Le Célèbre Bal D'Automne...

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J'étais encore toute excitée au fait de me rendre à ce fameux bal d'automne. Les bals étaient sans nul doute les évènements où j'étais le plus à l'aise. J'appréciais danser, comme toute fille qui se respecte. J'apprécie grandement de revêtir une belle robe et des chaussures à talons. J'aime quand tout le monde me regarde et j'adore plaire aux gens. Autant physiquement que moralement. Pour ce fameux évènement, j'avais décidé depuis l'annonce de revêtir ma fameuse robe bustier violette et mes chaussures à talons aiguilles de la même coloris. La robe moulait ma taille de guêpe et allait à merveille avec mes jambes fines. Le Bal ne se déroulait autre que dans la Salle de Bal, au rez-de-chaussée. Je fis un détour par les toilettes avant de me rendre au bal.
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J'avais mon fond de teint, mon fard à paupière, mon gloss et mon mascara dans mon sac à main. Je les étalais sur le lavabo et les appliquais avec soin sur mon visage. Je vérifiais que tout allait bien. Que j'étais parfaite. Etant totalement satisfaite, je rangeais mon matériel et partait. Je descendis les escaliers avec hâte. Quand j'arrivais, j'étais la première. Je n'avais point eu le loisir d'inviter quelqu'un mais je trouverais bien un cavalier quand les garçons arriveront. Je ne m'en inquiétais point trop et, de toute façon, même sans cavalier, je pourrais toujours danser seule. La musique était déjà lancée et j'en profitais en tournoyant sur moi-même. Mes pieds survolaient le sol et dès qu'ils touchaient le sol. C'était avec grâce et souplesse. Mon corps se mouvait avec lenteur sur la piste de danse. Un buffet avait été dressé. Ayant assez dansé, la soif me tenailla et je saisis un verre rempli de jus de citrouille que je vidais aussitôt. Etant désaltéré, je retournais sur la piste et continuais de danser en attendant que des élèves arrivent et me tiennent compagnie.

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Le Bal d'Automne. Et quand les élèves et les professeurs (les filles en particulier) prononçaient ce nom, o sentait les majuscules dans leurs voix. Et on les sentait bien. Il y a deux semaines, Rita Skeeter (quelle idée d'avoir un nom pareil) avait annoncé qu'il y aurait un bal. Et, depuis, tout le monde était excité comme des gobelins lors d'un braquage de banque. Incontrôlables. Et moi aussi, j'étais excitée. Comme une puce. Non, franchement ça me donnait l'occasion d'étrenner ma petite robe noire vintage, très classe. J'adorais les boutiques moldues bien mieux que celles des sorciers qui étaient bien trop, euh... Spéciales.

Le bal commençait à 20h00 et il était 18 H 00. Il fallait me doucher, me laver les cheveux. Une fois cela expédié, je commençai à me maquiller et me coiffer. Je décidai de laisser mes cheveux laches; ils étaient incoiffables. Je me les bouclai, puis passai au maquillage. Pour ça, il fallait garder la main légère. L'effet pot de peinture n'était pas une option, il était tout simplement verboten. Je me mis mon mascara effet faux cils puis traçai le célèbre trait de liner à la Audrey Hepburn très oeil de biche. Et très magnifique aussi. Je m'aspergeai légèrement de mon parfum préféré Le numéro 5. Indémodable.

-" Je ne mets que ça pour dormir..." chuchotai-je d'un ton savamment provocateur et séduisant.
Je pouffai de rire, tout en espérant que les autres 5 ème année qui partageaient mon dortoir ne m'avaient pas entendue. On était potes, mais il ne valait mieux pas qu'elles s'imaginent que je sois atteinte de Super-Démence. Ma vie sociale risquait d'en prendre un sacré coup.

Une fois préparée et m'apercevant que j'étais en retard je me hâtai vers la Salle de Bal avec Lisa (une fille de mon dortoir). Nous fîmes une entrée spectaculaire que malheuresement peu de personnes virent. Oui, car elle avait un boa rose fluo à pailletes multicolores et une robe qui changeait de couleur à chaque minute qui passait. Quelques premières année la regardaient les yeux ronds et la bouche grande ouverte. Certains avaient même quelques morceaux de tarte à la citrouille qui dépassaient dangereusement. Nous nous arrêtâmes quelques secondes pour leur faire profiter de notre chicissime classe puis on continua en ricanant jusqu' à la piste de danse. Je soupirai de bonheur décidément, j'adorais les soirées.

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Pourquoi toujours des bals ? Franchement, ce n’est pas comme si ils en faisaient tout le temps. Le bal de rentrée, le bal de noël, le bal d’automne, le bal de pâque, le bal de printemps et le bal de fin d’année. Juste ça, ils ne pensaient pas que c’était un peu trop lourd à digérer pour certains ? Franchement, il n’y a rien de plus simpliste et féministe qu’un bal. Qui aurait envie de danser pendant des heures parfois avec une fille qu’on ne connaît presque pas ? Là je ne vois que des filles ou des pédales mais bon, chacun son choix. Le plus horrible c’est que si nous n’y allons pas et bien c’est assez simple, on s’ennuie comme des rats morts. Donc forcément, tout le monde rentre dans le vieux jeu du bal. J’ai même vu des gars qui habituellement revendiquent leur virilité, demandé à des demoiselles de les accompagner au bal. Rien de plus moldus. Mais bon, il faut parfois faire des efforts et cette fois-ci je devais vraiment en faire.

Dans la salle rouge et or, tout le monde s’agitait, les filles hululaient presque comme les hiboux dans la volière. Les premières années étaient encore plus folles, mais les autres étaient aussi très fortes dans la matière. Il regarda le va et viens des élèves durant un bon moment, sortant parfois la tête de son bouquin. Il se leva une heure avant l’heure d’ouverture du bal, et alla se préparer. Il portait un costard extrêmement classe qui lui allait à merveille. Il descendit doucement, alors que le bal avait déjà commençait depuis une bonne demi-heure, mais bon, il n’allait pas se dépêcher pour quelque chose qui ne l’attirait pas réellement. Il n’aimait pas vraiment danser, non pas qu’il ne sache pas bien au contraire, mais ce n’était pas sa passion tout simplement.

La salle était bondée, et plutôt bien décorée. Les couleurs de l’automne trônaient de partout donnant une impression d’être dehors. Ils avaient même ramené des arbres dans la salle pour faire réaliste. La seule chose qu’il ne pouvait pas critiquer était bien leur talent décoratif. Il y avait des filles et finalement pas mal de garçons. Les couleurs n’étaient pas toujours assorties comme un couple où la fille était en rose et le gars en rouge, ou même du jaune avec du bleu, bref pas mal de gens avec peu de goût. Mais cela était plutôt pas mal, au moins il aurait quelque chose pour s’occuper. Il se dirigea vers le buffet et se servit d’un verre de bierreaubeurre s’étonnant au passage qu’il y en ai dans une soirée organisé par l’école.

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Je sais, les bals n'étaient plus de mon âge, mais rien ne m'empêchait de participer quand même à cette fête non ? J'avais corrigé mes copies et avaient revêtu une robe blanche avec un décolleté plongeant. J'avais dû choisir cette tenue osée car je n'avais plus rien d'autres étant donné le fait que mes autres robes étaient restés chez moi. J'avais coiffé mes cheveux en une couette en quelque sorte. J'avais fardé mes yeux d'un mascara et d'un crayon. J'avais appliqué un rouge à lèvre et du fond de teint. J'espérais que les élèves ne se feraient pas d'idée en voyant ma tenue quoique un peu ''sexy''. J'avais également chaussé des escarpins ce qui me grandissait. Quand je m'y rendais, je vis un jeune sorcier me regarder avec surprise et intérêt mais détourna vite le regard quand il vit le regard furieux que je lui adressais. Je partais alors en direction de la salle de bal mais je sentais toujours son regard me vriller le dos. Je n'aurais vraiment pas dû vêtir cette robe osée et je regrettais de ne pas avoir juste enfilé un jean et un haut simple. Mais, il était trop tard pour regretter cette tenue car j'étais à présent devant les lourdes portes en bois. Je les passais alors après avoir soufflé un bon coup et m'étais aussitôt dirigée vers un fauteuil. Je sentais bien tous les regards ébahis et surpris qui me suivaient. Quelques-uns étaient même plus osés. Je baissais les yeux et faisais comme si de rien n'était. Je m'assis alors et regardais les jeunes se trémousser sur les pistes de danse et certains s'éloigner et se peloter. Je regrettais le temps où j'avais été à leur place car il était à présent loin... J'étais mariée, mais je me laissais toutefois séduire par quelques beaux sorciers tout en les faisant comprendre que c'était juste un simple et pur flirt. Je voyais les élèves valser et j'étais heureuse que les garçons soient toujours aussi gentleman car la plupart faisaient une révérence et baisait la main de leurs cavalières.

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Je vis que plein de personnes étaient arrivés que je connaissais, dont Jules. Il me fit l'effet d'un martyr et je sus qu'il n'était pas heureux d'être ici. Il sembla pourtant apprécier la bière au beurre qu'il buvait et regardait tous les autres valser autour de lui. Moi, j'avais cessé un moment pour me reposer. J'avais profité de ce moment de repos et où j'étais près du buffet pour parler à Jules. Je regardais autour de moi et aperçut la professeur de sortilèges qui était venue au bal chose étonnante et je ne fus pas la seule à être surprise de cette apparition. Nous eûmes à peine le temps de discuter qu'un jeune homme arriva et fit une petite révérence en me tendant la main. Une invitation à danser je suppose. Je prenais sa main et adressais un sourire d'excuse à Jules. Je partis donc avec le jeune sorcier pour danser. C'était le premier de la soirée qui m'invitait et j'étais plutôt flattée d'autant plus qu'il était plutôt beau garçon... Je chassais mes pensées et essayais plutôt de me concentrer sur mes pieds pour dire de ne pas avoir l'air bête s'il advenait que je lui écrase un orteil, chose qui était peu probable, car j'avais hérité du talent de ma mère qui était vélane, mais je préférais tout de même garder les yeux sur mes pieds. Il me sourit et je lui rendis son sourire sans pour autant avoir rougi et j'étais sûre d'avoir à présent la coloris d'une tomate. Je détournais la tête, essayant de cacher ma rougeur, et puis pour ne pas avoir l'air bête d'agir ainsi, je lui fis face de nouveau. Je n'avais de toute façon aucune raison d'être gênée car j'avais le droit de rougir sous l'effet d'un compliment non ? Je lui demandais alors d'une voix interrogative :

- Mais, je ne sais même pas ton prénom. Comment t'appelles-tu ? J'aimerais savoir le nom de la personne avec qui je valse.

J'attendis avec anxiété qu'il me réponde.

Hors RPG : J'ai créé le jeune sorcier et si quelqu'un veut l'incarner, j'en serais ravie.

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Tout le monde parlait du bal d’Automne de ce soir. Les filles ne se sentaient plus chez les Serpentards. Toutes avaient hâte de s’y rendre et de danser encore et encore. Beaucoup pensaient aux garçons. Il n’y avait rien de plus dégradant pour le sexe féminin que ses poules caquetantes. Je ne me mêlais pas à elles, ne voulant pas être assimilée à cela. Elles parlaient fort, riaient aux éclats.. Quel vacarme. J’eu du mal à trouver un endroit calme pour me préparer. Autant l’attitude de ces filles m’exaspéraient autant me rendre au bal ne posait pas de problème particulier. Je l’envisageais comme une soirée sympathique et festive. Je revêtis ma belle et longue robe blanche et argent. Je relevais mes cheveux blonds en un chignon plutôt classe. Je maquillais mes yeux de noir et d’argent pour faire ressortir mes prunelles bleutées, un peu de rose sur mes joues, quelques gouttes de parfum. Une fois entièrement prête, je sortis de mon coin tranquille. Il n’y avait plus personne dans les dortoirs des filles. Je jetais un coup d’œil vers l’horloge, j’avais déjà une bonne demi heure de retard. Il était temps de rejoindre les autres.

Je m’engageais dans les couloirs, je n’étais pas dans les dernières, il y avait plein de personne qui se hâtaient vers la salle de bal, certains courant dans les escaliers jusqu’au deuxième étage. Pour ma part, je prenais tout mon temps pour me rendre jusqu’à la fameuse salle. Les portes étaient grandes ouvertes, il y avait énormément de monde déjà. Beaucoup dansaient aux bras de leurs partenaires. La décoration était fabuleuse, les robes plus somptueuse les unes que les autres. C’était un amas de couleurs de toutes sortes. Les couleurs chaudes dominants largement l’espace. Il y avait même de grands arbres aux feuilles jaunis. C’était tout simplement grandiose, comme Poudlard d’ailleurs. J’essayais de repérer des gens que je pouvais connaître. Mais de là où j’étais je ne voyais pas assez bien. Alors comme beaucoup de gens je crois je me dirigeais vers le buffet en balayant la salle du regard et alors que je n’étais plus qu’à quelques mètre du buffet je repérais Jules. Derechef un petit sourire en coin apparu sur mes lèvres, je me faufilais entre les gens pour arriver à côté de lui.

Comment fais-tu pour être encore seul près du buffet, tu m’expliques ?

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Je rectifie ce que je pensais il y a une demi-heure Vous savez, quand j'étais ecxitée comme une puce ? Et bien, en fait, ça n'en valait pas la peine. Qu'est-ce qu'on s'ennuie dans ce fichu bal... Je pensais qu'il y aurait de l'ambiance . Et bien, je m'étais lourdement trompée. Très lourdement.
J'avais bien vu Jules au buffet, tel un martyr, sirotant une bierre au beurre, un air d'ennui royal sur le visage Comme je me sentais envahie d'une grande bonté, j'allais lui parler quand je vis Opium s'avançant vers lui, un sourire plaqué sur ses lèvres. Je décidai de les laisser seuls. Ils le méritaient bien.

Je soupirai; pourquoi ne ressemblai-je pas à Opium ? Un prénom stylé, grande, mince, des yeux envoutants (ils l'étaient sûrement) , des cheveux blonds, séduisante... Et moi ? Petite, pulpeuse, des yeux bêtements marrons, charmante, un peu (même beaucoup) drageuse, mais je n'étais pas une femme fatale .
Les hommes n'aiment pas les femmes drôles, Hope , me répétai ma mère. Ma mère. Actrice, belle, riche, me donnant autant d'argent dont j'avais envie pour donner l'illusion qu'elle s'occupait de moi.
Mes pensées repartirent vers Jules. Une sorte de... frère. Le frère que j'avais eu, mais je n'avais plus. Nous nous disputions comme deux membres d'une famille et nous nous reconcilions tels quels. Une complicité fraternelle malgrès nos caractères opposés.

Quelques garçons m'invitèrent à danser, j'en rembarrai certains, pour d'autres j'acceptai. Mais j'attendais quelqu'un qui ferait vraiment bouger la soirée. Car je m'ennuyais toujours autant.

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Il y avait plusieurs têtes connus comme Hope qui le regardait parfois même comme s’il était une bête de foire, en même temps c’est ce qu’il avait l’impression d’être à ce moment là du bal. Lilas vint lui parler pendant un petit moment mais parti pour quelqu’un qui danserais vu que Jules n’avait vraiment pas l’air décidé. Puis il vit Hope s’approchait de lui, ce qui lui arracha un sourire, elle était super ravie qu’il y est un bal, elle en avait parlé pendant toute la semaine comme s’il allait être l’évènement de l’année, mais bien sur, il est en plein milieu de l’année, on ne fête rien, donc il ne peut qu’être ennuyeux. Ou peut être pas, la jeune fille se stoppa pile au moment où une tête blonde vint à lui. Son sourire se fit encore plus grand. Opium était venue, la soirée allait peut être être sauvée. Elle était vêtue d’une superbe robe argentée qui rappelait bien sa maison, elle était plutôt forte pour jouer à la parfaite serpentarde et encore plus pour jouer à la femme fatal.

« Comment fais-tu pour être encore seul près du buffet, tu m’expliques ? », Comment ça encore ? Bon d’accord, il avait tendance à ne pas être le gars de la foule, il n’était pas du tout le gars qui se montrait tout seul du doigt pour qu’on le remarque, il faut dire que parfois il n’avait pas besoin de le faire, les autres le faisait pour lui. « Mmmmh, et bien tu veux une vraie ou fausse explication ? En tout cas les deux viendront au faite que ce bal est minable. ». Il avait l’impression que plus il le pensait, plus le bal le devenait. Hope avait maintenant l’air de s’ennuyait ce qui lui fit un peu de peine, et plein de demoiselle s’arrêtaient de danser. « Tu veux peut être un truc à boire ? ». Entre Opium et lui c’était assez spéciale depuis leur première année, depuis le jour où elle avait vu qu’il ne faisait pas semblant d’être à demi-serpentard et où il l’avait rembarré. Depuis ils le faisaient quand il le pouvait, un jeu s’était installé entre eux du genre cap ou pas cap, et c’était plutôt amusant à des moments. Il avait un vieux tic lorsqu'il portait une cravate et celui-ci revenait maintenant. Il ne pouvait s'empêcher de la remettre en place, franchement, qui croirait que c'est agréable à porter ce genre de truc, hein?

» Comme je l'ai dit, un jour je serai célèbre, mais en attendant, je suis coincé au collège ❦ Snow