Vingt-deux ans plus tard
Le forum est remis à neuf, merci de votre compréhension.
Vingt-deux ans plus tard
Le forum est remis à neuf, merci de votre compréhension.
Vingt-deux ans plus tard
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Vingt-deux ans plus tard

Venez incarner un personnage de la saga magique, vingt deux ans après que Harry Potter ait vaincu le Seigneur des Ténèbres.
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

 

 Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] Empty
MessageSujet: Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ]   Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] EmptyDim 6 Nov - 21:30

La deuxième semaine de cours avait commencé. Vanille n'avait pas passé un très bon dimanche en compagnie d'Albus. Leur journée s'était mal terminée et elle avait envie de mettre les choses au clair avec lui. De plus, il l'avait royalement évitée pendant le cours de potion. Elle avait donc fait bien exploser sa potion et ça l'avait énervé cent fois plus. ce mardi soir, elle était en plus anxieuse. Le matin même, elle avait reçu une lettre de sa mère. Comme chaque matin, elle lui annonçait les nouvelles quotidiennes à la maison, et ensuite, elle parlait de tout et de rien. C'était devenu un rituel pour sa mère d'écrire tous les soirs une lettre pour sa fille et de l'envoyer grâce à Suzie, leur chouette grise. Mais ce matin, les nouvelles n'étaient pas bonnes. Vanille s'était donc réfugiée, en fin de journée, à la volière où elle pouvait partager son tracas avec les animaux qu'elle chérissait. Dans le village voisin de celui de ses parents, cinq moldus s'étaient fait attaqués . On ne savait pas d'où provenait l'attaque. Ils n'étaient pas mort. Simplement blessé. C'était peut être une simple coïncidence. Mais la mère de Vanille n'en était pas sûr. Elle trouvait que ça ressemblait un peu trop aux premières menaces ayant eu lieu avant que le plus grand mage noir de tous les temps ne récupère entièrement ses pouvoirs et décide d'exterminer tous les moldus et sang de bourbes.
C'était vrai que plusieurs sorciers étaient restés dans leur idéologie du sang pur. Pourtant, Voldemort avait bien été tué par le grand Harry Potter (Vanille ne le connaissait pas particulièrement mais avait bien sûr entendu parler de lui, surtout avec un camarade de la même année du nom de Albus Poter....oui oui, le même!! ). Donc, si une menace tentait de refaire surface, que voulait elle?
De toute façon, ça ne servait à rien de vraiment s'inquiéter pour le moment. Sans preuves et sans éléments crédibles, ils n'avaient pas de piste réelle. Et puis, Vanille était encore élève à Poudlard alors même si elle l'avait voulu, elle n'aurait rien pu faire.
Elle poussa un soupir...ah! Cette phobie du sang mêlé et des moldus! Encore des Serpentards d'aujourd'hui étaient élevés dans ce concept. Cela lui fit penser à Maghea Skye. Une Calleghan, une vraie. Éduquée dans une famille de sang pur, c'était une vrai Serpentard. Une fille de sixième année que ne portaient dans son coeur aucun Gryffondor... Vanille en faisait partie. Vanille ne prônait certainement pas la disparition des nés moldus et ne pouvait supporter que quelqu'un puisse penser cela! Elle avait, dans le passé, eut quelques conflits avec la jeune Calleghan. Rien de bien méchant, mais ça se terminait souvent baguettes à la main. Bien qu'aucun sort ne fut jamais lancé...Les autres élèves intervenant tout le temps. Vanille ne cherchait jamais l'affrontement. Mais si un de ses amis était rabaissé, elle voyait rouge. S'il y avait une personne qu'elle détestait, ce devait être elle. Mais Vanille n'était pas la seule Gryffondor que ne supportait pas la jolie dame. Donc Vanille ne s'occupait pas d'elle plus qu'il ne le fallait.
Et pour ajouter à son tourment, elle se tracassait pour Albus. Elle trouvait ça très stupide que tout se termine comme ça. Et bien sûr, son coeur en souffrait énormément. Elle voulait le revoir, seule à seule et discuter. Si seulement les relations étaient plus simples! Elle irait se jeter dans ses bras sur le champ!
C'est perdue dans ses pensées, pas très joyeuses, et en caressant une chouette, qu'elle entendit quelqu'un monter les marches de pierres conduisant à la volière.
Revenir en haut Aller en bas
Albus S. Potter
Sp

Sp
Albus S. Potter


Messages : 316
Amours... : Adèle Pavlov. Mais chuuuut, ça ne se sait pas encore !

Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] Empty
MessageSujet: Re: Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ]   Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] EmptySam 12 Nov - 11:40

Le week end dernière était de plus en plus loin dans le temps, mais toujours aussi présent dans mon esprit... Mais pour l'instant, ce n'était pas le sujet ! Ce midi, j'avais reçu une lettre de mes parents. Ils semblaient inquiet par ce qui se passait en ce moment, mais il n'en avait fait part que brièvement. Dans la Gazette du Sorcier, un article parlait d'une attaque sur des moldus dans un village d'Écosse. Etrangement, j'avais du mal à m'en inquiéter véritablement. Certes, ce n'était pas très sympathique, mais j'en entendais beaucoup de mon père avec son métier d'Auror, et n'ayant pas vécu dans cette période sombre où Lord Voldemort régnait dans l'ombre sur le monde entier, j'avais du mal à avoir une idée de ce qu'on devait ressentir. Je n'avais que 14 ans... j'étais bien trop loin de tous ça... C'était étrange de dire ça alors que encore plus jeune, mon père était déjà en perpétuel danger de mort. Moi, je n'avais pas beaucoup de soucis à me faire, surtout à Poudlard, où les pire crapules pouvaient-être des fils de Mangemorts ou des petits-fils de Mangemorts. Puis, ils étaient tous dans ma maison en grande majorité, alors même si j'étais un Potter, je restais un Serpentard.
A présent, les cours de la journée étaient finis, et je me dirigeai vers la volière, une lettre à la main. Je stipulai que je n'avais rien à craindre des personnes de ma maison, et qu'il ne fallait pas s'inquiéter, car c'était bien de ça qu'ils avaient peur. Pour eux, j'étais comme dans la fausse aux lions, mais moi, je me sentais nullement comme ça. Après tout, je restai seul, alors il ne pouvait rien m'arriver. Puis, je ne voulais pas me venter, mais j'étais quand même plus doué que la plupart de mes camarades Serpentards - sans compter les élèves plus vieux et plus expérimentés que moi, en encore... des fois ce n'étaient pas des flèches... -. Donc, pour résumé, je leur disais de ne pas s'inquiéter pour moi, et que j'étais majoritairement bien accepté dans ma maison, même si ce n'était pas globalement le cas, et que j'avais même des... "amis" dans cette maison, pour leur faire plaisir, même si ces personnes n'étaient que des Serpentards de mon année me parlant parce qu'ils n'avaient aucun problème avec mon nom de famille.
Je montai les marches de la volière à l'encontre du Grand Duc de la Famille, Witwiki, qui devait attendre ma réponse, et seulement la mienne. A croire qu'il y avait que de moi qu'ils étaient si inquiet. A croire que j'étais le seul à ne pas savoir me défendre. Certes, je n'aimais pas spécialement les duels et la combats de baguettes, mais j'étais bien capable de me défendre ! Mon répertoire de sortilèges était bien rempli, après tout, c'était ma deuxième matière préférée.
Soudain, mon corps tout entier se crispa violemment m'offrant une petite douleur très légère, mais peu agréable. J'avalai ma salive sans faire le moindre geste.
Vanille...
Il y avait des milliers d'endroit dans Poudlard et je croisais celle que je ne voulais pas revoir... pour son bien à elle. Ce fut donc beaucoup plus difficile de me retenir de lui parler à présent, mais je me forçai, commençant à faire demi-tour. Malheureusement, je me pris le pied dans quelque chose qui me fit tomber en avant aux pieds de la Gryffondor, ma lettre pour mes parents plus loin, juste devant elle.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] Empty
MessageSujet: Re: Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ]   Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] EmptySam 12 Nov - 20:24

Vanille s'était retournée, prête à accueillir le visiteur d'un grand sourire. Il était hors de question que les gens autour d'elle sachent qu'elle n'allait pas bien! Beaucoup comptaient sur son soutien. Elle avait déjà beaucoup de chance d'avoir des maies comme Britany qui lui avait totalement changé les idées (bien qu'en l'ayant quitter, ses idées revinrent de plus belle) ou encore Sun qui était si compréhensive. Alors elle devait elle aussi être là pour les autres.
Pourtant, son sourire s'effaça instantanément lorsqu'elle reconnut la personne. C'était Albus qui venait donner sa lettre à un hiboux. Apparemment il n'eut pas du tout envie de la voir (ce qui lui donna un grand coup dans l'estomac) car il fit une sorte de demi tout (ou de pas de danse...) pour s'en aller. Mais il tomba à la renverse, face à Vanille, et perdit la lettre.
Vanille était outrée! Depuis deux jours il la fuyait et même en étant face à face avec elle, il ne lui disait même pas bonjour. C'était fou d'en arriver là! Elle savait qu'elle avait fait quelques choses qui ne lui avait pas plu mais quand même! La politesse ça s'apprend!
Alors elle joua le tout pour le tout. Elle ramassa la lettre d'Albus pendant qu'il se relevait. Et lorsqu'il osa enfin lever les yeux sur elle, elle mit ses mains derrière son dos, et la lettre avec.

"Bonjour Albus!"
Lança t-elle sur un ton mitigé (reproche ou supplication, impossible à dire). "Je ne te rendrais cette lettre que lorsque tu auras décidé de ne plus jouer l'enfant et de m'adresser la parole!"

Son coeur explosa. Comment osait-elle imposer cela à Albus?? Elle eut mal pour lui. C'était trop dur à supporter. Elle était horrible avec lui. Pourtant, elle ne revint pas sur ses paroles. Elle voulait une discussion avec lui et c'était le seul moyen.

"Pourquoi tu m'évites comme ça? Je ne comprends pas ce que je t'ai fait!"

Si seulement il pouvait venir rechercher sa lettre et s'en allait sans répondre, ça aurait été plus simple! Elle aurait été fixé sur ses intentions tout de suite avant d'avoir le coeur brisé une seconde fois à cause d'un garçon (même si son coeur souffrait déjà pas mal).

"Ecoute Albus, si j'ai dit la moindre choses qui t'a blessé, je m'excuse et je reviens sur mes paroles...Je...Je n'ai jamais eu d'arrière pensée en rapport avec ta famille lorsque j'ai voulu qu'on apprenne à se connaître!"

"C'est toi que je veux comme ami! Pas ton stupide frère à la grosse tête ou ton père si célèbre. C'est avec toi que je veux être et pas avec eux. Tu es tellement gentil et sensible. Je veux apprendre à te connaître et je veux tout savoir de toi. Je veux passer du temps avec toi. Je ne veux plus que tu sois fâché parce que...je t'aime??!??!"....non....ça elle l'a juste dit dans sa tête. Elle eut même du mal à déglutir tant sa phrase était stupide. Elle n'osait même pas imaginer la tête d'Albus si elle lui avait sorti ça. En plus, ce n'était même pas ce qu'elle pensait...si??
Ses mains commençaient à trembler. Avec n'importe qu'elle autre personne ce problème aurait été réglé depuis longtemps. Mais Albus était si différent des autres. C'est ce qui le rendait si...unique. Elle baissa le reard et elle sentit les larmes monter. Il ne fallait pas qu'elle pleure.
Pourtant elle n'arrêtait pas d'imaginer que tout soit terminé (alors que ça n'a même pas eu le temps de commencer) entre eux. Elle ne pouvait pas imaginer croiser Albus dans les couloirs et faire somme si de rien n'était, ne pas le regarder et passer son chemin. Ce serait trop dur de passer quatre ans comme ça.
Alors, Vanille pensa à dimanche...avant que tout ne parte de travers. Elle revit le visage d'Albus souriant. Elle inspira profondément et leva la tête en affichant un sourire timide.

"Je donnerai tout pour te revoir sourire."

Elle avança de quelques pas en direction du Serpentard qui n'avait pas bouger d'un poil. Elle gardait toujours la lettre entre les mains, derrière son dos.
Revenir en haut Aller en bas
Albus S. Potter
Sp

Sp
Albus S. Potter


Messages : 316
Amours... : Adèle Pavlov. Mais chuuuut, ça ne se sait pas encore !

Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] Empty
MessageSujet: Re: Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ]   Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] EmptySam 12 Nov - 21:01

En me relevant, je voulus attraper la lettre, mais une main plus fine que la mienne l'attrapa en premier. Totalement relevé, je vis le visage triste de Vanille qui donna direct-chef un air anxieux sur mon visage. Elle tenait très fortement ma lettre dans sa main. Pourquoi étais-je entrain de souhaiter qu'elle y fasse attention ? J'étais complètement à la ramasse... ce n'était vraiment pas le moment !

" Bonjour Albus ! "


Son ton était tellement faux que j'en sentis mon coeur se serrer. De ma main gauche, je serrais mon sweat violet à l'intérieur de la poche. Ce ton fut comme une claque pour moi. De mon autre main, je voulus attraper ma lettre, mais elle la plaça derrière son dos.

"Je ne te rendrais cette lettre que lorsque tu auras décidé de ne plus jouer l'enfant et de m'adresser la parole ! "


A présent, je ne savais pas exactement ce qui était le mieux : l'éviter, ou bien garder contact avec elle ? Qu'est-ce qui était mieux pour elle ? Quand j'étais avec elle, je la faisais pleurer, mais quand je l'évitais, elle était en colère. Pourquoi essayais-je de comprendre les gens ? J'en étais incapable... J'aurais mieux fais de ne jamais mettre assis près d'elle en cours de potion. Elle aurait été tellement mieux de n'avoir jamais appris à me connaître, et je ne serais sûrement pas aussi mal à l'aise que je l'étais en ce moment précis. Je déglutis. Je ne savais que lui dire. J'avais envi de m'enfuir, comme je voulais toujours faire, mais comme d'habitude, je ne pouvais le faire. Cette fois-ci, la raison était que je n'en avais pas envi au fond, tout simplement. Je voulais la savoir entrain de sourire avant de m'éloigner d'elle.

" Pourquoi tu m'évites comme ça ? Je ne comprends pas ce que je t'ai fait ! "


Ce qu'elle avait fait ? Hein ? Non... non... ce n'était pas elle ! Elle pensait donc ça depuis le début ?! Bon sang... j'aurais dû m'expliquer avec elle plutôt. Enfin... j'aurais dû, mais de toute façon, je n'aurais jamais eu le crans de la faire. Certes, elle avait dit des choses... Non... c'était moi le problème, moi et mon problème avec les relations que j'avais avec les gens. Je m'étais méfié d'elle, sans raisons valables. Elle s'était même rattrapé ce dimanche, mais moi je n'avais rien voulu savoir. J'étais coincé dans ma paranoïa.
Je voulus ouvrir la bouche. Certes, sans vraiment savoir ce que j'allais dire et surtout comment j'allais pouvoir formuler mes pensées à voix haute, mais de toute façon, elle me devança :

" Ecoute Albus, si j'ai dit la moindre choses qui t'a blessé, je m'excuse et je reviens sur mes paroles...Je...Je n'ai jamais eu d'arrière pensée en rapport avec ta famille lorsque j'ai voulu qu'on apprenne à se connaître ! "


Elle était si sérieuse. J'avais l'impression de me voir, et c'était mauvais signe, très mauvais signe. C'était tellement triste d'avoir les mêmes réactions que moi. C'était triste de voir les mêmes réactions que moi sur quelqu'un d'autre... sur Vanille en particulier. Je me sentais tellement coupable de l'avoir rendu ainsi alors qu'elle était si joyeuse en temps normal.

" Je... Je le sais-sais bien ça... " avais-je commencé en bégayant. " Je suis un idiot de paranoïaque si tu veux savoir. "

C'était marrant de voir comment j'arrivais à aligner les mots lorsque je disais exactement ce que je pensai sans chercher de meilleurs façon de le dire ou de l'exprimer. J'étais un idiot, point barre. C'était très bien formulé.

" Je... Je n'aurais jamais dû te traiter com-comme toutes les autres ce jour là, à ce moment là... "


Il eut un moment de silence, où je ne pouvais regarder rien d'autre que mes chaussures, de grosse baskets de skatteur noires et blanches. J'avais blotti mes mains dans les poches de mon sweats le serrant des deux mains pour calmer mes tremblements de nervosité. Je n'aimais pas parler ainsi de ce que je ressentais. M'ouvrir à l'autre était quelque chose de pénible pour moi, pourtant je devrais avoir confiance. Enfin... Non non ! Il fallait vraiment que j'arrête avec ma paranoïa ! Il était sûrement temps que je fasse preuves de plus de souplesse, et de moins avoir peur de l'inconnu, des rencontres, des discussions. Enfin... c'était plus facile à dire qu'à faire, surtout dans mon cas désespéré.

" Je donnerai tout pour te revoir sourire. "


J'avais levé les yeux en grand vers elle à ces paroles, à ces mots, aux mots de Vanille. Mon... Mon sourire ? Soudain, elle s'avança vers moi. Je ne bougeai pas, pensant qu'elle me donnerait la lettre pour mes parents. Après tout... je lui avais répondu... enfin, je ne lui avais pas encore dis exactement pourquoi je l'avais évité, mais je n'en avais pas envi. J'avais assez parler de mes pensées pour vouloir les divulguer moi-même. D'ailleurs... ça serait quelque chose de plutôt étrange si l'on me voyait parler de moi sans m'y avoir poussé au préalable.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] Empty
MessageSujet: Re: Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ]   Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] EmptySam 12 Nov - 21:46

Vanille s'était réellement attendue à ce qu'Albus se mette en colère et finisse par se sauver. Mais non, il était figé sur place. Il était même gêné.

" Je suis un idiot de paranoïaque si tu veux savoir. "" Je... Je n'aurais jamais dû te traiter com-comme toutes les autres ce jour là, à ce moment là... "

Comme toutes les autres. Je n'aurais pas du te traiter comme tous les autres. Est ce que ça voulait dire qu'elle était différente? Différente à ses yeux? Qui pouvait prétendre connaitre Albus?
Vanille continuait d'avancer vers Albus. Lorsqu'elle se trouva très près de lui, elle s'arrêta et son coeur s'emballa. Elle sentait une odeur particulière. Son odeur à lui. Un mélange de sucreries, de parchemins, et de livres. Elle ferma les yeux quelques secondes pour s'en imprégner. Puis elle les rouvrit et les le regarda dans les yeux. Elle ne put s'empêcher de sourire. Après tout, elle restait Vanille. La Vanille que tout le monde connaissait.

"Je te la rends." Elle tendit la lettre à Albus."Mais je t'interdis de me refaire ça! De me laisser toucher seule à un chaudron!"

Elle ria gaiement. Mais elle ne recula pas d'un pouce. Elle continuait de regarder Albus dans les yeux. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle attendait, mais elle ne quitterait pas cette volière sans voir Albus sourire!

"Et tu n'es pas paranoïaque....Personne ne peut comprendre ce que tu ressent. Mais je sais que tu as beaucoup à offrir....Tu n'aimes pas te sentir vulnérable Albus mais...ne te ferme pas à moi...s'il te plait."

Elle se mordit la lèvre inférieure et avança d'un pas. Elle se retrouva si proche de lui qu'elle sentait son souffle saccadé. Elle ne craignait qu'une chose, qu'il se sauve en courant. Maintenant qu'elle était là, qu'allait elle faire? Elle voulait laisser son instinct faire et prendre Albus dans ses bras. De toute façon un calin peut signifier beaucoup de choses. Mais s'il le prenait mal? Vanille avait si peur de sa réaction qu'elle resta là où elle était, préférant attendre sa propre réaction.
Revenir en haut Aller en bas
Albus S. Potter
Sp

Sp
Albus S. Potter


Messages : 316
Amours... : Adèle Pavlov. Mais chuuuut, ça ne se sait pas encore !

Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] Empty
MessageSujet: Re: Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ]   Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] EmptySam 12 Nov - 22:26

Comme je l'avais prévu, elle me rendit ma lettre en insistant sur le faite que je ne devais plus jamais la laisser en plan, et surtout dans les cours de potions du Professeur Dupoteau. Elle en ria de bon coeur. Je ne pus m'empêcher de sourire ! Bon... il était intérieur ce sourire, mais pour moi il comptais tout autant. Ca me faisait tellement plaisir de la voir ainsi. Mais... pourquoi avait-elle repris sa joie de vivre ? C'était... grâce à moi ? Non... impossible. Pourtant, elle avait de nouveau souris depuis que je lui parlais... J'étais... si important ? Moi ? Albus Severus Potter ?
Extérieurement, j'avais toujours mon visage neutre de d'habitude, observant Vanille me fixer de près. Pourquoi était-elle si près ? Qu'est-ce qu'elle attendait de moi ? Je n'eus le temps de me poser d'autres questions ou bien de réfléchir à celle que j'avais déjà poser à moi-même dans mes pensées. Vanille reprit la parole :

" Et tu n'es pas paranoïaque....Personne ne peut comprendre ce que tu ressent. Mais je sais que tu as beaucoup à offrir....Tu n'aimes pas te sentir vulnérable Albus mais...ne te ferme pas à moi...s'il te plait. "


Je baissai les yeux, ne voyant pas qu'elle avait avancé d'un pas en avant. Heureusement d'ailleurs que je ne l'avais pas remarqué car j'aurais sûrement fait un pas en arrière sinon.

" C'est pour toi que je t'ai fuis... " commençai-je, toujours mon regard poser sur mes chaussures, où je remarquai jusqu'à la minime tâche sur la semelle. " J'ai remarqué que tu pleurais avec moi. "

J'arrivais à aligner les mots sans difficultés seulement parce que je regardais le sol et non son regard de jeune Gryffondor.

" Comme tu l'as dit, personne ne peut me comprendre, et cela sur énormément de points de ma personnalité. Essayer de me comprendre et de me supporter te rendra malheureuse. Comme je l'ai dit dimanche, j'ai l'impression de déteindre sur toi, et je ne le veux pas. "


En finissant ce que j'avais à dire, je levai d'un seul coup mon regard vers elle. Elle était à moins d'un mètre de moi. Je fus tellement surpris que j'en eu un sursaut, qui me fis perdre légèrement l'équilibre. J'étais content d'avoir réussi à me stabiliser au lieu de me rétamer sur le sol comme précédement. Je déglutis, serrant ma lettre d'une main et mon sweat de l'autre.
Nous avions la même taille, si ce ne serait qu'elle était plus grande d'un centimètre, alors j'avais mon regard réellement plongé dans le mien, que je détournai plusieurs fois pour fixer des points imaginaires de ma vue.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] Empty
MessageSujet: Re: Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ]   Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] EmptySam 12 Nov - 22:58

Albus était extrêmement gêné par leur proximité. Il n'arrêtait pas de détourner le regard.

"Ce qui me rendrait malheureuse c'est que tu m'évites encore comme tu l'as fait ces deux derniers jours. Maintenant que je te connais, je ne peux pas imaginer faire comme si on ne s'était jamais parlé."


Elle retint sa respiration en espérant que ça ralentirait son rythme cardiaque. Mais ça eut l'effet inverse.

"Je n'ai pleuré que parce que je pensais te perdre sans avoir eu le temps de..."


Elle baissa les yeux. Inutiles de continuer cette phrase. Elle fit mine d'observer un hiboux qui volait autour d'eux. Elle ne savait pas trop quoi dire. Enfin si! Elle avait plein de choses à lui dire. Mais plus que tout, elle redoutait sa réaction. Alors elle le regarda de nouveaux dans les yeux.

"Albus, il faut que tu arrêtes de croire que tu as une mauvaise influence sur les gens. Il faut que tu t'acceptes comme tu es parce que c'est comme ça que les gens doivent te connaître et parce que c'est comme ça que les gens t'aiment."


Elle lui prit la main gauche entre les siennes afin d'éviter qu'il n'arrache son sweat tant il le tournait dans tous les sens.

"Je ne veux jamais rencontrer ta famille si tu ne le veux pas. J'avais dit cela sans aucune arrière pensées par rapport à ton père ou autre. Je l'ai dit comme tu aurais pu le dire de ma propre famille. Parce que ta famille fait partie de ta personnalité et que je veux tout connaître de toi. Mais si le fait de parler de ceux que tu aimes te déranges tant et si ça me coute à chaque fois deux jours sans toi, alors je n'en parlerai plus jamais."

Elle était sincère. Elle se fichait totalement de rencontrer les Potter. Surtout si ça lui enlevait la présence d'Albus. Car plus que tout au monde, elle s'en rendait compte maintenant, elle voulait être près de lui.

"Demande moi ce que tu veux, je le ferai. Mais ne m'ignore plus je t'en prie. Il n'y aurait rien de pire pour moi."


Elle baissa les yeux et se rendit compte qu'elle tenait toujours la main d'Albus. Sa main était d'ailleurs très moite. Pourtant sa peau restait douce et chaude. Vanille aurait voulu ne jamais la lâcher. Albus stressait-il autant qu'elle? Peut être. Mais comment savoir s'il ressentait la même chose qu'elle? Elle ne le saurait que d'une seule façon. Elle connaissait maintenant assez bien Albus pour savoir qu'il ne le révèlerait jamais.... Alors, tout doucement, sans lâcher sa main, et en prenant bien son temps, elle approcha son visage du sien. Elle ne voulait pas le brusquer et surtout, elle voulait lui laisser le temps de se dérober si c'est ce qu'il voulait. Bien sûr, elle en recevrait un grand coup. Mais elle ne supportait pas le voir si près, sentir son odeur, entendre sa voix et son souffle, sans pouvoir effleurer ses lèvres. Alors ça lui couterait ce que ça lui couterait,mais elle voulait essayer.
Revenir en haut Aller en bas
Albus S. Potter
Sp

Sp
Albus S. Potter


Messages : 316
Amours... : Adèle Pavlov. Mais chuuuut, ça ne se sait pas encore !

Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] Empty
MessageSujet: Re: Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ]   Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] EmptyDim 13 Nov - 11:35

J'avais le regard détourné du sien lorsqu'elle m'avoua que ce qui la rendait malheureuse c'était justement parce que je l'évitais. Je ne comprenais pas bien pourquoi elle voulait tant que je sois dans sa vie. J'étais pas vraiment le meilleur ami qu'on pourrait avoir. J'étais très souvent silencieux, sinon quand ce n'était pas le cas, j'étais mal à l'aise d'ouvrir la bouche. Bref... avec son caractère, si elle voulait, elle pourrait avoir des amis bien plus intéressants que moi, ce qu'elle avait d'ailleurs vu avec qui elle trainait généralement ! Mais bon... si c'était le fait de l'éviter qui cachait son sourire, je pensais réellement redevenir... ami, oui, ami. J'avais un amie. Si elle me parlait pas sérieusement, j'aurais souris comme jamais. Mon père serait tellement fier de voir que je mettais fait une amie.
Mon regard restait tout de même sérieux face aux paroles de Vanille. Je devais m'accepter ? Hm... en y pensant, je ne trouvais aucun moment où j'étais fier de ce que j'étais. J'avais beau me répéter que j'étais fier de mon nom de famille, il m'offrait pas mal d'ennuis. J'avais beau me répéter que j'étais fait pour être Serpentard, pourtant, j'avais toujours l'impression de ne pas être fait pour être dans aucunes des maisons de cette école. J'étais mal à l'aise avec les autres parce que je ne m'assumais pas, et ça je pensais réellement que Vanille n'avait pas compris cela. Elle me demandait de rester comme j'étais, pourtant, le moi que j'aimais le plus c'était celui avec ma famille, et tant qu'elle serait là, ou n'importe qui d'autre serait là, personne à par les membres de ma famille ne me verrait comme j'étais... le mieux. C'était dur, mais plus j'y pensais, plus je me disais que c'était impossible que cela change. Ca faisait déjà trop longtemps que j'étais ainsi, que j'avais pris l'habitude d'être ainsi.
Soudain, elle obligea ma main gauche à lâcher mon sweat dont la poche était trempé de ma sueur. Ma main était moite, mais je sentais que ça allait être pire. De ses deux mains, elle serrait la mienne comme si elle ne comptait plus jamais me la lâcher. Elle comptait la lâcher hein ? J'avais beau me demander ça à moi même, j'aimais bien comment elle avait attraper la main. C'était d'une façon si soudaine, mais pourtant avec tellement de douceur.
Elle se mit à parler de ma famille, comme quoi le nom de ma chère famille n'était pas important. Elle était juste ma famille, et d'après elle, elle faisait parti de moi.

" ...et que je veux tout connaître de toi. "


J'aurais tellement voulu être plus grand, juste pour pouvoir regarder autre chose que son regard intensément plongé dans le mien. Malheureusement, j'étais de petite taille, comme mon père qui n'était pas plus grand que ma mère. J'étais donc obligé de la regarder dans les yeux lorsqu'elle m'avoua cela : " ... je veux tout connaître de toi. ". De moi ? Mais... je... je n'étais pas assez intéressant, je... pourquoi voulait-elle ça ?

" Demande moi ce que tu veux, je le ferai. Mais ne m'ignore plus je t'en prie. Il n'y aurait rien de pire pour moi. "


Lui demander ce que je veux ? Non ! Je n'étais pas un de ces Serpentards qui jouaient des gens pour avoir des choses en échange ! J'avais besoin de personne ! - peut-être de James de temps en temps pour avoir des conseils, enfin... pour le peu que j'applique... -.
Alors que j'étais entrain de me rappeler des idioties que pouvait des fois me raconter mon frère, j'avalai difficilement ma salive en voyant le visage de Vanille s'approcher de moi. Qu'est-ce que... ?! Je...
D'un seul coup, je m'étais décalé en levant la lettre qu'il y avait dans ma main. J'eus un peu de rire nerveux avant de dire :

" Je te promet que je ne t'ignorerais plus Vanille. " commençai en m'avançant vers Witwiki. " Désolé pour ce que j'ai fait en tous cas. "

Je déposai la lettre pour mes parents dans la patte du Grand Duc avant de le voir déployer ses longues ailles et s'éloigner, pour aller disparaître à l'horizon du Lac Noir. Juste après, j'affichai un sourire, certes de nervosité, mais un sourire quand même, à Vanille.

" Si tu veux que je sois proche de toi, j'accepte, mais promet moi que ça ne te rendra jamais malheureuse. "
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] Empty
MessageSujet: Re: Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ]   Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] EmptyDim 13 Nov - 14:54

Le coup auquel elle s'était attendue, elle le reçut. Et même violemment. Albus s'était dérobé en reculant et s'éloigna d'elle pour donner sa lettre au grand Duc. Vanille ne bougeait plus. Elle retint même sa respiration. Elle avait envie de s'enfuir en courant ou même de sauter au dessus de la balustrade....Pourtant, ses jambes ne répondirent plus du tout. Elle était tout simplement incapable de bouger, de parler ou de respirer.

" Je te promet que je ne t'ignorerais plus Vanille. Désolé pour ce que j'ai fait en tous cas. "

Ses mots résonnèrent dans les oreilles de Vanille sans qu'elle ne les entende. Elle n'en compriy même pas le sens. Son regard était figé. Ne pas pleurer! Ne pas pleurer!

" Si tu veux que je sois proche de toi, j'accepte, mais promet moi que ça ne te rendra jamais malheureuse. "

Là, elle avait écouté...Mais que lui répondre?? C'était atroce. Il venait de clairement lui faire comprendre qu'il acceptait d'être son ami,...juste son ami. Vanille savait qu'elle ne pourrait pas faire sans lui, en l'évitant, ou en faisant comme s'ils ne s'étaient jamais rencontrés. Mais pourrait-elle être son amie? Juste son amie? Le voir tous les jours sans jamais pouvoir se retrouver dans ses bras. Le voir peut être embrasser et aimer d'autres filles. Le voir sans tout connaître de lui. Sans partager plus qu'une simple amitié....Ce serait si dur. Mais elle n'avait pas le choix...Pourtant, impossible de lui promettre qu'elle ne serait pas malheureuse! Bien sûr qu'elle le serait. Elle passerait le restant de ses jours le coeur à vif...Mais le pire serait de ne plus le voir du tout...
Au moins, elle était maintenant fixée sur les intentions du Serpentard envers elle. Mais elle n'aurait su dire si elle préférait le savoir ou pas...Elle aurait dû être déjà très contente de pouvoir le revoir. Mais c'était si dur....

Une larme coula sans qu'elle puisse l'empêcher. Et puis de toute façon, elle s'en moquait maintenant. Elle n'avait plus rien à prouver à qui que ce soit. Alors elle laissa libre cours à ses émotions. Elle pleura de tout son coeur. Tous les sentiments qu'elle avait éprouvait pendant cette rencontre explosèrent en même temps en elle: stress, choc, amour, joie, tristesse, frustration, colère...Tout lui arriva en pleine figure d'un coup.
Si Albus ne souhaitait être que son ami, c'est ce qu'il serait. Mais personne ne pouvait demander à Vanille de détruire ce sentiment...

"Tout ce qui compte c'est que tu sois heureux Albus. Je suis contente que nous soyons de nouveaux amis."

Entre les sanglots, sa phrase sonnait faux. Pourtant, elle le pensait vraiment. Bien sûr qu'elle le pensait! Si elle n'était plus l'amie d'Albus, elle aurait eu le coeur brisé pour toujours. Mais en étant juste amis, son coeur serait à vif à chaque fois qu'elle le verrait.
D'ailleurs, elle était incapable de le regarder dans les yeux de nouveaux. Son coeur s'enflammait dès qu'elle croisait son regard et elle avait peur de s'évanouir si ça lui arrivait encore une fois. Alors elle observait ses propres pieds. Elle avait mis ses mains derrière le dos et elle était en train de s'emmêler les doigts. Elle aurait voulu hurler sa tristesse. Elle avait envie de courir dans les bras de Sun ou de Britany ou d'une autre de ses nombreuses amies. Se faire rejeter par le garçon qu'on aime c'est si dur. C'est vrai qu'elle pensait ne pas être assez bien pour un garçon aussi énigmatique qu'Albus. Alors il n'avait pas eu tord.
Mais tout de même ça faisait tellement mal. Ses larmes continuaient de couler. Et elle n'essaya pas une seconde de les retenir....
Revenir en haut Aller en bas
Albus S. Potter
Sp

Sp
Albus S. Potter


Messages : 316
Amours... : Adèle Pavlov. Mais chuuuut, ça ne se sait pas encore !

Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] Empty
MessageSujet: Re: Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ]   Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] EmptyDim 13 Nov - 15:49

Je ne comprenais plus rien. Mon sourire, quoi que nerveux mais à la fois sincère, avait disparut d'un seul coup à la vue des larmes devenues abondante de Vanille. Mais... pourquoi pleurait-elle ? Qu'avais-je fait ? Que voulait-elle réellement ? Elle n'était pas heureuse avec moi, alors pourquoi voulait-elle faire croire qu'être ami avec moi était le sommet du bonheur ? Elle lançait des phrases du genre " si tu es heureux, je le suis. ", sans que ça fasse vrai dans son ton haletant, et tremblant par les larmes.
Je restai un moment à la regarder sans savoir quoi faire, mais au bout d'un moment, je m'approchai d'elle. Je ne devais plus fermer les yeux sur ce qui se passait réellement entre nous, même si ça me faisait peur. Pourquoi ça me faisait peur d'ailleurs ? J'avais déjà été attiré par une fille autrefois, et l'idée d'être avec elle ne me gênait pas spécialement. Peut-être que je n'avais besoin que d'une amie pour l'instant... en tous cas, je ne pouvais plus me mentir de part ce que je remarquai de mes propres yeux ; elle avait des sentiments pour moi, et c'était sûrement un baiser qu'elle aurait voulu avoir de moi quelques minutes avant. Cette idée, pourtant sûre dans ma tête, sonnait faux. Comment c'était possible ? Les filles préféraient mon frère d'habitude. C'était tellement plus facile d'être amoureuse de James plutôt de moi. Enfin... si elle était vraiment... amoureuse je voulais dire.
J'étais assez près pour la toucher, mais j'avais hésité longuement avant de faire le moindre geste. Quant à elle, elle respirait fortement en sursautant sous ses larmes.

" Je suis quelqu'un de spécial Vanille, pas dans le sens positif si tu veux savoir.J'ai un gros problème pour comprendre les gens, et accepter les gens en général, même quand c'est toi, alors que tu as toujours été gentille avec moi. Je suis méfiant, et mal à l'aise avec les gens, et ça depuis longtemps déjà. "

J'avais avalé difficilement en avançant ma main vers elle. Bien sûr les paroles que j'avais prononcé n'était pas venu toutes seules en la regardant dans les yeux. J'avais passé mon temps à regarder son bras droit à moitié caché derrière son dos où était totalement caché sa main. J'avais avancé ma main, mais j'abandonnai mon idée en voyant qu'elle laissait ses bras derrière elle. Je plongeai donc mes deux mains dans mes poches, en regardant mes pieds.

" Je ne suis pas bien pour toi, j'en serais toujours convaincu, mais... si tu me dis ce que tu...tu... re-ressens pour moi, je... "


Je n'arrivais pas à finir ma phrase. C'était comme si les mots refusaient de quitter ma bouche, qui était pourtant restée entre-ouverte.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] Empty
MessageSujet: Re: Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ]   Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] EmptyDim 13 Nov - 16:16

Albus c'était avancé vers elle et avait tenté de prendre sa main. Mais que voulait-il à la fin?

" Je suis quelqu'un de spécial Vanille, pas dans le sens positif si tu veux savoir.J'ai un gros problème pour comprendre les gens, et accepter les gens en général, même quand c'est toi, alors que tu as toujours été gentille avec moi. Je suis méfiant, et mal à l'aise avec les gens, et ça depuis longtemps déjà. "

Pourquoi lui répétait-il tout le temps ça? Elle avait bien finit pas le comprendre! Il avait un problème dans ses relations. Mais qu'est ce que ça changeait? Croyait-il que Vanille contrôlait ses propres sentiments? Si c'était aussi facile, tout le monde le saurait...

"Je ne sais pas ce que tu cherches à faire. A me dégouter de toi? Si c'est ça c'est raté. Tu crois qu j'aurai préféré me retrouver face à face avec quelqu'un de plus à l'aise que toi avec les gens? Tu crois peut être que je contrôle mes sentiments? Si c'était aussi simple, j'aurai fait comme toutes les autres et je serai aller parler à ton frère en espérant me retrouver au palmarès de ses nombreuses conquêtes!"

Elle s'en voulut. Elle n'aurait pas du parler de James. Mais après tout, on s'entait à chaque fois qu'Albus se dénigrait, qu'il faisait référence à son frère, tant à l'aise avec les gens.

" Je ne suis pas bien pour toi, j'en serais toujours convaincu, mais... si tu me dis ce que tu...tu... re-ressens pour moi, je... "


Vanille était perdue. Elle ne savait plus sur quel pied danser...Lui parler de ses sentiments? Mais elle lui avait explicitement fait comprendre ce qu'elle ressentait en voulant l'embrasser. Alors que cherchait-il? Voulait-il se moquait d'elle? Se serait-elle tromper à ce point sur Albus?

"A mes yeux, tu vaux cent fois mieux que ton frère..."

Ses larmes s'étaient arrêté de couler. Mais son coeur était très douloureux. Elle lui avait ouvert son coeur et il l'avait poignardé. Et maintenant, il lui demandé de l'ouvrir à nouveau.

"Si tu es si mal à l'aise avec moi, je ne veux pas te forcer à rester là...Je n'ai pas envie que tu te sentes mal. Tout ce que je veux c'est que tout se passe comme tu le veux, toi."

Au point où elle en était...De toute façon, il devait avoir compris maintenant. Et si ce n'était pas le cas, ça l'aiderait à mieux comprendre les prochaines filles qu'il rencontrerait.
Alors, elle leva ses yeux encore légèrement humide. Elle fixa les siens et comme elle s'y attendait, son coeur s'enflamma.

"Albus, j'éprouve des sentiments pour toi. Je pensais que c'était de l'amitié. Mais te savoir loin de moi, sans pouvoir te toucher, te parler, te voir, a été atroce pour moi."

Elle réprima un sanglot en repensant à ces deux derniers jours où elle pensait ne plus jamais parlé à Albus.

"J'aime ta voix, ton odeur, si particulière, j'aime ton sourire, si timide, j'aime ton regard, j'aime comment tu es paniqué à l'idée de blesser les gens, j'aime ta façon d'être si sensible....et j'aime que tu sois tant mal à l'aise car c'est grâce à ça que je me sens si forte avec toi."

Elle lui avait tout dit. Sa réaction marquerait une fin. La fin de leur amitié...Car en sachant ça, il pourrait réagir de deux façons. En tout cas, leur amitié aurait vraiment du mal à être sincère dans les deux sens maintenant qu'il savait ce qu'il en était pour elle.

"Albus j'ai...j'ai une peur bleue de ta réaction. Car pour rien au monde je ne veux te perdre. Mais j'ai encore moins envie que tu te force à....enfin...je veux dire....je voudrais que tu écoutes ton coeur....même s'il te dit que je ne suis pas assez....pas assez bien pour toi."


Elle continua de le fixer. Le reste de son existence (car oui, pour elle s'en était à ce point là) dépendait des mots que prononcerait Albus maintenant.
Elle profita des derniers instants qu'elle passait si proche de lui pour respirer, une dernière fois peut être, son odeur si enivrante.
Revenir en haut Aller en bas
Albus S. Potter
Sp

Sp
Albus S. Potter


Messages : 316
Amours... : Adèle Pavlov. Mais chuuuut, ça ne se sait pas encore !

Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] Empty
MessageSujet: Re: Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ]   Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] EmptyDim 13 Nov - 18:51

Je restai là, à l'écouter, posant quelques fois mon regard sur elle, plongeant quelques fois mon regard dans le sien. J'aurais tellement envi de m'enfuir, mais j'aimais énormément Vanille, je devais l'avouer ! Malheureusement, mes gaffes à répétition l'avaient irrité, et je m'en voulus énormément.
Elle commença à me dire que si elle cherchait la facilité, elle aurait couru après mon frère, comme beaucoup d'autre filles. D'ailleurs, j'y avais justement pensé à quel point c'était plus facile de tomber amoureuse de mon frère même si ça finissait toujours par faire mal. Avec moi, j'étais sûr que ça risquait de faire mal dès le début.

" A mes yeux, tu vaux cent fois mieux que ton frère... "


Ces mots avaient résonné dans ma tête plusieurs fois avant de me rendre compte du sens de ceux-ci. J'avais intensément posé mon regard sur elle. C'était bien la première fois que je faisais ça, mais c'était aussi la première fois qu'on me disait une chose pareil. Moi, Albus, j'étais mieux que mon grand frère James ? Celui qui savait tellement bien y faire avec les filles. Celui qui avait un charme fou à côté du mien si discret. J'avais dû mal à le montrer, mais c'était bien la plus belle chose qu'on m'ait jamais dit. Mon coeur c'était emballé. Mon souffle commença à se faire entendre.
Je continuais à la regarder dans les yeux, enfin, toutes les fois où elle aussi me regardait ainsi dans les yeux, pendant qu'elle commençait à me dire l'inévitable. Pourtant, c'était comme si j'étais loin, comme si cette idée ne me faisait plus peur. Pour elle... j'étais mieux que mon frère. Mieux... mieux que James. j'avais encore beaucoup de mal à l'assimiler réellement. Alors qu'elle me dévoilait ses sentiments pour moi, ce qui aurait dû me faire fuir malgré tout, je restai là, planté devant elle, à me dire qu'elle était peut-être la seule à penser cela. La seule à penser que j'étais bien mieux que mon Grand Frère tellement plus aimé, tellement plus respecté.

" ...pas assez bien pour toi. "


A peine avait-elle fini, que j'avais approché mon visage et sans même attendre qu'elle approche le sien, je déposai un simple et doux baiser. C'était la première fois, ma première fois. Pour la toute première fois de ma vie, je déposai mes lèvres sur celle d'une fille. Pur beaucoup, embrassé était devenue simple et anodin, pourtant, sur moi, c'était l'inverse. C'était si doux, et pas aussi humide que je l'aurais pensé, si j'y avais déjà réellement pensé au par avant. D'ailleurs, c'était vrai, jamais je n'avais réellement pensé à la sensation qu'on pouvait ressentir en embrassant. Je fus donc agréablement surpris de comment c'était... agréable justement !
Je mis fin à cet acte, rougissant comme c'était pas permis, rougissant comme j'avais je n'avais rougis au part avant, même plus que dans mon ancienne période de timide maladif.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] Empty
MessageSujet: Re: Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ]   Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] EmptyLun 14 Nov - 0:27

Vanille avait eut du mal à exprimer ses sentiments, mais une fois que ce fut fait, elle se sentit libérée. Et lorsqu'elle leva ses yeux vers Albus, il s'approcha délicatement d'elle et....l'embrassa. Vanille n'avait pas bougée. Lorsqu'il posa ses lèvres, si douces et délicates, sur les siennes, son coeur s'emballa comme jamais! Sa respiration s'accéléra et elle eut un vertige. Elle lui rendit son baiser avec amour et douceur. Lorsqu'il recula, il rougit aussitôt. Pour Vanille plus rien n'avait d'importance! Elle se jeta dans ses bras et colla son nez dans le cou d'Albus. Elle s'enivra de son odeur. Elle profita au maximum de ce moment. De son moment. Tout avait été si difficile avant. Et maintenant, elle était comme envoutée. Elle n'aurait voulu partir pour rien au monde. Elle prit les mains d'Albus dans les siennes.
Elle ne comprenait pas trop comment s'était arrivé et elle n'allait surtout pas le demander. Tout ce qui importait c'est qu'elle était là. Elle, Vanille Oerba, était dans les bras de l'homme qu'elle aimait.
Tout avait basculer en quelques secondes. Albus était simplement formidable à ses yeux. Et être dans ses bras ne faisait que confirmer cela.
Vanille savait que leur relation serait compliquée. D'abord, à cause de leurs maisons respectives. Et puis, pour Albus lui même qui aurait du mal à savoir comment réagir. Mais Vanille s'en moquait, elle était prête à tout affronter tant qu'elle pouvait se blottir dans ses bras.
Au bout de quelques minutes, elle se recula pour regarder Albus dans les yeux. Il était toujours aussi rouge et avait l'air vraiment gêné. Mais il n'avait pas l'air de trouver ça désagréable.
Elle ne lui lâcha cependant pas les mains.

"Si tu préfères qu'on garde ça pour nous....Ca ne me dérange pas."

Elle fixait son regard. Son visage affichait tant de sentiment en même temps. Elle ne voulait surtout pas le brusquer. Le principal était qu'il ne change pas d'avis d'un coup.

"Je suis la fille la plus heureuse du monde!...Je ne pense pas te mériter. Mais si tu veux bien de moi, je te rendrai heureux...Je te le promets."

Et elle lui lança le plus beau sourire qu'elle ait jamais fait. Ses yeux brillèrent et elle retrouva sa joie enfantine tant connue des gens. Plus rien ne pouvait lui faire peur. Elle était prête à tout affronter. Tant qu'elle restait aux côtés d'Albus.
Elle restait toujours ahurie par le changement de situation qui venait de s'opérer dans la volière. Même si elle en était heureuse. Comme la vie est belle lorsqu'on peut effleurer les doigts de celui qu'on aime.
Si l'amour existait vraiment, Vanille venait d'y gouter. Jamais elle n'avait ressenti cela pour personne.
Tout pouvait lui arrivait, elle se sentait invincible. Tout ce qu'elle voulait c'était le bonheur d'Albus. Et s'il le trouvait dans les bras de Vanille, elle en serait tout simplement comblée.
Son coeur aurait pu exploser tant il avait subit des émotions complétement contradictoires en moins d'une heure! Jamais elle n'oublierait ce moment où Albus s'était avancé vers elle pour l'embrasser.
Au fond, elle savait à quel point les relations étaient compliquées pour lui. S'il l'avait embrassé, ça ne pouvait être que parce qu'il ressentait quelques choses pour elle. Albus n'embrassait pas les fille à tout va. Pour lui, c'était un acte qui avait de la valeur. Et pour Vanille, ce baiser valait bien plus que tout l'or du monde!
Revenir en haut Aller en bas
Albus S. Potter
Sp

Sp
Albus S. Potter


Messages : 316
Amours... : Adèle Pavlov. Mais chuuuut, ça ne se sait pas encore !

Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] Empty
MessageSujet: Re: Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ]   Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] EmptyLun 14 Nov - 14:29

Alors que moi je rougissais comme jamais vanille en rajouta une couche en me sautant littéralement au cou, blottissant sur visage dans le creux de celui-ci et ensuite de mon épaule. Elle me serrait fortement mais tout en douceur, pendant que moi, je mis un certain temps avant de poser mes mains sur le haut de son dos après une certaine hésitation.

" Si tu préfères qu'on garde ça pour nous....Ca ne me dérange pas. " me dit-elle en me lâchant, mais en gardant mes mains dans les siennes, toutes les quatre liées devant nous.

" On verra. " lui lançai-je sans vraiment savoir si j'étais près à affronter mes camarades de Serpentard.

Moi qui était près arrivé à me lier d'une relation positive avec Scorpius, je ne savais pas trop si ça allait continuer dans ce sens maintenant, mais étonnant, j'y pensais très vite plus. " A mes yeux, tu vaux cent fois mieux que ton frère... ". cette phrase résonnait encore dans ma tête comme un chant mélodieux, comme un refrain entrainant, qui me rendait aussi joyeux qu'un pinçon, même si ça ne se voyait pa tant que ça à l'extérieur.

" Je suis la fille la plus heureuse du monde!...Je ne pense pas te mériter. Mais si tu veux bien de moi, je te rendrai heureux...Je te le promets. "


" Je ne pense pas te mériter. ". C'était quoi cette drôle d'histoire ? Ce n'était pas moi qui la faisait tourner en bourrique à force de ne pas savoir bien réagir avec elle ? Elle devait sûrement être aussi euphorique que moi, même si elle, l'exprimait sans gêne, sans penser aux conséquences. Mais quelles conséquences ? Il n'y avait que moi pour voir du mal partout.
Je ne savais pas où ça allait me mener, mais alors pas du tout ! Moi qui avait peur de l'inconnu, je m'y aventurais sans gilet-part-balles. Peut-être étais-je entrain de changer ? Peut-être étais-je entrain de grandir ? peut-être que je gagnais en maturité ? Orf, je ne savais pas bien, mais je ne préférais pas y penser. C'était bien trop compliquer pour quelqu'un comme moi. Je préférais ne pas imaginer demain, sinon je risquais de fuir une fois de plus. D'ailleurs... est-ce que j'allais finir par fuir... ? J'espérais pour Vanille que non, mais pour l'instant je ne faisais qu'admirer son sourire resplendissant qui me força à sourire à mon tour d'un sourire bien plus dicret.


FIN
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] Empty
MessageSujet: Re: Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ]   Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Du grabuge dans le monde des sorciers [ libre ]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Naomie découvre le monde des sorciers.
» Première nuit dans le monde des soricers.
» Dans le silence de la nuit...[libre]
» Elijah -J'ai peur d'être attiré par le néant, je me sens tellement bien dans la noirceur, je me sens dans mon élément.-
» Tout le monde devrait connaitre les Weasley! Lien de Domi

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vingt-deux ans plus tard :: Le château :: SEPTIÈME ÉTAGE :: ♠ Volière ♠-
Sauter vers: