Retrouvailles! [Vanille et Albus]

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Vendredi soir....ça faisait quatre jours que Vanille n'avait pas vu Albus. Pourtant, ce soir elle était de très bonne humeur. La semaine était terminée...c'était donc une bonne nouvelle. En plus elle revenait de chez Hagrid où elle avait passé un très bon moment. Elle s'était occupé des animaux avec lui et ils avaient, encore une fois, parlé de dragons. Il lui avait prêté un livre sur les créatures de l'eau qu'elle tenait dans le bras. Et puis, le lendemain, elle avait prévu une sortie avec son amie Brintany. Et enfin, toute la semaine, elle avait croisé Albus dans les couloirs ou même en cours. Et bien qu'ils ne se soient pas parlé et avaient tous les deux fait comme s'il ne se passait rien, il avait toujours répondu à ses sourires. Timidement certes, mais ils étaient tous sincères. Alors ça remplissait le coeur de Vanille de bonheur! En cette fin de journée, elle sautillait donc joyeusement vers le château. Elle espérait pouvoir voir Albus dimanche. Elle souriait comme toujours. Puis, elle se stoppa net. Du coin de l'oeil, elle pensait avoir aperçut....mais oui! Elle se retourna et c'était bien Albus! Il était appuyé contre un arbre dans le parc. Et, il l'avait vu aussi. Alors, toute heureuse, elle eut envie de courir vers lui. Mais, elle se retint et marcha tranquillement vers lui. Il ne fallait pas éveiller les soupçons tant qu'Albus n'était pas décidé à ce que ça se sache. Plus elle avançait, plus son sourire s'élargissait. En arrivant devant lui, son regard brilla d'amour et d'admiration. Comment un tel garçon pouvait vouloir d'elle? Aujourd'hui elle n'avait pas attaché ses cheveux. C'était rare mais ça arrivait. Et comme ils volaient avec le vent, elle replaça une mèche derrière son oreille. Si elle avait suivit son impulsion, elle se serait immédiatement emparé de ses lèvre. Mais il y avait du monde autour et elle ne voulait pas le mettre mal à l'aise. Alors, en se mordillant la lèvre inférieure, elle se contenta de lui dire, sans quitter son sourire:

"Bonjour Albus. Comment vas tu?"

Elle continuait de le regarder et elle leva les yeux dans les yeux, lui lançant un regard intense:

"On n'a pas trop eu l'occasion de se voir cette semaine..."

Les cours de la semaines avaient pris fin. Comme d'habitude, je n'étais spécialement enchanté, mais ce n'était pas à cause de cela. Ce matin, je mettais réveillé patraque. Je devais sûrement avoir attraper un coup de froid parce que j'avais la gorge nouée, et j'avais le cerveau en compote. Bon, comme d'habitude, j'avais beaucoup de mal à aller à l'infirmerie, comme si j'avais quelque chose à prouver en étant fort, en prenant sur moi. Ce n'était pas que depuis Poudlard que j'étais comme ça. Déjà petit, je ne disais jamais à mes parents que je me sentais pas bien.
J'avais froid déjà à l'intérieur, mais pour une raison que je ne comprenais pas moi-même, je m'étais dirigé dehors après les cours. Avant tous, j'avais été chercher un épais manteau en plus de mon sweat pour plus me couvrir. Ah oui... voilà pourquoi je voulais tant sortir ! Je savais qu'à cette heure, mon frère avait un entrainement de Quidditch, et je voulais aller le voir. Ça faisait un moment qu'on avait pas discuté, et dans ma naïveté j'oubliais à chaque fois qu'il allait trouver quelque chose pour me chambrer. Enfin... ce n'était pas grave ! J'étais son petit frère, et comme tout petite frère digne de ce nom, j'avais énormément d'admiration pour l'ainé de ma famille. Malheureusement, je sentis le froid me brûler le visage et me rendre de plus en plus mal dès que je quittais le Hall.
J'aurais sûrement dû abandonner mon idée, mais je le fis pas. Je m'avançai dans le froid, mes deux mains serrant mon écharpe avec force contre mon visage, malgré mes tremblements. Je m'avançai comme à l'aveuglette préférant quelques fois fermer les yeux dans l'idée de calmer mes maux de tête. Malgré tout mes efforts, j'avais fini par abandonner en m'adossant à un arbre. J'avais lancé à haute voix, mais comme dans un murmure que je voulais juste me reposer un peu avant de continuer jusqu'au terrain de Quidditch, mais au fond de moi, je savais que je ne pourrais pas aller plus loin. Je me laissais glisser contre l'arbre pour m'assoir sur le sol dur et froid, jusqu'au moment où je vis une tête blonde, plus souriante que jamais courir vers moi. Ainsi, je me relevai le plus vite possible pour l'accueillir.

" Bonjour Albus. Comment vas tu ? "

Vanille n'avait pas attaché ses cheveux aujourd'hui, ce qui était étonnant, mais ça lui allait bien. C'était donc, malgré ma tête qui était sur le point d'exploser, que je lui souriais un léger sourire, comme à mon habitude.

" Ca... va... " lançai-je difficilement, la voix cassée et plus grave que d'habitude.

Il serait difficile de ne pas voir que je n'allais pas si bien que ça. Mon visage était pâle et mon teint blafard.

" On n'a pas trop eu l'occasion de se voir cette semaine... "

" Dé...solé. "

Je ne voyais pas trop qu'est-ce que j'aurais pu répondre de plus, puis... je n'étais pas trop en état pour réfléchir. Plusieurs fois, je passai ma main dans mes cheveux pour cacher le fait que je voulais poser ma main froide sur mon front.

" Tu... tu reviens de... où... com-comme ça.. ? " lui demandai-je à la fois gêné et malade, histoire de faire passer mon état.

J'essayai de la regarder dans les yeux malgré le fait que je regardai souvent ma chaussure sous la fatigue de garder ainsi mes yeux ouvert sur le monde, sur la clarté qui me brûlait les yeux accentuant mes maux. Malgré tout, elle était vraiment jolie aujourd'hui.

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Vanille était vraiment très heureuse de le revoir. Mais quand il le leva les yeux sur elle et qu'elle vit son teint blafard, elle commença à s'inquiéter. Puis il prit la parole et chaque souffle semblait le faire souffrir.

" Tu... tu reviens de... où... com-comme ça.. ? "

Elle lui lança un regard en coin et fronça les sourcils. Il baissait souvent la tête et vu la façon dont il s'était couvert avec de sortir Vanille était sûre qu'il était malade. Pourquoi n'allait-il pas à l'infirmerie? Elle leva les yeux au ciel *rah les garçons!*.
Il semblait vraiment très faible alors elle ne voulait pas le laisser discuter. Elle rangea le livre de Hagrid dans son sac tout en prenant la parole:

"J'ai passé un peu de temps avec Hagrid et les hippogriffes. D'ailleurs, Rock m'a griffé sous une impulsion -tu le connais maintenant-donc je vais à l'infirmerie pour me faire soigner. Et tu vas venir avec moi!"

Elle ne mentait pas. Rock l'avait vraiment blessé mais elle n'avait pas prévu d'aller à l'infirmerie pour si peu. D'habitude, elle se soignait elle même car elle avait l'habitude de ce genre de blessure. Mais elle se disait que si elle trouvait un prétexte pour l'y emmener, il la suivrait plus docilement.
Alors, elle lui lança un sourire espiègles qui en disait long sur ses intentions. Même s'il refusait, elle l'emmènerait quand même.

"Allez, viens avec moi."

Sans ce soucis du regard des autres, elle prit délicatement le bras d'Albus et l'obligea à avancer. Elle sentit qu'il n'avait pas beaucoup de forces et le soutint pour l'aider. Elle ne regarda même pas les visages qui se tournaient sur leur passage, la santé d'Albus passant avant tout.
Pour ne pas qu'il y pense à son tour, elle lui lança:

"Tu as intérêt à être rétablit avant le cours de potion! Je ne tiens pas à y aller sans toi."

Et elle lui lança un sourire encourageant. Elle espérait qu'il n'essaie pas de se dérober avant leur arrivée à l'infirmerie si non elle devrait utiliser la magie sur lui. Ce serait dommage quand même. Du coin de l'oeil, elle apreçut Scorpius Malefoy. Aïe! Elle eut comme une boule à l'estomac en se demandant s'ils les avaient remarqués et quelle serait sa réaction. Vanille savait que Albus essayer de lier des liens avec lui. Et elle espéra que leur relation n'allait pas tout gâcher pour Albus.
Pour l'heure, elle préféra se concentrer sur sa destination: l'infirmerie.

Je lui avais posé la question pour faire oublier mon état, mais elle en profita pour trouver un excuse pour m'y emmener. Hm... je n'avais pas spécialement envie d'y aller, surtout pour encore entendre l'infirmière me gronder comme quoi je ne venais jamais quand ça n'allait pas bien, car bien sûr, ce n'était pas la première depuis que j'étais à Poudlard que j'esquivais une occasion pour y aller. Je n'aimais pas spécialement l'ambiance, et d'y rester le temps que ça aille mieux. Mais bon... pour le peu que j'avais, je ne risquai pas d'y rester longtemps, puis, Vanille m'y obligerait de toute façon. D'ailleurs, elle n'attendis pas que je lui réponde :

" Allez, viens avec moi. "

Elle m'attrapa le bras. Il était étonnant de voir, lorsque j'étais malade, la façon que j'avais de me laisser faire malgré que j'étais souvent mal à l'aise avec les autres. Avec les petits yeux que j'avais, on pouvait se douter que je n'étais plus vraiment maître de moi, mais c'était bien que j'étais malade que j'étais le mieux avec les gens, mise à part que je pouvais leur refiler le virus. Inconsciemment, c'était peut-être pour ça que je ne me soignais jamais.
Alors qu'on marchait en direction du Château, elle lança :

" Tu as intérêt à être rétablit avant le cours de potion ! Je ne tiens pas à y aller sans toi. "

" Ohh.. " commençai-je avec un drôle de voix. " Je ne-ne... loupe aucun... cours. "

Ma gorge me tiraillait, me faisant faire des grimaces. Alors que je me sentais plutôt bien en la présence de Vanille, j'avais cette envie perpétuelle d'aller m'endormir. Mais bien sûr, loin de moi d'aller perdre mon temps à ça malgré mon état.
Elle lança un regard plus loin, mais je n'eus pas le courage de voir qui elle avait fixé ainsi. Non, loin de moi d'être jaloux si c'était un garçon qu'elle avait regardé ainsi. Ce n'était pas mon genre ! Vous auriez dû vous en rendre compte... enfin... j'avais de drôle de pensées quand même quand j'étais malade.

" Comment... va Hagrid... ? " lui demandai-je comme dans un souffle douloureux.

Je me mis à tousser. J'ai bien cru que mes poumons allaient atterrir dans mes mains, et que ma gorge allait exploser. D'ailleurs, Vanille me regardait d'un drôle d'air, comme si elle était inquiète de mon état. Enfin... ce n'était pas comme si c'était la première fois que je tombais malade, surtout à cause du froid. Voilà pourquoi je n'aimais vraiment pas le froid en général, tout simplement parce que j'étais fragile physiquement comme garçon. Hm... ça faisait un peu mauviette, je m'en rendais bien compte. C'était une deuxième raison pour ne pas aller me soigner.

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Alors qu'ils se rapprochaient du château, Albus demanda des nouvelles de Hagrid. Puis il se mit à tousser fortement. Il était de plus en plus pâle et avait du mal à garder son équilibre. Vanille en fut contrariée. Elle n'aimait pas du tout le voir dans cet état.Elle essaya d'accélérer le pas autant que possible.

"Il va très bien! Tu le connais. Je lui ai parlé de la naissance d'un hippogriffe chez moi alors il veut venir nous rendre visite pendant les vacances de Noël."

Elle gardait malgré tout un ton doux et positif. Elle plaça sa main droite sur le bas du dos d'Albus pour l'aider à avancer. Ils traversèrent le hall d'entrée...plusieurs regards se tournèrent vers eux. Vanille ne put s'empêcher de les foudroyer avec ses propres yeux, à présents noirs. Il n'y avait pas de quoi en faire tout un plat! C'était simplement une élève aidant un camarade. Bon d'accord, une Gryffondor aidant un Serpentard...c'était déjà un peu moins commun! Elle s'en moquait. Vanille espérait juste ne pas attirer d'ennuis à Albus.
Ils se retrouvèrent face aux escaliers, et Vanille prit une grande inspiration. Elle reposa son regard sur Albus...ses yeaux étaient à présent gris très clair, synonyme de gêne ou, dans ce cas, d'inquiétude.

"Tu es prêt? Ca ira?"

Elle monta sur la première marche et l'aida à se hisser. Ce ne fut pas chose facile et même si elle essaya de ne pas le montrer Vanille était eppuisée en arrivant au premier étage. Elle se dirigea vers l'infirmerie. Celle ci était totalement vide à l'exception de l'infirmière. Celle ci arriva pour aider Vanille et elle se montra furieuse de l'état de Albus. Vanille n'aima pas du tout son comportement! Il n'y pouvait rien le pauvre...Et puis elles le couchèrent dans un lit et l'infirmière lui apporta une potion. Vanille en profita pour soigner sa petite blaissuer et prit une chaise, qu'elle installa à coté d'Albus. Elle lui sourit pour lui remonter le moral, mais la couleur trop claire de ses yeux montrait son anxiété.

"Rétablies toi vite! Je vais faire quoi moi sans toi?"

Elle se penche sur lui et lui embrasse le front. Elle reste assise là, en appuyant ses bras sur le lit. Il n'était pas question qu'elle le laisse seul dans cette grande pièce vide. Même si elle savait qu'il était très solitaire, elle savait aussi qu'au fond de lui, il aimait être au centre de l'attention de Vanille.

Après quelques paroles inquiètes de la part de Vanille, nous fûmes enfin à l'infirmerie. Pendant tout le trajet, je n'avais même pas fait attention aux visage braqués sur nous. Heureusement d'ailleurs... Pour l'instant, je sentais mes maux de tête s'aggraver sous les exclamations de l'infirmière.

« Encore entrain de faire le gros dur Monsieur Potter ! »

En autres paroles aussi idiotes, mais pas si fausses. Je ne voulais pas rester là, mais je pris quand même la potion qu'elle m'offrit. Elle était immonde. Elle avait un gout entre celui du poisson pourris et celui de la poubelle fermentée. J'avais ouvert, mais de par mon mal de gorge, je ne pus sortir le moindre "argh..." de dégout. Je ne pus que froncés les sourcils en fixant l'infirmière entrain de s'éloigner après avoir soigné Vanille de sa blessure.

" Rétablies toi vite! Je vais faire quoi moi sans toi ? "

" Je n'ai rien, juste un angine ou quelque chose de ce genre. Je n'aurais jamais dû venir pour si peu. " lançai-je me rendant compte que mon mal de gorge passait déjà.

Franchement, la magie s'était vraiment radical. Je me demandais des fois comment faisaient les moldus...Bref... le fait que je parlais déjà mieux me rendait bien moins mal à l'aise que d'habitude, car j'étais encore assez patraque pour ne pas me rendre compte que je parlais bien trop facilement.
Je m'étais vite redressé sur le lit, m'asseyant sur le bord de celui-ci. Je voulais partir. Je n'aimais vraiment pas rester là, et je voulais profiter que l'infirmière soit occupée ailleurs pour faire le furtif de première... Mais, m'être relevé aussi vite accentua mes maux de tête pas qui n'avait pas encore cesser. Je passai donc ma main sur mon visage, me faisant faire un drôle de grimace. Soudain, je sentis quelque chose de humide sur mon front endolori. J'en ouvris les yeux d'un seul coup, prenant sur le fait une Vanille à la bouche en coeur.
D'un sourire, je lui dis :

" Allons nous en. " lui dis-je d'une voix encore d'une faible intensité.

J'étais quelqu'un de étrange quand on y pensait... Je changeais tellement d'une situation à une autre. Je comprenais pourquoi les gens ne me comprenaient pas, mais ce n'était pas plus mal en fin de compte. Beaucoup savaient à quel point j'aimais être discret sur ce que je pensais, et sur ce que je ressentais.

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Albus avait fait une grimace en buvant la potion, ce qui fit sourire Vanille. Il essaya de se redresser directement. Il sembalit encore mal au point mais les effets de la potion étaient vraiment rapides! Sa voix était tout de suite beaucoup moins enrouée et il recommençait à prendre des couleurs. Vanille ouvrit de grands yeux lorsqu'il lui dit:

"Allons nous en!"

Le coeur de Vanille bondit à cette idée. Il voulait se sauver....se sauver avec elle? C'était un choix difficile à faire. Il guérissait à vue d'oeil mais elle ne voulait pas prendre de risques inutiles. Elle le regarda sévèrement:

"Non Albus, tu n'es pas bien! Je ne veux pas que ça s’aggrave!"

Mais devant son air insistant, elle se mordilla la lèvre. Et son regard en disait long sur le dilemme qui existait en elle. Elle refusait de passer un peu de temps avec lui? C'était quoi ce comportement? Elle ne l'avait pas vu pendant une semaine. Elle aurait tout donner pour se retrouver seule en tête à tête avec lui. Ce fut plus fort qu'elle.

"Bon, d'accord, mais on va quelques part au chaud!"

Elle regarda en direction de la porte. L'infirmière avait disparue. Vanille aida Albus à se relever et fut soulagée de constater qu'il tenait déjà un peu mieux sur ses jambes. Elle récupéra ses affaires et il remit son blouson. Ils traversèrent la pièce, ouvrirent la porte et se faufilèrent en douce. En arrivant dehors...Vanille ne put s'empêcher de rire.

"Bon, on va où alors?"

Elle avait retrouvé sa joie de vivre. Elle était avec Albus alors que demander de plus?
Elle lui prit la main en attendant qu'il se décide sur leur destination. Elle le fixa dans les yeux en souriant de plus belle. Décidément, cette journée se passait merveilleusement bien. Vanille en oublia même l'état d'Albus et lorsqu'il toussa faiblement, elle se reprit en main. Elle enleva sa robe de sorcier et la plaça sur les épaule d'Albus, au dessus de son manteau:

"N'essaies même pas de résister!"

Elle lui envoya un regard mi sévère mi amusé. Et elle attendit qu'il prenne sa décision.

A mon envie spontanée, mais peu étonnante de ma part, de quitter l'infirmerie, Vanille fut d'abord pas très d'accord. Comme quoi il fallait que j'attende de me sentir mieux. Ce qui était le cas pourtant. Si on se référait à mon état précédent, j'allais bien mieux ! Ma voix se faisait entendre de plus en plus distinctement, et mes maux de tête étaient entrain de se calmer. Je m'en rendait compte tout simplement parce que j'arrivais à ouvrir mes yeux en grand sans en accentuer cette sensation d'avoir le cerveau en comporte de citrouille. Pourtant, Vanille insistait, jusqu'au moment où elle changea d'avis. Sur le coup je ne compris pas bien, mais c'était tant mieux après tout.
J'attrapai mon manteau, pendant que Vanille attrapa elle-même ses affaires, pour ensuite se sentir obliger de m'aider à quitter la pièce dans le silence et d'une manière furtive et déloyale envers l'infirmière, qui allait sûrement me faire un sacrée morale quand elle me reverrait...
Dehors, assez loin de cette infirmerie de malheur, Vanille me demanda où on pouvait aller, sachant moi-même que je ne pouvais lui demander d'aller voir James au terrain de Quidditch.

« Bon, d'accord, mais on va quelques part au chaud ! »

Bon, au moins c'était clair. Je réfléchis un moment. Je commençai à aller mieux, je voulais donc aller dans un endroit tranquille. Vraiment tranquille. Je savais que j'allais pas tarder à être de nouveau mal à l'aise, d'ailleurs, je me rendais bien compte que j'étais déjà entrain de jeter des regard méfiant autour de moi.

" Viens. " lui dis-je en lui attrapant la main.

Je la tirai dans les escaliers, espérant trouver un endroit tranquille. Je ne voulais plus qu'elle m'aide à me déplacer, j'allais très bien, alors j'ouvrais la marche, gardant ma main dans la sienne, n'ayant pas du tout en tête l'histoire de lui tenir la main parce qu'elle était ma copine. C'était d'ailleurs étrange de ma part, moi qui était très paranoïaque. Enfin... c'était sûrement parce que je n'étais pas très doué pour ce genre de truc que je ne pensais pas ce qu'il fallait quand il fallait.
J'avais fini ma course dans un salle vide, pas utilisée en temps normal parce que j'y allais quelques fois pour faire mes devoirs tranquillement. J'avais alors lâché sa main pour m'enfoncer dans la pièce. C'était une vieille salle de classe, un peu laissé à l'abandon. Il y avait d'ailleurs des toiles d'araignée, et de la poussière un peu partout. Il y avait un tableau, avec encore des inscription dessus. Je reconnus mon écriture de la dernière fois que j'étais venu. A croire que personne d'autre à part venait ici... Je m'approchais me rappelant que j'étais venu dans la semaine précédente pour réfléchir à un travail d'Astronomie. J'avais dessiné des points qui formaient des formes du zodiaque. C'était histoire de voir si je m'en souvenais. je n'aimais pas bien l'Astronomie, mais comme dans toutes les matières j'étais un très bon élève.
J'étais à présent devant le tableau noir, que je commençais à effacer.

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Albus l'avait prise par la main et avait pris les devant en l'emmenant à travers les couloirs. Elle se laissa guider en lui faisant totalement confiance. Puis il s'arrête dans une salle vide en refermant la porte derrière eux. Il la lâcha et s'avança vers le tableau. Vanille observa la salle. Elle ne devait plus être utilisée depuis ien longtemps pourtant, il y avait encore des écritures sur le tableau. Et Albus commençait à les effacer. Elle s'approcha doucement de lui et lui demanda:

"Tu viens souvent ici?"

Elle sortit ensuite sa baguette, se recula du tableau et dessina un hippogriffe. Il était vraiment ressemblant. Ensuite, elle dessina un garçon et une fille dessus. Elle dessinait vraiment très ben. En même temps, elle n'avait pas vraiment le choix. Pour l'étude des dragons il fallait savoir dessiner vite et bien. Alors son dessin s'améliorait d'année en année. Elle murmura un sort pour que sa baguette dessine d'abord en vert puis en rouge. Et elle ajouta une cravate respectivement au garçon et à la fille. En voyant l'air abasourdi de Albus, elle ria de bon coeur.
Elle rangea sa baguette et s'avança vers Albus. Sans lui laisser le temps de réagir, elle se blottit dans ses bras. Elle enfouit son nez dans son cou et s'enivra de son odeur. Elle sortit le plus beau sourire qu'elle pouvait et lui murmura:

"Tu m'as drôlement manqué."

Puis elle se recula et le regarda dans les yeux. Elle lui lança un regard espiègle et sortit des chocogrenouilles de ses poches:

"Tiens, ça va te revigorer un peu. Et ne ment pas, je sais que tu adores ça!"

Elle s'attaque au sien. Elle sortit la carte et tomba sur Harry Potter....en voyant l'air dépité de Albus elle éclata de rire! Elle fit mine d'observer à tout de rôle Albus et la photo dur la carte. Puis elle le regarda et lui dit:

"J'ai de la chance, tu es beaucoup plus beau que lui!"

Puis elle mit la carte dans sa poche et ria de nouveau. Elle mangea tranquillement son chocolat en allant s'assoir sur le bureau.

Je ne remarquai même pas qu'elle s'était approchée de moi, alors que j'étais entrain de netooyer le tableau d'un coup de baguette. Elle me demanda alors si je venais souvent ici.

" Oui... Toujours quand la Bibliothèque est bien trop bruyante à mon gout. "

J'avais à peine fini de rendre sa noirceur au tableau, qu'elle sauta sur l'occasion de dessiner dessus. Sur le coup, je ne m'attendais à pas mieux que quelques petites dessins enfantins, que n'importe qui pouvaient faire, et comme tout le monde faisait, mais je fus très loin de la vérité.
Alors que je voyais mes maux de têtes disparaître pour de bon sans véritablement m'en rendre compte, je suivais ses traits attendant la fin qui n'arrivait pas. C'était tant mieux d'ailleurs ! Car plus j'attendais, plus je voyais la cohérence de ces traits blancs sur le fond noir pâle. J'étais comme hypnotisé, voulant connaitre le fin-mot de ce dessin comme lorsqu'on attendait le dénouement d'un film à suspense.
Un hippogriffe, mais ce ne fut pas la chose chose qu'elle dessinait du bout de sa baguette. Même après qu'elle ait fini depuis un moment, je gardais mon regard sur les deux petits personnages que écharpes verte ou rouge. C'était nous. J'étais là, sur cet hippogriffe. Je fixai tellement fortement ce dessin que je ne me rendis même pas compte du rire aux éclats de Vanille, qui me fonça dessus.
J'avais décollé mon regard émeraude lorsqu'elle se blottit contre moi, m'avouant que je lui avait manqué. Est-ce qu'elle m'avait manqué elle... ? On s'était vu toute la semaine, je lui avais même souris sincèrement en voyant le sien si grand et si joyeux. je ne pouvais pas dire que je ne comprenais pas pourquoi je lui avais tant manqué... je savais bien qu'elle voulait des moments rien qu'à nous comme ça. Personnellement, je trouvais ma vie parfaite ainsi, même si il y avait de grandes chances pour ça s'arrête si je ne faisais pas un effort. Mais comment faire un effort lorsqu'on en était sentimentalement incapable...? Bon, il ne fallait pas que j'y pense pour l'instant. J'avais donc pris l'initiative de ne pas lui répondre, enfin... si l'on considérait que ne pas agir était une véritable initiative... Bref, de toute façon, ce raisonnement ne se fit pas longtemps dans ma tête.
Je n'avais même pas eu le temps de véritablement la serrer dans mes bras qu'elle se défit de moi sortant deux boîte que je connaissais bien : des chocogrenouilles. J'en souriais déjà intérieurement d'avance.

" Tiens, ça va te revigorer un peu. Et ne ment pas, je sais que tu adores ça ! "

" Je ne comptais pas refuser. " avouai-je avec un vif sourire du coin de mes lèvres.

Albus Dumbledore... j'avais beau manger des tonnes de ces trucs là, j'avais tout de même toujours l'impression d'avoir les mêmes cartes. heureusement que je ne faisais pas la collection parce que j'avais vraiment l'impression de ne tomber que sur des Albus ou sur des Harry. Après tout... c'était les deux moins rares car ils étaient les plus connus du monde des sorciers pour différentes raisons. D'ailleurs, malgré mes sourcils légèrement froncés sur mes yeux, je ne fus pas étonné que Vanille tombe sur mon père. Je ne voulais pas l'avouer mais... je ne faisais pas la collection bien parce qu'il y avait une effigie de lui dans cette collection de cartes. Bref, elle posta la carte près de mon visage. J'en haussai un sourcil :

" J'ai de la chance, tu es beaucoup plus beau que lui ! "

Je ne savais pas si je devais bien le prendre ou pas. Je le devais sûrement, mais il était mon père, c'était pas mal étrange qu'elle dise que j'étais soit disant plus séduisant que lui, après tout... j'étais le fils du sauveur qui lui ressemblait le plus physiquement, et cela en beaucoup de point. Certes, je ressemblait beaucoup à lui au même âge, et le fait qu'il avait atteint le quarantaine faisait qu'il n'était plus dans la fleur de l'âge, mais c'était mon père quand même !

" Tu dis ça pour me-me faire plaisir... " lui dis-je en pensant à tous ceux qui savaient très bien que j'avais un peu de mal à vivre dans l'ombre de mon héros de père.

J'avais légèrement bégayé, mais ici, dans cette endroit où nous étions tranquille, je n'étais pas très anxieux.

" Pour beaucoup, je suis son portrait craché. Tu de-devrais voir les photos de lui à no-notre âge. " finis-je par dire avec un vague sourire à peine discernable.

Je tenais encore une grenouille en chocolat se débattant entre mon pouce et mon index que je serrais avec fermeté. sentant le chocolat fondre sous le bout de mes doigts, je finis par croquer dedans sans pitié, avec seule conclusion : hm... qu'est-ce que j'aimais le chocolat...

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Vanille fronçait les sourcils en mangeant son chocogrenouille. Elle réfléchissait.

"Beaucoup de gens te dises que tu lui ressemblais à notre âge? Moi je ne l'ai pas connu à notre âge. Alors pour moi, tu es unique!"

Elle lui sourit et termina sa grenouille. Albus était décidément un garçon bien compliqué. Mais tout cela ne faisait pas peur à Vanille. Elle avait le devoir de le faire sourire. Et même si elle devait en subir les conséquences, elle n'abandonnerait pas Albus comme ça. Cela lui fit penser à Scorpius. Il les avait vu toute à l'heure. Vanille hésita à en parler avec Albus. Elle ne voulait pas l'inquiéter mais, elle ne voulait pas non plus qu'il se retrouve au pied du mur lorsque Malefoy lui en parlerait. Alors elle se leva et retourna près d'Albus. Elle lui fit un sourire un peu gêné et lui prit les deux mains. Elle le regardait dans les yeux.

"Toute à l'heure, nous avons croisés Malefoy dehors. Et...il m'a regardé assez bizarrement. Je préfère te prévenir parce que...il se pourrait que dans les prochains jours..."

Elle ne savait pas quoi ajouter. Albus n'avait pas voulu révéler leur histoire aux autres. Mais de toute façon, tôt ou tard ce serait arriver.

"Je suis vraiment désolée Albus. Mais tu étais incapable de tenir debout, je ne pouvais pas te laisser dans cet état."

Elle avait peur qu'il se fâche. Car pour rien au monde elle ne voulait le perdre! Elle se colla contre lui et posa sa tête sur son épaule. Elle l'embrassa dans le cou et chuchota:

"Ne m'en veux pas s'il te plait. Je fais de mon mieux pour que tu m'aimes."

Puis elle resta comme ça. Elle n'osait plus bouger, de peur que ce moment ne s'arrête un moment ou un autre, pour toujours! C'était décidément bien compliqué. Elle revit pendant une fraction de secondes les sourires que lui avait lancé Albus toute la semaine. Son coeur bondit dans sa poitrine. Albus était bien trop beau lorsqu'il souriait pour que Vanille perde tout espoir. Alors elle enroula ses bras autour de lui et le serra fort. Ensuite, elle se recula et demanda en rougissant de plus belle:

"Albus...est ce que...est ce que tu vas aller au bal de Noël avec quelqu'un?"

Vanille était rarement gênée; mais lorsqu'elle ça lui arrivait, c'était rigolo à voir!

Suite à mes paroles sur mon père, je vis Vanille froncer des sourcils tout en mangeant son chocogrenouille. Je la regardais en faisant de même entrain de me dire que de toute façon, elle n'avait jamais vu des photos de mon père plus jeune, et que pour elle j'étais donc unique. A ses paroles, j'avais envi de la remercier, mais j'étais incapable de montrer ce que je ressentais. Je la fixai, me demandant si je pouvais la prendre dans mes bras, parce que ou, j'en avais envi. Elle me disais tellement de chose qui me détachait de mon père ou bien de mon frère. C'était bien la seule qui le faisait.
Quand je crus, avec un vague de contentement, qu'elle allait elle-même plonger dans mes bras, elle ne fit qu'attraper mes mains, le visage ayant l'air d'être tracassé part quelque chose. Je n'eus le temps de lui demander ce qui se passait, ce que je n'aurais sûrement pas fait d'ailleurs... qu'elle commença à m'expliquer que lorsque j'étais pas bien et qu'elle m'avait aidé à me diriger vers l'infirmerie contre mon gré, elle avait vu Scorpius nous fixer d'un drôle d'air. J'en eus une expression anxieuse. Elle s'empressa d'ajouter qu'elle était confuse, qu'elle n'aurait jamais pensé que Scorpius arriverait à ce moment où j'étais faible.

" Ne m'en veux pas s'il te plait. Je fais de mon mieux pour que tu m'aimes. "

Je ne lui en voulais pas. Je m'en voulais à moi-même. J'aurais sûrement dû rester dans les dortoirs des Serpentards au lieu d'aller m'aventurer dehors sous ce froid dans cet état. J'avais beau très un élève très doué, intelligent, et studieux, il y avait vraiment des moments où j'étais un véritable idiot. Sans vraiment savoir quoi dire, je la pris tout simplement dans mes bras. Posant ma main sur sa chevelure blonde, la poussant à plonger son visage dans le creux de mon épaule même si il était fortement bas pour un garçon de mon âge. Je ne pus m'empêcher de penser à la carrure de mon grand frère, bien plus apte à ce genre de choses...

" Ce n'est rien. " lui dis-je d'un ton grave.

Je me demandais comment j'allais expliquer ça à Scorpius... comment j'allais lui expliquer que je voulais devenir un véritable Serpentard comme lui, mais que je sortais avec une Gryffondor... Bon sang, j'avais moi-même fait en sorte qu'on s'entende, mais j'avais moi-même fait en sorte qu'on ne s'entende plus, enfin... j'espérais le contraire.
Après un moment de silence, où j'essayai de penser à autre chose qu'à Scorpius, je ne faisais que sentir l'odeur du shampoing de Vanille, quand elle me demanda :

" Albus...est ce que...est ce que tu vas aller au bal de Noël avec quelqu'un ? "

J'en déglutis sous le surprise. J'en eus même un hoquet peu agréable qui me prenait quelques fois lorsque je parlais :

" Je... je... Je n'en sais rien... Mais tu - hoquet - devrais sa-savoir que je ne suis jamais invité à ce genre de-de soirée. " lui avouai-je d'un air banal malgré que je me sentais extrêmement gêné. " Tu... -hoquet-, tu veux que j'y ai-aille avec toi ? " finis-je par lui demander.

C'était ce qu'elle voulait, et de toute façon, généralement j'y allais pas accompagné aux bals organisés dans Poudlard. Puis... de toute façon, c'était trop tard pou Scorpius. Il était temps que je montre ma relation avec la Gryffondor, et ce serait à ce bal que je le ferais, m'étais-je promis anxieusement.

Invité

Lorsque Albus prononça cette phrase, Vanille leva ses yeux grands ouverts vers lui. Elle ne s'y était pas atendue. Bien sûr qu'elle voulait aller au bal avec lui. Mais jamais elle n'aurait imaginer qu'il puisse l'y inviter! Enfin, il ne l'inviter pas vraiment mais venant d'Albus ça valait beaucoup plus qu'une simple invitation! Alors, sans cesser de le regarder, elle lui sortit son plus beau sourire:

"Je serai vraiment heureuse qu'on y aille ensemble."

Elle se mordilla la lèvre. Elle savait ce que ça impliquait. S'ils arrivaient au bal ensemble, tous les doutes des autres seraient fondés et leur relation serait percée à jour. Si Albus était prêt à aller au bal avec elle c'est qu'il était prêt à ce que les autres le sache.

"Euh...tu es sûr de vouloir y aller? Parce que...enfin, si on y va tout le monde va nous voir et....je veux dire...les autres..."

Elle avait du mal à parler! C'était tellement rare qu'elle fronça les sourcils de rage. Puis une pensée lui traversa l'esprit! Elle n'avait pas de robe! Qu'allait elle porter au bal? C'était tout à fait le genre de question que se posaient les filles "normales" mais Vanille venait seulement de réagir au fait qu'elle n'avait rien à porter! C'était tout elle ça! Il faudrait donc qu'elle court à Prés au Lard ce week end. Puis elle s'imagina entrer main dans la main avec Albus dans la grande salle. Son coeur se gonfla de joie et elle attrapa le cou d'Albus pour aller lui planter un baiser sous l'oreille, dans le cou.

"Merci! J'espère qu'on va passer une bonne soirée"

Dit elle sans lâcher son sourire si resplendissant lorsqu'elle était avec son Serpentard. Bon bien sûr elle savait que Albus ne serait absolument pas détendu le soir du bal. Mais elle s'en moquait, elle passerait la soirée avec lui et c'est tout ce qui comptait....en espérant que les autres Serpentard ne gâchent pas tout...

"Tu sais déjà ce que tu vas porter? Moi je pense aller faire les boutiques ce week end,, à vrai dire...je n'y avait pas vraiment penser avant."

Elle pensa déjà à toutes ses amies et se demanda laquelle pourrait le mieux la conseiller. Décidément, c'était vraiment une belle journée!

Elle m'affirma qu'elle en serait heureuse. Je fis une drôle de tête qui semblait être un sourire. C'était une situation que je n'avais jamais eu, que je ne pensais pas avoir tant que je ne changerais pas. J'avais beau me sentir anxieux, l'idée d'amener une fille au bal me semblait une bonne perspective. Je n'avais plus qu'à espérer ne pas attirer les foudre des Serpentards ne me supportant pas du tout en amenant une Gryffondor, même si pour moi, personnellement, elle n'était pas spécifiquement une rouge et or pour moi, mais juste un fille qui me rendait tellement.... gêner, plus que toutes autres filles.
Je ne pus m'empêcher de penser à Juliette, cette fille qui m'avait "utilisé" pour avoir un lien avec mon frère. J'aurais tellement aimé l'amener à un des bal de Poudlard. Enfin... celui de l'année précédente. Bien sûr, ça avait été le rôle de James de l'emmener, et de la laisser ensuite tomber pour le chagrin de celle-ci. J'aurais peut-être dû aller la voir... Non ! Elle m'avait donné tant d'espoir pour au final tomber amoureuse d'un autre Potter ! Ouais ouais... je savais très bien que ça sonnait faux dans mes pensées, celles du mal à l'aise, du soi disant froid Serpotter. Bref... j'étais amoureux. je ne pouvais le nier, c'était sûrement pour ça que je me méfiais à présent...
Vanille voulut s'assurer que je ne regretterais pas l'avoir invité. Est-ce que je l'avais invité ? Oh oui sûrement. A ma façon... Malgré tout, je ne pus m'empêcher de poser ma main sur son épaule :

" Ce sera le bon moment. " lui dis-je droit dans les yeux. " De toute façon, je ne peux le cacher indéfiniment. " finis-je par ajouter, cette fois-ci, en baissant légèrement les yeux.

Elle me sauta dessus à la seconde, et déposa ses douces lèvres sur mon cou, juste en dessous de mon oreille. J'eus eu un léger frisson, mais pas comme celui que j'avais sans arrêt lorsque j'avais froid. C'était un frisson tellement agréable, mais à la fois dérangeant. J'avais du afficher un drôle de sourire à ça. Heureusement qu'elle ne m'avait pas vu, trop occupée à coller sa joue contre mon coup tout en me serrant de ses fins bras.

" Merci ! J'espère qu'on va passer une bonne soirée. " dit-elle alors, enjouée.

Moi aussi j'espérais que ce soit le cas. Tous les bals, j'y étais resté pas plus d'une demi-heure pour ensuite m'isoler dans les dortoir, pendant que tous dansaient. En gros... ça serait mon premier bal si l'on devait résumer.
Elle finit par me demander ce que j'allais porter... A vrai dire, je pensais demander à James de lui emprunter un de ses vieux costards. Je n'aurais pas à aller à Pré-Au-Lard faire les boutiques, ce dont je n'étais pas particulièrement fan, en demandant à mes parents de me l'envoyer. Vous allez dire, comment je m'habillais alors pour les précédents bal, même si j'y restais pas longtemps. Ben, en pantalon et en chemise. Rien de bien classe, mais je ne restais jamais bien longtemps, alors à quoi bon. Cette fois-ci, c'était différent...

" Je ne sais-sais pas encore exactement, mais... je ne pense pas avoir besoin d'aller à Pré-Au-Lard pour ça. "

Elle me regardais souriante. Moi, j'avais à présent les mains dans les poches depuis qu'elle m'avait lâché, et je tapotais la semelle de ma chaussure droite contre celle de ma chaussure gauche tout en regardant cela. Idiot ? Non... un vieux réflexe de timide.

" Je vais te laisser. " finis-je par dire après un silence, en levant les yeux. " Merci pour... je veux dire... Je vais mieux. "

J'hésitais longuement en faisant des gestes parasites, pour ensuite coller vite fait mes lèvres sur les siennes, avec un sourire nerveux lorsque je vis son visage ensuite.

" On-on se revoit bientôt. "

Je finis par attraper mon sac, lui lancer un dernier petit sourire, pour ensuite quitter la pièce, la laissant planter là.
Maintenant que j'allais mieux, il était vraiment temps que je me mette à mes devoirs, je devais m'avancer, et avec un peu de chance, je croiserais James au plus vite.

Invité

Vanille essayait déjà d'imaginer quel genre de robe elle aimerait porter pour le bal. Elle n'avait pas vraiment l'habitude de ce genre de choses, elle portait généralement des vêtements plutôt détendus. Bref, cette fois ci elle devrait faire un effort. Elle ne voulait surtout pas ridiculiser Albus alors elle décida qu'elle prendrait soin d'elle ce jour là, quitte à passer du temps dans la salle de bain. Ils allaient enfin l'avouer. Avouer à tous qu'ils étaient ensemble. Elle en rougit de plaisir.
Puis Albus lui dit qu'il devait partir maintenant. Vanille fit la moue quelques instants, jusqu'à sentir ses lèvres contre les siennes. Elle ouvrit de grands yeux étonnés, ne s'attendant pas du tout à cela de la part d'Albus. Ce n'était pas son genre, mais elle devait avouer qu'elle appréciait énormément ce genre d'initiatives de sa part. Il commençait à être légèrement moins tendue en sa présence et pour elle...c'était une victoire. Elle sourit joyeusement en gardant son regard étonné.
Vanille le regarda s'enfuir de la salle et lâcha un petit sourire amusé. Elle posa quelques instants son regard sur le tableau et sourit en coin en voyant son dessin. Finalement, elle reprit son sac sur l'épaule et sortit de la salle, jetant un dernier regard et tableau et fermant la porte derrière elle.
Dans les couloirs, elle récupéra sa joie de vivre en sautillant jusqu'à la grande salle où elle comptait rejoindre ses amies. Il fallait qu'elle trouve une fille pour l'accompagner faire les boutiques ce week end. Elle savait que toutes ses amies voudraient l'accompagner alors elle sourit gaiment en continuant sa route, en espérant qu'il y ait du pudding au dessert!

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