La bibliothèque est un endroit silencieux et agréable. Nous y trouvons de multiples ouvrages toujours plus intéressants les uns que les autres... J'aime m'y rendre avec joie. J'y vais pour des raisons différentes. Me détendre avant un examen. Acquir des connaissances. Réviser. Parler avec mes amies ( doucement bien sûr ).
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Aujourd'hui, j'ai décidé d'y aller pour réviser avant l'examen en défenses contre les forces du mal. Je franchis toujours les lourdes portes avec allégresse. Je parcours les diverses étagères pour trouver des manuels qui concernent mon choix. Sur les Epouvantards, les Détraqueurs, les Inféris, les Chimères etc... Je trouve tout ce dont j'ai besoin et parvins à me frayer un chemin jusqu'à une table vide et à l'écart des autres élèves qui pourraient parler et me déconcentrer, ce dont je n'avais aucune envie ayant le besoin d'avoir une bonne note pour prouver la valeur des Serdaigle et leur attribuer des points. Je lis chaque ligne avec attention et essaie de comprendre chaque mot. Ensuite, je commence à réciter les textes qui m'ont l'air partis pour m'aider dans cet examen. Je ne cède à poser mon livre qu'après avoir uniquement tout appris par coeur et de m'en rappeler.
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Soudain, j'entends comme un livre qui tombe, puis plusieurs autres le suivent. Je me retourne, alertée par ce tapage qui trouble mes révisions. Je vois alors un élève de sixième année, rouge comme une pivoine, se baisser pour ramasser ses manuels. Je décide alors d'aller l'aider car je sais qu'une situation comme celle-là est très difficile à surmonter. Je laisse alors mes révisions de côté et me dirige vers l'élève maladroit pour l'aider à ramasser ses livres. Je laissais mon voile de cheveux couvrir mon visage et je sentais parfaitement bien son regard me transpercer. Je lui tendis ses livres empilés, un sourire aux lèvres, laissant mes cheveux partirent derrière mes épaules, découvrant mon visage. Il me rendit mon sourire et prit de ses mains tremblantes ses ouvrages. Me remercia et se retourna. Je retournais de mon pas grâcieux et souple me venant de ma mère ( une vélane ) vers la table où je m'étais installée.