiance.

Elle avait Alexander aussi comme meilleur ami, mais lui, il avait de la difficulté à tenir sa langue. Donc si Astride avait besoin de parler elle allait voir Snow. Lorsqu'elle releva les yeux au ciel, elle remercia les étoiles, celle qui quelque minutes plus tôt, l'avait déçu. Car lorsqu'elle s'était aperçue quelles ne réconforteraient pas Snow à sa place, elle avait compris qu'elle devait le faire elle-même et pas mettre ça entre les mains de quelqu'un d'autre. Elle chassa rapidement cette penser quand Snow lui dit qu'elle avait froid, ce qui lui fit réaliser qu'elle avait froid elle aussi. La chaleur était tombée presque aussi vite que la lumière. Elle devait donc penser à rentrer, mais aucune des deux filles n'avait envie de quitter cet endroit et de perdre la tranquillité qui régnait en ce lieu. Snow posa sa tête contre l'épaule de la bleue et Argent. Elles restèrent comme ça en silence quelque temps avant de se relever. Astride pensa alors à l'heure qu'il était, elle n'avait pas apporté de montre et n'avais pas vue le temps passer, elle était incapable de dire si elles étaient restées assis 15 minutes ou une heure.

-Kat, t’a l’heure? J’espère que le couvre feu n’ait pas passé.

Car s'il était passé elles auraient de sérieux ennuie tous les deux à être resté dehors. Des points seraient surement enlevé à leurs maisons et elle aurait des heures de colles. Astride ne pouvait se résigner à faire perdre des points au Serdy, ensuite tous les autres lui en voudrait, les gens la regarderaient peut-être comme si c'était une criminelle. Non, peut-être pas à ce point-là, mais c'est comme sa qu'Astride voyait les choses.

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Astride lui promit de ne rien révéler, étant donné que la personne en qui elle avait le plus confiance était Snow. La Serpentard émit un soupir de soulagement puis elle se mit à greloter. Elle croisa les bras sur sa poitrine comme si ça lui permettrait de se réchauffer. Elle fixa longuement les étoiles qui brillaient dans le ciel bleu marine.

Un merveilleux croissant de lune semblait leur apprendre à offrir leur lumière aux pauvres petits humains qui attendaient sur terre. Lorsque son amie lui demanda l'heure, la jeune fille agita son poignet pour lui montrer sa montre dorée. Elle regarda l'heure un instant et déclara d'un ton solennel.

"Il est 20h30. Ce qui signifie qu'il ne reste que 30 minutes avant le couvre-feu."

Snow se leva et se dirigea gracieusement vers le château. Elle voulait rester plus que tout au monde, mais elle ne pouvait pas. Elle n'avait jamais été collée depuis sa première année. C'était ce que l'on pourrait appeler, un exploit. Elle figurerait un jour dans le livre des records. Elle lança un regard monotone à Astride par-dessus son épaule.

"J'aurai voulu rester, mais je pense qu'il vaudrais mieux rentrer. On risque de tomber malade et de faire perdre des points à nos maisons respectives."

Elle tendit une main serviable à Astride pour l'aider à se lever. Elle se mit à chantonner la première chanson des Bizarr' Sisters et la seule qu'elle connaissait par cœur. Elle attendait que la Serdaigle se mette à chanter en sa compagnie. Cela mettrait un peu de joie dans ce départ. Ses pas frôlaient délicatement l'herbe qui semblait se froisser tel du papier lors de son passage.

Elle faillit écraser une fourmilière et hurla avant de s'éloigner de quelques pas. Un sourire gêné apparut sur son visage et elle haussa les épaules. Que pouvait-elle faire d'autre ? Elle espérait simplement que personne ne l'ait entendu. Elle lança quelques regards furtifs autour d'elle, pour s'assurer qu'elle et Astride étaient seules.

Puis elle recommença à chantonner et sautillant.Elle essayait vainement d'oublier qu'elle quittait un endroit où tous ses problèmes s'étaient envolés et où elle avait pu en parler lorsque ces-derniers étaient revenus. Une larme salée coula lentement sur sa joue, mais elle continua de chanter pour ne pas que son amie se rende compte de quelque chose.

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Il était 20 h 30, elles avaient donc encore une demi-heure pour rentrer. Ce qui rassura énormément la Serdaigle. Astride avait déjà eu une retenue cette semaine, si elle devait en annoncer une autre à son père elle serait probablement coupée d'argent de poche pour très longtemps. Snow lui tendit gentiment une main et Astride l'accepta avec joie pour se lever. Les deux filles prêtent à partir, même si elles auraient préféré rester, prirent la direction du château et se mirent à chanter une chanson des Bizarr'Sisters. Elles marchèrent tous les deux en chantonnant pendant quelque minute avant de finalement arriver devant la porte. Astride s'arrêta un instant pour contempler les étoiles une dernière fois, avant que celle-ci soit cachée par un simple plafond de pierre. Comme elle regardait ces joyaux du ciel, elle pensa à quelque chose qu'on lui avait un jour dite, probablement une phrase tirée d'un livre. Astride mis quelque seconde a bien se souvenir de cette citation, mais celle-ci lui revint clairement à l'esprit. « Le désespoir, un vocable creux inventé par les gens qui ne regardent jamais les étoiles. » Voilà ce que disait cette phrase et ce soir elle prenait tout son sens. Car auprès des étoiles les deux jeunes avaient oublié leur problème, elle Avait oublié toute la misère du monde et elle avait pu se concentrer sur ce qui comptait le plus pour elles. Maintenant elle devait dire adieux à ce qui semblait être le parfait paradis pour aller se coucher au travers plusieurs filles qui ne connaîtraient peut-être jamais la joie d'une nuit sous les étoiles.

Les deux filles se firent une dernière étreinte, comme à l'habitude lorsqu'elles se séparent, car Snow devait se rendre au cachot et Astride aller au 5eme étage.

-Bye, Bonne nuit. À demain surement.

Elles partirent chacun dans leur direction à contrecoeur. Il n'y avait pratiquement personne dans les couloirs, la plupart étaient soit couchés, en train de se mettre au lit ou dans la douche. Les retardataires étaient étrangement, pour la plupart des jeunes qu'Astride avait vu en colle. Elle en salua quelques-uns qu'elle connaissait et entra dans la salle commune. À l'intérieur il restait encore plusieurs personnes à étudier ou à discuter avec leurs copains. Astride les salua de la main et se prépara à aller prendre une douche. Elle se glissa dans l'eau chaude qui la réchauffa automatiquement, elle profita de cette chaleur encore quelques minutes avant d'aller s'asseoir pour discuter avec les autres. Elle finit par monter se coucher, mais sans trouver le sommeil, elle prit son livre de Sherlock Holmes et se mit à lire. Probablement lirait-elle jusqu'au lever du soleil, car comme elle l'avait senti plus tôt, elle n'arrivait même pas à fermer les yeux plus d'une minute.

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