Grand Jeu Poudlard : Sujet 2

Sujet 2 : Tranquillement installé à une table de Trois Balais, une bière au beurre à la main, vous vous informez des nouvelles du jour en lisant la Gazette du sorcier. Soudain, un homme encapuchonné attire votre attention. Assis seul au fond du pub, cet homme à l'air anxieux, il tripote nerveusement sa montre et se cacher derrière la Gazette du sorcier qu'il tient à l'envers. Puis, la porte du pub s'ouvre et un deuxième homme encapuchonné rentre dans le pub, se dirigeant d'un pas vif vers l'inconnu au fond du pub.

L'homme passe à côté de vous et vous êtes presque sur d'avoir vu la Marque des Ténèbre tatoué sur son bras gauche. Que faire? Ces deux hommes sont surement des Mangemorts et ils doivent probablement préparer un mauvais coup ! Vous jetez un coup d'oeil au comptoir pour voir si quelqu'un les a également remarqué. Seulement, ce n'est pas le cas, les membres du ministère présent bavardent joyeusement en buvant leur bière au beurre. Qu'allez-vous faire?

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N'écoutant que mon courage, je pose la Gazette du sorcier sur la table où je m'étais assise pour déguster ma Bière au beurre. Je pose également mon verre et suit le mystérieux jeune homme. Heureusement, la table des hommes qui avaient attiré mon attention est juste à côté de la porte des toilettes. Je fais comme si je vais au toilette et jette un regard en biais aux hommes. Je regarde vers leurs bras pour vérifier que j'ai bien vu et que je n'ai pas tout simplement tout inventé avec mon imagination débordante. J'essaie de regarder mais je n'arrive pas à focaliser mon attention et je ne peux voir si ils possèdent ou non la marque des Ténèbres. J'essaie de regarder alors avec plus d'attention à travers la vitre des toilettes mais cela est risqué car si l'un des deux me voit les épier et qu'ils sont réellement des Mangemorts, je risque d'être en réel danger. Je regarde donc avec beaucoup d'attention mais en vitesse leurs poignets. J'aperçois alors la marque tant redouté et je sors en vitesse grand V des toilettes. Je dus toutefois réfréner ma peur et ma vitesse car je risquais de me faire remarquer. Je me ruais vers les employés du Ministère et essayait de leur expliquer d'une manière très simple et en parlant à voix basse car si jamais il advenait que les hommes mystérieux nous entendent, peut-être qu'une bagarre risquerait d'exploser en plein bar! Les employés m'écoutaient au début avec attention puis se regardèrent. Ils passèrent tout comme moi vers les hommes afin de vérifier si ils étaient ou non des Mangemorts et je ne sus pas ce qui se déroula mais ce dont je suis sûre, c'est que tout d'un coup, je sentis un sortilège de mort passer au-dessus de ma tête et je me ruais sous la table où était toujours posé mon journal et ma tasse. Je n'avais pas eu le temps de réfléchir plus que ça lorsque je vis des jambes passer et marcher sans s'arrêter. La porte des Trois Balais s'ouvrir et se refermer puis je n'ai pas pu en supporter plus et je me suis évanouie sous la table.

Cette sortie à Pré-au-Lard finissait merveilleusement bien. Ma bande s'était installée au Trois-Balais pour prendre un verre et discuter de cette folle journée. En fait, la journée avait été surtout folle pour moi. C'était ma première visite à Pré-au-Lard, et, ayant tendance à m'enflammer pour peu de choses, j'avais trainé mes amis dans tous les endroits possibles et imaginables. J'avais découvert Honeydukes, que nous n'aviions pas au Paris sorcier, et d'autres magasins à l'ambiance très british si différents de ceux que je connaissais.
A Paris, les magasins étaient plutôt rafinnés, vous ne risquiiez pas de tomber sur des bonbons parfumés au poivre et en forme de marque des Mangemorts.
Bref.
Nous nous trouviions au Trois-Balais et j'avais commandé un coktail au fruits exotiques, le tout mélé avec de la Vodka. Une boisson sûrement moldue, mais la serveuse s'obstinait à dire que c'était elle qui avat crée la recette.
-"Si vous le dites." avais-je simplement répondu, lorsequ'elle eut fini d'exposer les longues nuits blanches durant lesquelles elle avait longuement réfléchi à cette boisson au goût divin, je l'admettais.
Au bout de deux heures et quelques verres nous étions un peu pompettes et certaines de mes amies me demandèrent :
-"T'es sûre que tu veux pas rentrer avec nous, Hope ? "

Elles avaient même l'air un peu inquiètes. Quesqu'elles croyaient ? Que j'allais me saouler comme je sais pas quoi, et faire un striptease au milieu des tables ? Bref, je les rassurai et elles rentrèrent. Ne restaient plus que moi, Nick, un camarade Gryffondor et Poppy, sa petite amie Serdaigle. Une fille sage en général mais que l'alcool avait décoincée.
Leur conversation, dans laquelle les mots "mon amour", "mon coeur", et "ma vélane enchanteresse" revenaient souvent, et qui était ponctuée de longs baisers langoureux començait à me lasser.
J'attrapai donc un exemplaire de la Gazette du Sorcier qui gisait sur la table, abandonné à son triste sort. Je l'attrapai pour lire les dernières nouvelles lorseque je remarquai l'homme.
Il était assis, au fond du pub. Vêtu de vêtements dans les tons gris il aurait pu passer inaperçu si il n'avait pas l'air si anxieux et si il ne tenait pas son journal à l'envers. Et surtout, je ne l'aurais pas remarqué si il ne l'abaissait pas de temps à autre pour me fixer.
*Oh, mon Dieu. Un fichu desaxé*
L'alcool commençait à embrumer mon esprit. 5 verres de Vodka, même mélangés à du jus de fruits, font toujours leurs petits effets. Tout d'un coup, un second homme entra en coup de vent dans le pub. Lui aussi aurait pu paraître anodin, si, quand la manche de son sweat avait glissée, je n'avais pas cru apercevoir n tatouage en forme de serpent. La marque des ténèbres. L'homme surprit mon regard et remonta sa manche. Et il rejoignit l'autre. Il s'installa à sa table et commença à me fixer avec son "ami".
Soudain, j'entendis une voix dans ma tête :
*Hope ? Tu vas sortir du pub, lentement et aller dans la ruelle de gauche. Et tu nous y attendra sagement d'accord ?*

J'étais bourée. Définitivement. Mais quelque chose, ou quelqu'un prenait le contôle de mon corps. Et me forçait à me lever.
-"Ben Hoppy ? Tu veux pas un pétard ?" me demanda Nick.
-"Non, répondis-je, la voix pâteuse. Je me casse."
Il ne me répondit pas; il avait repris sa séance de baiser avec... Comment s'appelait-elle, déjà ? Aucune importance. D'ici quelques minutes, je serai aux mains des Mangemorts...
Je sortis du pub et risquai un oeil derrière moi : les deux hommes me suivaient. Je tournai à gauche, dans la ruelle, sans pouvoir m'en empêcher. Impossible de crier. Les deux complices débarquèrent quelques instants plus tard.
-Salut, Hoppy. dit celui qui portait la marque. Ce qu'on va te faire dans quelques minutes n'a rien de personnel, tu sais.-Rhooh, mais je m'en doute, espèce d'imbécile encapuchonné. Vous êtes des foutus Mangemorts ?
Au moins, je n'avais rien perdu de mon répondant.
-Tu as de la répartie, petite, s'extasia l'encapuchonné. Mais ça ne te servira à rien. Pour répondre à ta question, nous sommes justes des petits spécialistes en affaires illégalesque ton papa chéri a contrariés. Il n'a pas écouté nos menaces, nous allons donc utiliser des arguments plus... percutants, si tu vois ce que je veux dire, Hoppy. -Et quels sont ces arguments percutants, messieurs les génies du crime ? ne pus-je m'empêcher de ricaner.
-Il veut dire qu'on va t'éventrer et qu'on va utiliser tes tripes pour écrire un message à ton fichu père. menaça-celui qui n'avait pas encore parlé.
-En effet, on peut dire que c'est, euh... percutant, comme vous dîtes.

L'adrénaline avait pris la place de l'alcool dans mon corps.Je me mis à réfléchir : les deux hommes ne ressemblaient pas au cliché armoire à glace sans cerveau. Ils étaient alertes et vifs. Mais ce n'étaient pas des Mangemorts; j'avais donc une chance infime de leur échapper. Et que j'allais saisir.
D'un coup, j'enfonçais mes doigts dans les yeux de mon adversaire le plus proche c'est à dire l'encapuchonné et lui lançai un sortilège que l'on apprennait en 4ème année à BeauxBatôns : le sortilège de peur. Quelque soit sa phobie, elle s'infiltrerait dans son esprit et l'effrayerait au plus au point.
-Effrayius... sussurai-je.

L'encapuchonné, qui m'avait regardé bouche bée quand je lui avais mis mes doigts dans ses yeux, se mit à crier et à courir dans tous les sens :
-" Des clowns... Des clowns!!!!" en hurlant tel un cochon que 'on égorge.
1-0 pour moi.
-"T'es mal barré, le génie du mal ! asticotai-je celui qui restait.
-"Espèce de peste." cracha-t-il avaec un calme olympien.
Et il me lança le sortilège de douleur, qui m'atteignit entre les côtes. Je dus me mordre les lèvres pour ne pas crier. Puis il me gifla à toute volée et ma tête heurta le mur. Il me fixai, je le fixai, le tmps semblait s'être arrêté. Quand, tout d'un coup, je lui lançai un maléfice de Jambe en coton. L'homme titubai, je n'attendis pas qu'il neutralise le sort; je m'étais enfuie en courant, en criant à mon tour comme un cochon qu'on égorgeait. Toute ma dignité s'était envolée. J'étais prise d'une euphorie qui donnait l'impression de voler, quand e rentrai la tête le première dans les employés du Ministère. Doux Jésus.
Le plus impressionnant, un noir à la carrure d'armoire à glace, me demanda d'une voix paternelle :
-"Que t'es t-il arrivé, ma petite" ?
-"Je... Je me suis faite agressée..."Vu les regards qu'ils ont échangés en voyant mon tee-shirt déchiré et en entendant ma voix pâteuse je n'aurai peut-être pas du répondre ça. M'enfin. Quelle folle journeé.