Grand Jeu Poudlard : Sujet 1

Il y a des cours plus ou moins intéressant mais alors franchement, on se demande bien pourquoi ils ont inventé cette matière nommée Soin aux créatures magique ? Il n’y a rien de plus ennuyant, si peut être divination qui était de plus loin le cours le plus inutile donné dans ce château. Mais bon il fallait bien y aller de temps en temps. Ce n’est pas d’un très grand entrain mais Jules se prépara et se dirigea vers la forêt interdite. Il n’était pas très en avance, il n’y avait plus personne dans le château ou en tout cas dans le grand hall. Le jeune Khazars souffla un grand coup avant de poser le pied sur le sol. Au même moment, un bruissement d’ailes se fit entendre, et un vieil hibou noir s’approcha dangereusement de lui. Il se décala d’un pas pour laisser la pauvre bête s’écraser sur le bas de la dernière marche des grands escaliers de Poudlard. Il le regarda désolé et se baissa pour ramasser le rouleau qu’il tenait dans son bec. « Il faut vraiment que Poudlard réinvestisse dans ses hiboux… ». Il ouvrit la lettre tout en continuant son chemin, le hiboux sur son bras droit.

« Rendez vous à 11 : 00 pm dans la salle des trophées. »

Alors là c’était vraiment étrange, qui pouvait lui donner un rendez vous à cette heure là et surtout en anonyme dans une salle plutôt fréquenté par les préfets. Il arriva face à son prof de soin aux créatures qui tapait du pied en le voyant trainer. Il ne suivit rien au cours, comme d’habitude mais réfléchissait plutôt sur le destinataire secret de cette lettre. Cela devait être une fille vu son écriture mais pourquoi voudrait elle le voir à cette heure ? Ce n’est as bien difficile de parler à quelqu’un face à face, et ce n’est pas comme si les coins isolés étaient rares dans le château donc il n’y avait pas d’excuse, cela devait encore être quelqu’un qui n’a pas beaucoup de trempe. Il entendit vaguement des camarades parler du discours de Rita Skeeter le soir d’avant sur les couvres feu, mais il s’en fichait un peu. Ce n’est pas comme s’il avait l’habitude de sortir dans la nuit. Il le faisait presque plus souvent que les préfets pour les rondes.

Le soir venu, il attendit l’heure indiquée sur le bout de papier, il n’allait pas non plus arriver en avance, ce n’était pas un rendez vous romantique ! Il reprit le même chemin que le matin, mais en jogging cette fois, il n’avait pas envie de s’habiller mais cela lui allait tout de même parfaitement. Il arriva dans le grand hall, et vit de la lumière dans la salle des trophées. Une ombre passa derrière lui et il eut le même réflexe que la personne qui se trouvait derrière lui. Il sortit sa baguette d’un coup de main et se retrouva nez à nez avec un préfet de cinquième année mais aussi de Gryffondor. Il leva un sourcil et sourit. « Tu ne vas tout de même pas enlever des points à quelqu’un de ta maison ? ». Son regard se faisait pesant, et en face l’étudiant se tassait un peu. Il devait savoir qu’il ne faisait pas le poids contre un septième année et encore moins contre Jules. Il tenta de froncer les sourcils. « Non mais je peux te renvoyer dans notre dortoir ! » « D’accord, j’y retourne dans quelques temps, mais d’abord tu es gentil, tu me laisses faire ce que j’ai à faire. ». Il abaissa la baguette du jeune homme face à lui et lui tourna le dos sans faire attention à lui.

Quand il arriva dans la pièce celle-ci était vide. Elle ne le resta pas réellement longtemps. Uns sorte de horde de fille se ramena rapidement dans le centre de la salle en paillant. Elles étaient entre la première et cinquième année, il fallait croire que l’on gagnait en dignité à partir de la sixième année… Il fut directement fatigué en les voyant toute agglutiné comme des abeilles devant leur reine alors qu’il n’avait rien fait et encore moins demandé. Au bout d’un moment, là où il était près à partir, un filé ce fit dans le petit troupeau et un nain apparut. Ce n’était pas un vrai nain plutôt un gars inconnu de deuxième année qui devait faire la moitié de la taille de Jules. Ils se regardèrent pendant une trentaine de secondes, Jules avec un regard de dédain et l’autre avec un regard d’envie qui faisait plutôt flipper…

« Mais qu’est-ce que vous me voulez à la fin ? » « Ca ne ce voit pas Jules ? On veut te montrer que tu as du soutient, et plein de personnes qui t’aiment. » « C’est une blague ?! Vous vous fichez de moi là ? Vous me faîtes descendre en pleine nuit, enfin plutôt vous risquez tous de vous faire prendre pour ça ? ». Il éclata de rire, sa journée était vraiment terriblement pourrie. Il était en train de se retourner pour quitter son assemblée mais la petite main boudinée du garçon le rattrapa. Le problème c’est que le jeune Khazars n’aime pas être retenu, sa journée avait été horrible et le garçon aurait surement du s’abstenir. Le jeune Gryffondor se retourna et ses yeux lancèrent presque des éclairs aux garçons. « Nous voulons juste te parler Jules… » « Alors faîtes le comme des grands, dans un endroit civilisé et dans la journée, vous ne devait surement pas le savoir mais mes nuits sont plus que courtes, j’aimerais donc en profiter lorsque je peux, compris ? ». Il aurait pu, ils les auraient tué du regard. Il se re-retourna mais la prise du deuxième année se resserra. Jules ne le fit pas exprès mais son geste se fit seul. Il balança le garçon qui atterrit sur une rangée de trophées. Les larmes aux yeux, le garçon fixait celui qui était surement son idole.

« C’est pas possible ?! On vous a élevé où ? Vous ne savez pas qu’on ne retient pas quelqu’un contre sa volonté ? Ça vous arrive parfois de réfléchir un peu avec vos têtes de troll ? ». Les yeux de tous s’agrandir, ils idolâtraient presque ce garçon et il venait presque les traiter de moins que rien. Aucun d’entre eux ne comprenait, jusqu’à ce qu’une demoiselle s’avança et ouvrit la bouche. « Alors c’est vrai ce que l’on dit ? » Le regard de Jules l’obligea à continuer. « Que… Que tu es un loup garou ? ». Il partit dans un rire nerveux. Mon dieu ! Ils n’étaient pas si loin de la vérité ! Si seulement ils savaient… « Taisez vous bande d’elfe de maison. Vous savez quoi, vous êtes bien trop jeune pour trainer à cette heure ci dans le château, retournez tous à vos dortoirs sinon je vais devoir appeler le préfet, ou peut être vos mamans ? Allez oust. ». Cette fois-ci il partit de la pièce sans aucun bruit derrière lui. Ses mains tremblaient et il avait un mal de crâne immense. Pourquoi n'avait-il pas gentiment écouté son préfets? Pourquoi ces gamins se sentaient-ils obligés de faire ça ? Pourquoi l’obligeaient-ils à révéler sa véritable nature, il n’était pas un vrai loup garou, mais le sang d’un loup coulait dans ses veines, il ne le supportait pas mais si son fan club si mettait aussi, ce n’était tout simplement plus possible. Il se coucha sans se déshabiller, et encore une fois, il ne réussit pas à dormir, se disant que finalement, être un véritable loup garou, serait revenu au même…