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Venez incarner un personnage de la saga magique, vingt deux ans après que Harry Potter ait vaincu le Seigneur des Ténèbres.
 
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 Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter

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MessageSujet: Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter   Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter EmptyMer 28 Mar - 14:45

Hope Juliet Sheennan

" Papa,

Tout va bien à Poudlard. Si, si je t'assure. C'est radicalement différent de BeauxBâtons, c'est tellement plus naturel. Je fais partie de l'equipe de Quidditch de Gryffondor, au poste de Poursuiveur. J'ai vraiment hâte que le saison des matchs commence. Les gens de ma maison sont très sympatiques, et les cours sont aussi interessants qu'à BeauxBâtons (mis à part les cours d'Histoire de la magie. Les tribulations de Eurk le crasseux et de Dracul le Vampire ne m'interesse pas outre mesure.)

Sinon, les fils de Draco Malefoy et de Théodore Nott sont effectivement à Serpentard. On me dit beaucoup de mal de cette maison,et, généralement, les gens sont choqués quand ils apprennent que tu en faisais parti. Mais ne t'en fais pas, moi je m'en fiche.

J'espère que tout va bien, je t'embrasse.

Ta seule et unique gamine, Hope."

Je relus la lettre avec satisfaction. Je passais sous silence les heures de colle, la beuglante de ma grand-mère ( mon père et elle étaient brouillés depuis de longues années) et autres fêtes. la lettre parfaite, en somme.
Je soupirai. J'aurai aimé éviter les ennuis à Poudlard, mais j'étais beaucoup trop turbulente pour y parvenir. C'est comme ça. Ayant été renvoyée de Beauxbâtons après avoir donnée une fête totalement illégale ( selon le réglement bien entendu ) et avoir causé une foule d'ennuis à mon ancienne école, mon père était fermement décidé à ce que je me calme.
Peut-être pensait-il que les profs étaient plus stricts à Poudlard. Que dalle. Les élèves boivent, se droguent, fument et font des tas de trucs plus ou moins rebelles. En parlant de fumer, j'avais forte envie de cigarette. J'en allumai donc une et j'admirai la vue que l'on avait depuis la volière.
On pouvait apercevoir le parc, le lac, baignés par la lumière rosée de soleil couchant. L'air était frais et la sensation de la fumée ne me réchauffait que très peu.
Je tirai sur ma clope quand j'entendis quelqu'un pousser la porte de la volière.
Je me figai. J'allai recevoir d'ici quelques minutes un lot de farce & attrapes des " Farces et Sorciers Facétieux" fortement prohibés à Poudlard. Et si c'était le concièrge, ce Oscar Pinard, ou je ne sais plus qui, qui entrait dans la pièce, j'était cuite. Rotie à Point.

Je fus alors très soulagée quand je vis une tête brune ébourifée qui entrait timidement dans la pièce. Il était clair que ce n'était pas ce Oscar Pinard.

- " Eh ! m'écriai-je mais c'est Albus Potter !"

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter   Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter EmptyJeu 29 Mar - 19:04

En me levant ce matin, j'avais remarqué l'absence de Moon, ma chouette. Il était rare qu'elle sorte comme ça sans m'avoir vu la regarder partir. Il faudrait préciser avant de dire quoi que ce soit d'autre sur ma chouette, qu'elle était très peureuse, mais aussi trop câline. Elle préférait rester dans les dortoirs avec moi que faire un tour dehors. Il était donc normal que je m'étonne déjà ce matin.
Ce fut sûrement pour cette raison que je décidai de monter à la volière en voyant que je ne l'avais même pas ce ne serait aperçu, et cela de toute la journée. J'étais sûr qu'un lettre m'était parvenu. Moon sentait ces choses là. Elle sentait quand le hiboux de la famille, Witwiki était à proximité de Poudlard. Je trouvais ça toujours étonnant, même dans le monde des sorciers.
Je me demandai vraiment ce que voulaient mes parents. Certes, ça ne devait qu'être anodin. Après tout, ça faisait un moment qu'ils n'avaient pas pris de nouvelles. Non, non, je n'en voulais pas à mon père. Je savais à quel point il pouvait avoir la tête ailleurs en ce moment avec ces attentats de mangemorts de plus en plus présentes, et tous ces articles sur lui dans la Gazette... ça devait être pénible. Tout ça pour dire que je ne lui en voulais pas, mais de toute façon, je ne pourrais jamais lui en vouloir. J'avais trop de respect pour ce qu'il avait accompli, pour ce qu'il était devenu, et surtout pour ce qu'il était tout cours : l'homme le plus courageux de la Terre.
Je montai les escaliers deux par deux, tout de même presser d'avoir des nouvelles de ma famille. A cette idée, j'avais le sourire aux lèvres. Malheureusement, cela ne durera pas :

" Eh ! Mais c'est Albus Potter ! "


Je tombai nez à nez avec une fille, mais bien sûr avec ma "grande" mémoire des noms, ben... impossible de mettre la main dessus. Je savais que c'était cette fille de Beauxbâtons, atterri chez les Gryffondors, mais à part ça...
En tous cas, elle, elle me connaissait. Bien sûr qu'elle me connaissait ; j'étais le deuxième fils du grand Harry Potter. Un point de ma vie que je n'aimais pas : ma "célébrité". J'avais beau dire que j'adorais ce qu'était mon père, que j'étais admiratif de son parcours, mais c'était bien à cause de cette vie là que je me retrouvais à être connu de tout le monde, alors que moi j'étais incapable de retenir un nom et un prénom de premier coup.
Pour ce qui était de ma relation avec cette nouvelle Gryffondor, ben... je ne pouvais pas dire grand chose sur elle, à par le fait que j'étais plutôt mal à l'aise - enfin... comme avec tout le monde, bien sûr. Elle, elle semblait ne pas trop m'aimer. Comment pourrais-je la blâmer ? Je savais très bien que je n'étais pas quelqu'un de bien, comme pourrait l'être James.

" Euh... je vais juste euh... " dis-je d'un ton faible et nerveux en montrant ma chouette un geste peu démonstratif, juste avant de me précipité vers elle.

Comme je l'avais prévu, Moon était blottie contre le Duc de mes parents.

" Salut Wit'... " chuchotai-je en caressant ses plumes juste un instant avant de lui prendre la lettre.

Je reconnus l'écriture de ma mère, de grandes boucles et de formes esthétiques. Je ne pus m'empêcher de sourire ce ne serait d'une seconde à peine, en me rappelant des petits mots qu'elle me laissait sur mon lit lorsqu'elle n'était pas là pour me border. J'avais beau être un enfant plutôt perturbé, j'avais quand même eu une belle enfance avec des parents comme les miens.
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MessageSujet: Re: Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter   Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter EmptyMar 10 Avr - 17:07

J'avais du lui faire peur. Peut être. Mais j'étais vrauiment soulagée. J'avais vraiment peur qu'il s'agisse du concierge. Avec une clope au bec, j'étais bonne pour une beuglante de ma grand-mère. Bon, ça ne serait pas la dernière. Mais 15 beuglantes en même pas un mois, ça commençait à faire.

- Désolée si j'ai crié un peu fort. Mais je croyais que c'était cet immonde Oscard Pinard, le domestique ou je ne sais quoi... lançai-je en souriant.

Il me regarda avec un air un peu triste, et un peu perdu, comme si il cherchait mon nom. Comme si il se remmetait en question. Ça ne devait pas être facile d'être le fils d'Harry Potter. Comme cela ne devait pas être facile d'être la fille de Seth Sheenan, emancipé de sa famille au sang-pur pour vivre avec une moldue, et qui avait perdu la vue de son oeil droit lors de la bataille de Poudlard. Cela ne devait pas être facile de croiser son cousin dans les couloirs de Poudlard, et qu'il ne vous adresse même pas un regard. Pourtant c'est ce que je vivais au quotidien. Et Albus aussi, visiblement.

-Je m'appelle Hope.

-Euh... Je vais juste...euh bredouilla t-il d'un ton nerveux tout en faisant un geste évasif de la main. Puis il se précipita vers une chouette blottie contre un Duc qui devait être la sienne.

J'éclatai d'un rire sonore.

-Ne sois pas aussi nerveux, je ne vais pas te manger.

Je tirai sur ma cigarette, et en aspirai la fumée, l'air blasé. Le soleil était couché à présent, et le parc était baigné d'une lueur spectrale. Je me penchai en avant, le vent me fouettait les joues, et si j'avais pu voler, je me serai jetée du haut de la volière. Finalement, je rentrai la partie haute de mon corps dans la volière.

Lorsque je me retournai, je vis Albus parler à sa chouette, et sourire en lisant une lettre.

-J'ai rencontré ta mère une fois... Elle doit être très gentille.

A peine avais-je prononcé ces paroles que je le regrettais déjà. On ne parle pas de sa mère à quelqu'un que l'on ne connait pas.
Je lui fis un sourire lumineux : j'espérais qu'il ne comprenait pas les sous-entendus, car j'avais été prise d'une envie folle de lire la lettre.


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MessageSujet: Re: Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter   Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter EmptyMer 11 Avr - 8:57

En inspirant une bouffée de sa cigarette, elle m'affirma avec un rire aux éclats que je vais me détendre tout simplement parce qu'elle n'allait pas me manger. Je ne répondis pas à cela. Combien de fois m'avait-on dit cette phrase idiote dans ma vie ? Impossible de mettre un nombre ou un chiffre tellement qu'il devait être grand. Je qualifiais cette pointe d'humour comme totalement idiote, tout simplement parce que ce n'était pas ça qui allait me détendre, au contraire. Ca avait beau ne pas être méchant, ça m'enfonçai dans la nervosité, et le mal être. Orf... je ne lui en voulais pas. Après tout, qui, à part les membres de ma famille, était véritablement capable de me détendre ?
Bref, j'eus un sourire en reconnaissance la belle écriture de ma mère, ce qui me fit ignorer le fait que la Gryffondor était enfin entrée totalement dans la Volière.

" J'ai rencontré ta mère une fois... Elle doit être très gentille. "

Je fus surpris sur le coup. J'avais tourné mon regard vers elle avec précipitation en faisant tomber la lettre parterre. En me penchant pour la ramasser, je me sentis quelque peu idiot. Ma mère avait été une grande joueuse de Quidditch professionnelle. chez les Harpies de Holyhead. Elle était presque aussi connu que mon père, si l'on ne mettait pas en compte le fait qu'elle était catégorisée comme Femme de Sauveur, du Grand Harry Potter. Il était donc normal qu'elle l'ait déjà rencontré lors d'une séance de dédicace ou même reconnu dans les rues de Londres. Bref... Je me redressai, pour ensuite lui répondre avec les sourcils légèrement froncés :

" Oui... Elle est une bonne mère. "


j'avais dit ça tout bas, encore un peu mal à l'aise. J'avais l'air pas bien en parlant d'elle. Étonnement, c'était souvent en parlant de mon père que je me sentais encore plus mal à l'aise, mais tout simplement parce qu'on me considérait comme le deuxième fils de l'Elu plutôt que le deuxième fils d'une ancienne grande joueuse de Quidditch. Mais ça ne changeait rien. On parlait encore avec moi que pour mes parents.
Je baissai les yeux sur la lettre que je glissais dans la grande poche de mon uniforme, préférant la lire plus tard. Je me tournai ensuite vers Witwiki en caressant ses plumes.

" Tu peux retourner chez les parents. J'enverrais Moon pour la réponse... " lui dis-je avec une voix encore plus faible que lorsque je m'adressai à la Gryffondor, dont le prénom commençait à me revenir.

Enfin... je savais qu'en anglais, ça voulait dire quelque chose de précis. Peut-être que ça me reviendrait plus tard. Witwiki déploya ensuite ses grandes ailes pour prendre son envole. Je l'observai disparaître dans les cieux tout en caressant les plumes aux nuances de gris de ma chouette.
Je lançai de nouveau un regard à la Gryffondor, dont le prénom commençait par H, dans un souvenir lointain dans mon esprit.

" Tu ne devrais pas... je veux dire... fumer. "


Instantanément je détournai mon regard vers Moon, trop gêné pour la regarder dans les yeux. J'avais tendance à parler de plus en plus facilement, peut-être à cause des entraînements à la magie noire de Scorpius et Mark. En tous cas, ça ne m'empêchait pas de toujours regretter lorsque je prenais le courage d'ouvrir ma bouche par moi-même, et non pour répondre à une quelconque question.
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MessageSujet: Re: Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter   Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter EmptyJeu 12 Avr - 16:01

J'aspirai lentement une nouvelle boufée de cigarette. Cela me tuait à petit feu, mais j'adorais ça. C'était un risque; et en bonne Gryffondor, j'aimais les risques. Je regrettai ma "plaisanterie" Albus avait du entendre cela au mpoins une centaine de fois en 14 ans d'existence, et ça ne devait pas toujours être agréable. C'était dur d'être né avec un gros défaut, et encore plus dur de s'en débarasser. Je comprenais.

Lorseque je le questionnai sur sa mère, il fit tomber à terre sa lettre, se pencha pour la ramasser, et finit par me répondre, les sourcils froncés, ce qui lui donnait un air comique :

-" Oui... Elle est une bonne mère. "

-" Je m'en doutais, lançai-je avec un grand sourire, et des étoiles dans les yeux. Je l'ai rencontrée à un match. Quel vol, quel jeu et en plus elle a combattu Lord Voldemort. Elle doit vraiment être une femme exeptionelle. Au moins elle n'est pas comme ma mère, me mis-je à râler. Ma mère est une actrice française mondialement célèbre, qui ne sait quasiment jamais occupée de moi.
Les seules fois où elles à consenti à passer du temps avec moio, c'était pour embêter mon père, ou pour faire sa maman parfaite dans les soirées mondaines. En plus, elle ne faisait que me critiquer ou me donner des ordres : " Hope, ne jure pas ainsi ! " " Hope fais cela !",
singeant ma mère en utilisant sa voix féline et rauque dont j'avais hérité.
Je suis un peu jalouse de toi, en fait. Tu as la famille soudée, parfaite. La famille Nutella en gros. Tu as des parents gentils, un frère et une soeur géniaux, un chat et pleins de cousin. Et moi, qu'est-ce que j'ai ? Un cousin de mon âge qui ne m'addresse jamais la parole, une mère détestable, un père qui se prend pour ado de 15 ans, et des ancêtres de sang-pur qui m'envoient des beuglantes toutes les semaines.
Ma voix s'était cassée en prononçant ses derniers mots, mais le flot de paroles s'était enfin arrêté. Je maudis mon impulsivité, je ne comptais pas en dire autant. Je jetai un coup d'oeil à mon reflet : même en colère, je me trouvai jolie. Incroyable, non ? Ma tirade avait du le gêner. Pourtant, il me lança un regard, et me conseilla, hésitant :

-" Tu ne devrais pas...je veux dire... fumer "

Souriant après cette délicate attention, je lui répondis :

- Je sais, murmurai-je avec ce sourire mutin qui en avait séduit plus d'un, mais quand on a pris une habitude, il est délicat de s'en débarasser, tu comprends ? Mais si ça te gêne, achevai-je de ma voix féline et rauque, tout en écrasant le mégot au sol.

Comme quoi j'avais hérité quelque chose de ma mère. Je le questionnai, car une idée m'était venue en tête :

- Comment ça se fait que tu traines avec Mitchell et Malefoy ? Il parait qu'ils ne sont pas très fréquentables.
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MessageSujet: Re: Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter   Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter EmptyJeu 12 Avr - 17:02

La Gryffondor, après m'avoir entendu dire que Ginerva Potter était une très bonne mère, commença à m'avouer qu'elle l'avait rencontré après un match, comme je m'en étais douté. Bien sûr, elle agrémenta cela avec un compliment pour ma mère, celui que j'entendais toujours : en plus d'être une grande joueuse de Quidditch, elle avait aussi combattu Lord Voldemort aux côtés de mon père, de son mari à présent, le père de ses enfants. On ne disait que du bien de mes parents, et on me parlait souvent juste pour me le faire remarquer : Comme si je n'étais pas eau courant... Je savais à quel point ma mère était merveilleuse et mon père si honorable. Pourquoi toujours me le rappeler ? J'étais au courant, justement parce que j'étais leur fils ! Bref... Je fus tout de même assez étonné qu'elle continua sa lancé sur sa famille, comme quoi elle ne valait pas mieux que la mienne, si soudée, si complète. Sur ce coup, j'avais du mal à vouloir la contredire. Je le disais tout le temps que ma famille était merveilleuse, et que je me sentais à l'aise qu'avec ses membres. Mais je préférais ne rien dire pour l'instant, enfin... tant qu'elle continuait à me parler de sa mère comme quoi elle n'était jamais là pour elle en tant qu'actrice très connue. Je me demandai si elle ne vivait pas dans son ombre ? Orf... je devais me faire des idées. Elle ne pouvait comprendre ce que je ressentais tout simplement parce qu'elle devait avoir le tempérament adéquat, pas comme moi... En tous cas, elle semblait ne pas trop aimé la famille où elle était tombée. Ce qui était triste. En tous cas moi, j'aurais beaucoup de mal à vivre sans ma famille.

" C'est vrai... ma famille est super. Je-je n'ai rien à redire la dessus... " dis-je incapable de dire quoi que ce soit d'autre pour l'instant.

J'étais ultra gêné, et je me sentais responsable de ne pouvoir rien lui dire, juste histoire d'être sympathique quoi. Bien sur que j'étais sympathique ! Mais trop timide et mal à l'aise pour le montrer des fois... Je demandai au Grand Duc de mes parents de rentrer au 12 Square Grimaurd. Le seul moment où j'ai daigné à enfin dire quelque chose, c'était pour lui dire qu'elle ne devrait pas fumer. Pff, c'était idiot. Déjà qu'elle avait l'air de me trouvé pas terrible en tant que fils Potter, alors si je me mettais à lui dire ça ; elle pourrait le prendre comme un reproche...
Au lieu de ça, elle m'avoua calmement qu'après avoir commencer, il était très dur de s'en passer.

" Oui... je comprend... " lui répondis-je même si bien sûr je ne le comprenais pas.
Après tout, je n'avais jamais fumé de ma vie, mais... comme conneries, je pense que j'avais assez de la magie noire pour l'instant...

" Tu viens de Beauxbâtons, c'est ça ? " lui demandai-je pour essayer d'oublier que je faisais du tord à ma famille pour juste me faire des copains chez les Serpentards.

C'était plutôt idiot à dire comme ça, mais pourtant, j'en avais véritablement besoin de ces entraînements avec Scorpius et Mark. Je me sentais comme... accepter garce à ça. Quelque chose qui ne m'arrivait que très rarement. En plus de ça, j'avais vraiment l'impression de progresser vis à vis de mon mal êtr avec les gens. J'avais l'impression que de traîner avec le fils Malefoy me rendait un peu plus sûr de moi. Enfin... juste un peu.
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MessageSujet: Re: Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter   Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter EmptyLun 16 Avr - 22:39

J'étais très génée d'avoir sorti autant de choses sur ma famille. J'avais envie de me gifler, même si tout ce que j'avais dis était vrai. Les seules personnes simpathiques dans ma famille étaient mon père, qui, malgré le fait qu'il se prenait pour un ado dans sa tête, était un bon père; et ma cousine française, Camille. Le reste n'en avait soit rien à faire de moi, ou me détestaient, comme mon cousin Seth. Heuresement que je n'avais pas dis que mon frère était mort : Albus m'aurait prise pour une dépressive désespérée, surtout que je m'étais penchée par la fenêtre.
Mais les gens savaient que je n'étais pas déprimée. Car, quand je pensais à ma famille, ce n'était pas vraiment un sentiment de tristesse qui s'imposait à moi, mais de la colère. De la colère brute, dangereuse.

" C'est vrai... ma famille est super. Je-je n'ai rien à redire la dessus... "

-"Tant mieux. Au moins il en a un de nous deux qui a une famille convenable. marmonai-je en râlant. " Mais tu ne dois pas trop aimer que l'on parle de ta famille. On doit assez te bassiner avec ça, non ? " continuai-je, radoucie, ma colère retombant d'un coup.

Puis, on parla un peu de la cigarette, et je lui ai sorti mon éternel " Mais, tu sais, c'est dûr de s'arrêter quandon a comencé" et patati, et patata...

" Oui... je comprend... "

L'ombre d'un sourire s'attarda sur mes lèvres; je me repochai une nouvelle fois d'avoir parlé de ma famille, maintenant j'étais de mauvaise humeur.

-" Non, tu ne comprends pas." répliquai-je d'un ton un peu trop cassant. ' Mais c'est normal, " repris-je d'un ton plus sympathique, "après tout, nous faisons tous des vilaines petites conneries, et avons tous des vilaines petites addictions."

Après tout, comment pourrait-il comprendre ? On ne pouvait pas, avant d'essayer. On ne pouvait pas, avant d'avoir eut l'impression fictive que la cigarette vous détendait, vous faisait du bien. Le piège était là. Heuresement que les sorts de blanchiment de dents existaient, car sinon la moitié de Poudlard ( dont moi) aurait les dents pourries.

" Tu viens de Beauxbâtons, c'est ça ? "

-" En effet, et, avant que tu ne me le demandes, même si ça ne me semble pas être ton genre, j'ai bien été renvoyée." répondis-je aec un sourire franc et éclatant." C'ést très différent d'ici." repris-je, songeuse." Là-bas, c'est clinquant, superficiel, chic. Tout compte sur les apparences. Tout est luxueux, beau, lisse, parfait, pour faire oublier aux élèves qu'ils sont des personnes normales, ni parfaites, ni sur-puissantes.
L'école se trouvait au dessus de Paris, dans le ciel, sur une plateforme magique invisible pour l'oeil des Moldus. On s'y rendait dans un carosse gigantesque. C' était vraiment... impressionnant.
Je crois que tu te serais plu à BeauxBatons, c'est beaucoup plus calme qu'ici, et il y a beaucoup moins de tensions entre les maisons qu'ici.
Je ponctuai ma dernière phrase avec un sourire, en espérant le mettre à l'aise.
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MessageSujet: Re: Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter   Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter EmptyMar 17 Avr - 10:53

C'était sûrement par pure politesse qu'elle m'affirma que c'était tant mieux pour moi que ma famille soit aussi agréable au quotidien. Ce qui n'était pas toujours le cas bien sûr, chaque membre de ma famille avait ses tords, ses défauts. Lily était trop franche. James était trop superficiel. Mon oncle Ron avait tendance à faire des blagues idiotes. Ma tante Hermy était parfois trop stricte. Enfin... je pouvais faire tous les membres de ma grande famille ainsi, mais je les aimais trop pour m'appuyer seulement sur ça. J'étais capable de voir beaucoup plus loin, pour garder en tête ce qu'ils avaient fait pour moi. Lily était clémente en me pardonnant. James était protecteur avec moi. Oncle Ron était toujours le mot pour me changer les idées. Tante Hermy avait la sagesse de m'aider dans la vie.
Elle ajouta que je ne devais sûrement pas aimé que l'on me parle sans arrêt de ma famille.

" Ce n'est pas de ma famille qu'on me parle sans arrêt. Mais... mais de... de mon père. "


Lancer de tel choses ainsi me faisait bégayer. Moi qui n'était pas toujours capable de parler ainsi de moi, je commençai sérieusement à ne plus penser aux conséquences. Malgré tout, je ne pouvais changer du tout au tout ; il fallait au moins que je garde mon bégaiement légendaire !
On finit par parler de son addiction à la cigarette. Elle répondit à ma forme de politesse avec froid et dureté :

" Non, tu ne comprends pas. "


Je me sentais quelque peu mal à l'aise, alors qu'elle me fixai son regard dans mon regard émeraude, je déglutis ce qui fit danser ma pomme d’Adam.

" Mais c'est normal, après tout, nous faisons tous des vilaines petites conneries, et avons tous des vilaines petites addictions. "


Ce fut comme un soulagement. Non, pas les paroles en elles même, mais la façon dont la Gryffondor les avait prononcer. Elle avait retrouvé ce ton sympathique qu'elle avait depuis le début de notre conversation.
Hope ! Hope ! C'était... voilà ! J'avais enfin mis la main sur son prénom qui était depuis le début, sur le bout de ma langue. J'en eus un sourire incontrôlé, assez fier de moi d'avoir trouver le prénom de quelqu'un sans me l'avoir rappeler. Pour une fois que j'étais fier de moi !

" Oui... tout le monde fait des erreurs... "


Lorsque je me rendis enfin compte de ce qu'elle m'avait dit, je perdis mon sourire. Après tout, j'étais qui pour juger son addiction à la cigarette ? Ce n'était pas moi qui touchait à la magie noire pour juste me faire des copains ? Je savais que c'était une erreur, pourtant... c'était si bon de se sentir accepté, de sentirà quel point je m'améliorais dans ma relation avec les autres. J'avais beau détesté ce que je faisais, je savais que c'était dangereux d'apprendre des sorts pareils, mais c'était plus fort que moi. Malgré la honte, j'étais excité rien que de m'imaginer de nouveau dans la Salle Sur Demande entrain de maltraiter ce mannequin à mon effigie affichant cet air anxieux que j'affichais tout le temps... et que je détestais...
Comme pour essayer de ne plus penser à ça, je lui demandai sur un coup de tête si elle venait bien de Beauxbâtons. Elle me répondit donc, cash, qu'elle s'était fait renvoyé. Je me demandai bien pourquoi, mais bon, ce n'était pas mes affaires. Elle continua en me parlant de l'école en elle même, qu'elle flottait au dessus de Paris, en France, et qu'il fallait emprunter un carrosse volant pour y accéder. Elle semblait aimé cet endroit, sans pour autant aimer les principes de l'école, le fait d'être toujours droit, et que tout soit carré, symétrique. Ouais, c'était le cas de le dire : ce n'était pas du tout comme Poudlard. Elle finit par me dire que j'y serais beaucoup mieux, que tout était bien plus calme et qu'il n'existait pas de conflits comme celle qu'il y avait entre les maison.
Elle n'avait pas vraiment tord sur ce coup. J'aurais sûrement été parfait dans cet ambiance française. Mais... :

" Je ne regrette pas d'être ici. "


Je regardai par l'ouverture m'offrant une vue sur une bonne partie de la propriété de Poudlard.

" Là-bas... j'aurais été seu-seul. Ici... il y a mon frère, ma soeur, mes cousins, mes cousines... Mais surtout... c'est i-ici que mon père est-est devenu un grand sor-sorcier. "


Si je ne pouvais pas être aussi courageux... je pouvais au moins devenir puissant, aussi puissant que lui...
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MessageSujet: Re: Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter   Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter EmptyMar 24 Avr - 10:10

Je pensai à ma famille. Il y a un proverbe qui dit " L'herbe est toujours plus verte chez les autres " Enfin, un truc comme ça, quoi. Ma cousine Camille m'envoyait des sms tous les jours, et je pouvais compter sur elle quoi qu'il arrive. Mon père m'emmenait toujours dîner quelque part lorseque l'on se retrouvait tout les deux. Ma grand-mère, secrétement, me versait de l'argent sur mon compte à la banque et m'envoyait de gentilles lettres pour mon anniversaire. Ma mère... Ma mère n'était pas souvent présente, mais elle m'expliquait les trucs que mon père ne pouvait pas m'expliquer, parce que c'était un homme. La séduction. L'amour. L'art de bien s'habiller, de bien se coiffer, de bien se maquiller et de bien se tenir en toute circonstance. Ma mère avait été aveuglée malgrès tout par la célébritée, pauvre petite princesse dans sa cage dorée.
Mais, après tout, la famille Potter n'était pas enfermée, elle aussi, dans une cage dorée ?
Une cage luxueuse, exposée à tous les regards inquisiteurs. Comme celui de Rita Skeeter. Mais ils étaient unis, et leur famille n'était pas partie en sucette comme la mienne.

-" Ce n'est pas de ma famille qu'on me parle sans arrêt. Mais... mais de... de mon père. "

J'eus un sourire mutin. Son bégaiement était mignon, ça changeait des m'as-tu-vu.

-" On te compare sans cesse à lui, n'est-ce pas ?" murmurai-je en soupirant. Je croisai les bras, m'adossant au mur. " Les gens ne comprennent pas que l'on ne ressemble pas forcément à nos parents. Ils pensent que l'on est leur copie, surtout si on leur ressemble physiquement."

A chaque fois que ma mère m'ammenait dans une soirée mondaine, les gens me comparaient sans cesse à elle. "Comme tu es jolie ! Plus tard, tu seras comme ta mère. " ou encore " Je suis sûre que tu deviendras une grande actrice, comme elle !".
Je grimaçai. Je n'avais pas forcément envie de ressembler à me mère sur certains points.
On parla de mon addiction à la cigarette et Albus lança, un sourire timide aux lèvres :

" Oui... tout le monde fait des erreurs... "

-" Nous ne serions pas humains sinon." J'haussai des épaules." Certaines sont plus grosses que d'autres, mais on peut toujours les rectifier. Je vais essayer d'arrêter de fumer. J'ai pris rendez-vous avec un medecin et tout."

J'avais hâte de pouvoir me soigner. La cigarette m'empoisonnait la vie, mais je n'arrivais pas à m'arrêter. Je repris avec un sourire éclatant :

-" Tu devrais sourire plus souvent, Albus. Ça te va bien."

Ça allait certainement le gêner, mais qu'est-ce qu'il était mignon avec ce petit sourire timide. Mes yeux pétillèrent. Ensuite on parla de BeauxBâtons. J'eus une bouffée de nostalgie en pensant à mon ancienne école, mais ma place était ici. J'avais des amis, j'avais gardé le contact avec ceux de BeauxBâtons... Tout allait presque bien dans ma vie.

"Je ne regrette pas d'être ici. "

Il avait dit ça d'un ton tellement sûr de lui que j'en fus surprise. Waouh. Il commençait à me plaire, le petit Potty.

-"Là-bas... j'aurais été seu-seul. Ici... il y a mon frère, ma soeur, mes cousins, mes cousines... Mais surtout... c'est i-ici que mon père est-est devenu un grand sor-sorcier. "

Je souris. Retour au bégaiement timide et (presque) adorable.

-" Je comprends. Mais, tu sais, on n'est jamais vraiment seul."

Et là, je repensai à ceux que j'avais laissés derrière moi, mais avec qui je parlai par sms ou sur FaceBook : Paul, Thomas, Benoît, Maxime, Camille, Fleur, Marine... Non, quand les gens vous aiment, leur présence est toujours au fond de vous, quelque part, et, vous pouvez toujours les contacter quand quelque chose ne va pas. Je pensai à mon ami d'enfance moldu, Ryan. J'avais été tellement heureuse de le revoir. Heuresement que je n'était pas du genre " Un seul être vous manque, et tout se dépeuple " car, alors, il n'y aurait plus aucun habitant sur terre.

Hors Rp : Désolée pour le retard et pour le rp dont la qualité laisse à désirer Very Happy
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MessageSujet: Re: Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter   Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter EmptyMer 25 Avr - 14:15

Alors que je lui disais que l'on me parlait souvent de mon père, elle me demanda, sans vraiment être une question, que l'on me comparait souvent à lui. Bien sûr qu'on me comparait à lui, enfin... c'était surtout dans mes débuts à Poudlard. A présent, c'était ceux qui me détestaient qui étaient sans arrêt entrain de me dire que je valais bien moins que mon héros de Père... Enfin, ça c'était quelques Gryffondors ou quelques personnes des autres maisons qui disaient ça. Maintenant, on avait arrêté de me comparer à lui. Les gens me connaissaient, savaient à quel point je ne lui ressemblais que physiquement. Quelque fois on me le faisait de nouveau remarquer " oh tu ressembles pas à Harry Potter malgré ton physique.".
Je fronçai mes sourcils en souvenir à toutes ces dures paroles. Malheureusement... ils n'avaient pas tords...

" J'aurais aimé re-ressembler à mon père. Après tout, il n'y a qu-que ceux qui vénéraient la-la magie Noire qui ne rêvent pas-pas un jour de lui-lui ressembler. C'est... un héros après tout. "


J'étais bien le seul à qui ça faisait du tord. Lily le vivait très bien. James en jouait. J'étais le seul de la famille Potter à ne pas pouvoir apprécier le statut de mon père. Il était un très bon père, mais j'aurais été plus heureux avec un famille anonyme. Qu'est-ce que j'aurais aimé que le nom Potter ne se soit pas synonyme de célébrité... ou bien, que je sois digne de cette célébrité...
Lorsque nous parlions de la cigarette, elle affirma que j'avais raison que tout le monde faisait des erreurs, et que d'ailleurs elle essayait d'y remédier. J'eus un petit sourire à cette réponse. Après tout, j'étais quelqu'un de gentil, j'étais content de savoir ça, même si nous n'étions pas des amis.

" Tu devrais sourire plus souvent, Albus. Ça te va bien. "


Je ne pus m'empêcher de rougir, ce ne serait d'un tantinet. Je ne m'y attendais pas, et à vrai dire, même si c'était un compliment, je n'étais pas particulièrement content de l'entendre ; j'avais l'impression d'entendre Vanille. Elle qui était tombée amoureuse de ce sourire si rare. Mon coeur se resserra ce qui me fit agripper ma veste au niveau de ma poitrine.

" Mer-merci... " lui répondis-je par pure politesse.

Nous parlions ensuite de Beauxbâtons. Je lui affirmai avec conviction que malgré tout, j'avais ma place ici. Poudlard, c'était ma seconde maison. Ce fut sûrement en voyant son regard étonné face à mon élan de détermination que je perdis toute confiance en moi en lui expliquant qu'ici, j'avais ma famille, et grâce à ça, je n'étais jamais seul. Elle me répondit qu'on n'était jamais vraiment seul dans la vie. Certes... ce n'était pas faux. Après tout, j'avais tout de même réussi à me faire quelques amis ici, à Poudlard malgré mon statut d'Indigne de sa Maison.

" C'est vrai... mais... ce que je veux dire... c'est que je ne regrette rien. "


Je fixai à présent ma pieds.

" J'ai beau ne pas avoir une adolescence simple et tranquille, j'ai-j'ai beau vouloir de-de tout mon coeur que-que tout se passe autrement. C'est impossible. Les-les choses sont telles qu'elles sont. "


J'avais beau être un garçon perturbé, asociale, réservé... j'étais quelqu'un de sage en un sens. Comme un certain Directeur de Poudlard dont je tenais le prénom, j'étais capable de tourner mes phrases avec sagesse, même si c'était avec plus de gêne.
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MessageSujet: Re: Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter   Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter EmptyDim 6 Mai - 12:29

Spoiler:

J'aurais aimé re-ressembler à mon père. Après tout, il n'y a qu-que ceux qui vénéraient la-la magie Noire qui ne rêvent pas-pas un jour de lui-lui ressembler. C'est... un héros après tout. "

Humm. Peut-être que oui, peut-être que non. A vrai dire, si on me donnait le choix, je préférerais être moi-même Hope Juliet Sheenan, complétement barrée et indépendante, que Harry Potter, héros adulé de tous, dont la vie n'était finalement qu'un ensemble de rouages bien huilés depuis qu'il avait battu Voldy. Albus avait l'air envier son père. Ce n'était pas bon. Il s'en rendrait compte, plus tard. A notre âge, on ne sait pas forcément qui on était, ni ce qu'on voulait être plus tard. De plus, tout le monde ne peut pas être un héros. Il y a les gens normaux aussi. Comme moi. Comme Albus.
Je répondis, rassurante :

-" Ce n'est pas toujours bon d'être un héros."

Oui. Parfois il faut savoir s'effacer également. Ce n'était pas mon genre. J'étais bruyante, extravertie, remarquable à l'extrême, pourtant je n'avais pas l'étoffe des héros. Je n'avais pas ce petit truc qu'avait les personnes que les gens admiraient en général, comme Marilyn Monroe ou Harry Potter.
Non, j'étais banale. Je n'étais pas magnifique, je n'étais pas un génie, je n'étais pas une fille ultra-courageuse, je n'étais pas d'une loyauté à tout épreuve, et je n'avais pas de don particulier.
Mais banal ne veut pas dire sans intêret. La banalité, c'était ne pas sortir de l'ordinaire. Je n'étais pas extraordinaire. J'aurais bien voulu, mais je m'y étais fait. Albus lui aussi devait admettre que tout le monde ne pouvait pas être un héros.

Mer-merci...

Je lui adressai un sourire franc :

-" Mais de rien. Je suis sûre qu'on te l'a déjà dit."

Je ne trouvai pas Albus détestable au niveau du physique. Franchement. Il avait de beaux yeux bleux-verts, des cheveux ébouriffés noirs comme je les aimais, de beaux traits. Il était beau, quoi. Plusieurs filles l'avaient sûrement aimé. Pour tout dire, j'enviai les gens beaux. Moi, j'étais banale au niveau du physique. J'avais des cheveux bruns ébouriffés, une peau mate, et des yeux bêtement marrons. On m'avait souvent dit que j'étais jolie, mais pas belle.
Charismatique. Stylée. Agréable. Mais pas belle.

C'est vrai... mais... ce que je veux dire... c'est que je ne regrette rien. "
-" Tant mieux, les regrets ne servent à rien."
J'ai beau ne pas avoir une adolescence simple et tranquille, j'ai-j'ai beau vouloir de-de tout mon coeur que-que tout se passe autrement. C'est impossible. Les-les choses sont telles qu'elles sont. "

Je souris, un peu surprise tout de même. Sage et mature, le Bubus. Ce qu'il disait n'était pas faux, en un sens. Les choses, à moins de vouloir les changer de toutes nos forces, sont irréversibles.

-" Tu as raison. Mais, pour ma part, j'aime bien ma vie. Je veux dire, les seuls objectifs ou les seuls avis qui sont important sont ceux que l'on se donnent. Si l'on vit sa vie en se préoccupant de ce que pensent les autres, on est pas sorti de l'auberge. Si je passais mon temps à me dire " Je veux que ça change.", je ne profiterai pas, et je ne serai pas ce que je suis. Si je passai mon temps à douter..." Ma voix faiblit, mais je me rattrapai." Je n'aurai pas confiance en moi."

Oui. Ma confiance en moi, je la tenais de ma capacité à aller de l'avant sans me préoccuper des conséquences.
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MessageSujet: Re: Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter   Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter EmptyDim 6 Mai - 17:05

Spoiler:

En réponse du fait que je lui avais avoué que j'aurais aimé être comme mon père, ressembler au héros qu'il était. Hope me dit sans hésiter que ce n'était pas toujours bon d'être un héros. Ce qui n'était pas faux. Après tout c'était bien à cause de ça que j'avais tant de problème intérieur, et dans Poudlard, et d'un point de vue moins personnel, mon père n'avait jamais aimé être le center d'intérêt des gens. Il m'avait confié des dizaines de fois qu'il aurait aimé être anonyme, n'avoir jamais été obligé de se conduire en héros. En l'écoutant, j'en avais conclut qu'il aurait rêvé donner sa place à quelqu'un, n'importe qui.

" Je ne rêve pas d'être un héros, à-à vrai dire... je-je voudrais juste être-être comme lui. Tout simplement. "

J'en avais souris, un sourire que nota facilement la Gryffondor, car elle me le fit remarquer en ajoutant que je devrais sourire plus souvent. Bien sûr, je la remerciai, mais je ne sus comment j'avais pu le faire tant que j'étais gêné. Il fallait que j'arrête de penser à Vanille comme ça. Hope ne lui ressemblait pas, que ce soit physique ou psychologique. Je me détendis, alors qu'elle m'affirma qu'on devait me dire souvent que sourire m'allait bien. Ce n'était pas faux, c'était même assez souvent le cas, mais bon, que faire contre sa propre personnalité ? Je ne pouvais me forcer de sourire, j'en étais incapable. Puis... est-ce que ça ne rendait pas mes sourires plus sincère ? En tous cas, on ne pouvait pas nier que de peu sourire comme ça, on crédibilise ses propres sourires. Bref... faire un débat sur mes rares sourires ne me plaisait guère. Je me contentai donc de dire :

" Oui... c'est vrai. "


Juste histoire de ne pas mentir non plus.
Elle semblait étonnée de me voir sortir des trucs aussi sage, presque digne d'un Serdaigle - perso, je dirais presque digne du grand sorcier dont je portais le prénom, mais bon... -, elle me répondit donc que j'avais raison, et pour prouver ça, elle m'affirma qu'elle aimait sa vie comme elle était. Elle continua sur le fait que si elle se préoccupait trop de ce que pensait les autres, elle ne serait pas celle qu'elle était, et elle n'aurait sûrement aucune confiance en elle. Bizarrement, enfin... non pas vraiment. En fait, c'était exactement moi. Je veux que les choses changent bien sûr, mais je me doutais bien que je faisais pas grand chose pour que ça se fasse. Il était vrai que je cherchais à être apprécié des autres Serpentards, mais je ne faisais rien de moi-même. Comme elle le disait, je n'avais aucune confiance en moi.

" J'a-j'admire la confiance en soi... "


J'avais sorti ça sans réfléchir, sans même me dire que c'était une mauvaise idée de parler ainsi de moi. Raah... je commençai sérieusement à me demander si je faisais bien de devenir plus sociable...
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MessageSujet: Re: Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter   Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter EmptySam 12 Mai - 16:37

-"Je ne rêve pas d'être un héros, à-à vrai dire... je-je voudrais juste être-être comme lui. Tout simplement"

Je le fixai durant quelques secondes, puis mon regard se perdit parmis les hiboux et autres chouettes qui peuplaient la volière. Les parents étaient nos modèles durant notre enfance. Moi, par exemple, je voulais l'intelligence de mon père, la beauté de ma mère, l'élégance de ma grand-mère, la confiance en soi de mon oncle, la débrouillardise de mon grand-père. A présent, je ne voulais plus ressembler à ma famille. Je voulais juste rester telle que j'étais, car je m'aimais bien tout de même. Je n'était peut être pas la plus belle fille au monde, mais j'avais mon charme, et des jolis traits. Je n'étais pas un génie, mais je n'étais pas débile non plus. Je me demandais distraitement si Albus s'aimait, avec ses défauts et ses qualités. Car, quand on s'aimait, on ne souhaitait pas devenir quelqu'un d'autre, non ? On se contentait de ce qu'on était. C'était ce que j'avais fait, et depuis, je me portais très bien.

-" Je crois qu'il faut se contenter de ce que l'on est."

Mon ton était posé, ferme, beaucoup plus mature. Il m'arrivait de proncer des paroles comme celles-ci, matures, intelligentes, et censées. Car, j'aimais bien discuter, comme toutes les filles, de sujets un peu superficiels, comme la mode, la déco de notre chambre ou les mecs. Bon, évidemment, on avait parfois de grandes discutions matures, cela dépendait avec qui je papotais. Je me souvenais, avec mon amie Melodie, on avait de grandes discussions sur les désillusions et les espoirs déçus.

" Oui... c'est vrai. "

-" Une personne est beaucoup plus belle lorsequ'elle sourit. En plus, il parait que sourire quand t'es triste, et bien ça te redonne la joie de vivre et tout..."

Je déblatérais pendant au moins une minute sur l'importance du sourire, pour enfin me demander si moi j'étais plus jolie quand je souriais. Pour faire bonne mesure, mes lèvres s'étirèrent pour ponctuer ma dernière phrase :

-"... En tout cas sur toi ça fait une grosse différence. Juste avant tu semblais au bord du suicide, et maintenant..."

Non, le tact n'a jamais été mon fort. J'étais carrément indélicate, pour une fille qui est censée être de bonne famille. " Bonne famille" La bonne blague. Ma famille n'a rien de bon.

J'a-j'admire la confiance en soi... "

J'haussai des épaules. Des tas de gens m'avait dit des trucs du genre, et je leur sortais toujours le même refrain, le plus efficace, le moins contesté.

-" Tout le monde peut avoir la confiance en soi. Il suffit d'arrêter de se poser des questions, et de s'accepter tel que l'on est."

Je me demandais où étais passée la Hope qui mangeait des Chocapic le matin en regardant Friends, et qui avait été remplacée par une jeune fille mature et posée. Non, je n'avais pas disparu, j'avais juste grandi. Il était vrai que je faisais tout ce qui me passait par la tête sans me préoccuper du regard des autres. C'était une de mes qualités, qui passait parfois pour un défaut : être délurée n'est pas toujours bon.
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MessageSujet: Re: Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter   Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter EmptyJeu 17 Mai - 16:36

Je ne préférais pas répondre à ces histories de confiance en soi. Je commençai à en avoir, mais à quel prix... Il fallait que je joue les Mage Noirs pour ça ? C'était peut-être pour ça que j'étais à Serpentards. Peut-être avais-je un mauvais fond comme tous ces élèves passés par la maison Serpentard avant moi devenus soit de grands Mage Noir ou bien des Mangemorts. J'en déglutis de penser ça. Moi ? Un mauvais fond ? J'avais peur d'avoir raison. Pourtant, j'avais un peu de mal à l'imaginer, comme tout le monde d'ailleurs. Qui pourrait me soupçonner, moi, le gentil petit Potter bégayant que j'étais ?
Plus tard, je fus bien content d'avoir oublier cette idée sombre de moi-même. Nous parlions alors de mon sourire, qui se faisait rare sur mon visage qu'on pourrait qualifié de petit ange innocent... J'avais finis par avouer que beaucoup me disait que j'étais beaucoup mieux souriant. Ce fut alors que Hope me fit un speech sur les bienfaits sur sourire en général pour finir par me dire :

" En tout cas sur toi ça fait une grosse différence. Juste avant tu semblais au bord du suicide, et maintenant... "


" Je... Je... "


Il était vrai qu'elle avait en parti raison, même si ça façon de le dire n'était pas la plus douce. J'avais repris mon regard anxieux en baragouinant des trucs incompréhensible. Mettre fin à mes jours ? Ca c'était bien un truc que j'étais incapable de faire. Premièrement, j'avais peur de mourir, et deuxièmement... j'aimais trop ma famille pour les abandonner ou leur faire du mal ainsi... En tous cas, je faisais de grands gestes, incapable d'aligner un mot, jusqu'au moment où je pris une grande inspiration pour dire :

" Il... il ne faut pas exagéré quand-quand même... "


Mes joues étaient légèrement plus roses, tout de même gêné par son manque de tact.
Plus tard, je lui avouai que j'admirais la confiance que les gens pouvaient avoir en soi, en fait.. j'admirais la facilité que les autres avaient d'avoir confiance en leur propre personne. Moi, il fallait vraiment que j'en fasse du chemin pour que ce soit le cas. Pourtant... devant Scorpius et Mark, j'avais prouver à plusieurs fois que j'étais capable de faire preuve de cette confiance en mon pouvoir. Après tout, j'étais un puissant jeune sorcier qui deviendrait sûrement un grand et puissant sorcier à la sortie de Poudlard.

" Tout le monde peut avoir la confiance en soi. Il suffit d'arrêter de se poser des questions, et de s'accepter tel que l'on est."


J'étais intimidé par la façon qu'elle affirmait les choses. Enfin... j'étais toujours intimidé par les autres, c'était un fait. Je hochai juste de la tête, incapable de trouver les mots pour lui répondre intelligemment. Je préférais garder le silence, quand soudain... :

" Bon sang Potter ! Tu es là ! "


A peine après avoir entendu des pas dans les escaliers extérieurs de la volière, je vis un Serpentard de mon année apparaître à l'entrée de la volière, où nous nous trouvions, Hope et moi. Je me contentai de le fixer, sans vraiment savoir ce qu'il voulait.

" Scorpius te cherche. " finit-il par avouer.

Il tourna son regard vers Hope en fronçant des sourcils.

" Tu veux ma photo toi ? " prononça-t-il avec dédain en remarquant le blason de la sorcière.
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MessageSujet: Re: Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter   Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter EmptyVen 25 Mai - 18:04

" Je... Je..."

Je souris. Les garçons begayant, cela me faisait craquer. C'était mon côté coeur d'artichaut. Même s'ils étaient pourris jusqu' la moelle, je leur trouvais une qualité pour rattraper le tout. Je promenais un regard inquisiteur et songeur sur Albus. Avait-il un mauvais fond ? J'avais remarqué qu'il trainait avec Malefoy et Mitchell. Mauvaise idée. J'avais bien peur qu'ils n'aient entrainés Albus dans leur activités louches. Etait-ce pour ça qu'il avait rompu avec Vanille Oerba ? Je frissonnai. La logique s'imposait dans mon esprit, mais je voulais continuer à entretenir l'illusion de la famille Potter parfaite.

" Il... il ne faut pas exagéré quand-quand même... "

Mes yeux marrons avaient certainement perdu de leur éclat. J'observais Albus faire de grands gestes. Cela me rappellait lorseque j'étais arrivée en France et que je n'alignais pas un mot de Français. Cela s'était bien arrangé depuis. Mais, il avait raison. J'exagérais tout le temps. J'étais une spécialiste de l'hyperbole. Pour moi, c'était plus une preuve de mon manque de tact qu'autre chose. Je soupirai : je me faisais certainement des films sur cette histoire de Magie Noire. J'exagérai. Après tout, Albus était raisonnable, non ? Evidemment. Il était mature. De toutes façons, cela ne me regardait pas, et, pour une fois, même si j'avais été prise d'une envie féroce de savoir, je m'abstiendrai. Je lui fis un sourire colgate, et répondis chaleuresement, même si mes doutes n'avaient pas disparus :

-" Je suis désolée, j'exagère toujours tout. Un trait de caractère hérité de mon paternel."

Oui, mon père exagérait toujours tout. A ma dernière phrase, Albus aquiesça. Etait-il intimidé par moi ? Pour ma part, j'avais du mal à voir ce que j'avais d'intimidant. Rien du tout. Une teigne était cachée au fond de moi-même, ce moi-même marrant et déluré.

" Bon sang Potter ! Tu es là ! "

Quelques secondes plus tard, un Serpentard à l'allure arrogante déboula dans la volière sans aucune délicatesse. Je m'adossai à la fenêtre, observant sans aucun gêne la scène. Albus allait-il se fair emarcher sur les pieds. J'étais prète à lui venir en aide en cas de besoin. Je regardai Albus fixer l'autre sans comprendre. Je soupirai, et déclara d'une voix féline :

-" Tu ne vois pas qu' Albus et moi, sommes occupés ? Si tu ne captes pas, ça veut dire dégage."

Moi, toute en élégance. Je détaillé le Serpentard. Plutôt beau, mais son égo sur-dimmensionné m'étouffait presque. Je lui adressai un sourire sarcastique. J'allai bien m'amuser.

"Scorpius te cherche".

Je lui jetai un regard fortement agacé. Quand vous ne veniez pas à Malefoy, Malefoy venait à vous, de n'importe quelle façon.

-" Et Malefoy, il ne peut pas se bouger ? Ah non, j'oubliais, il a ses petits toutous pour faire le boulot."

Le garçon observa mon blason avec un mépris non dissimulé. Quel abruti. Il avait l'air moins beau, tout d'un coup.

-"Tu veux ma photo toi ?"

J'éclatai d'un rire insolent et provocateur. Juste pour avoir le plaisr de voir la tête du Serpy se décomposer lentement.

-" Tu n'as pas autre chose de plus inventif à dire ? Tu n'as pas d'autres répliques bien senties programmées dans ton cervelle, tant soit peu que tu puisses utiliser ta matière grise ?"
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MessageSujet: Re: Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter   Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter EmptyLun 4 Juin - 14:39

A peine m'avait-elle répondu au fait qu'elle avait exagéré en disant que j'avais une tête à me suicider, un Serpentard entra en trombe dans la volière en hurlant mon nom comme quoi ça faisait une plomb qu'il me cherchait. Le Serpentard en question avait mon âge, mais semblait plus vieux - sûrement à cause de ma taille... - . Il était le Serpentard typique qui faisait craquer les filles. Les cheveux châtain coiffés comme une surfeur moldu, les yeux d'un bleu ciel sans nuages, et l'air hautin comme les Serpentardes les aimaient. Bref : pas moi, je dirais même qu'il était mon total inverse.
Je regardais avec l'air gêné le Serpentard entrain de totalement snober Hope. A toutes ses phrases à mon encontre, elle avait quelque chose à dire d'insultant envers lui. Avec dédain, il continua à la snober jusqu'au moment où il perdis patience en tournant son regard bleuté vers la Gryffondor en lui lançant un " tu veux ma photos ?!" avec le ton qui allait bien avec.

" Tu n'as pas autre chose de plus inventif à dire ? Tu n'as pas d'autres répliques bien senties programmées dans ton cervelle, tant soit peu que tu puisses utiliser ta matière grise ? "


" Toi quand on se fait virée de Beauxbâtons, on ne la ramène pas. "


Il avait sûrement touché là où ça faisait mal, et bien sûr, j'étais trop faible et je manquais de courage pour réagir. Puis... je devais avouer que je ne voulais pas risquer de perdre tout ce que j'avais accompli sur mon acceptation au sein des Serpentards. J'avais... fait trop de sacrifices, trop de choses pour que je m'arrête là.
Je restai donc à ma place, pendant que le Serpentard s'avança vers moi pour poser sa main sur mon épaule avec un sourire en coin.

" Tu n'es pas obligé de rester avec des gens comme ça tu sais Potter. "


Il me fit un clin d'oeil, mais moi, j'avais toujours la tête baissée. Il me tira vers la sortie dans le sens qu'il s'avançait sa main serrant toujours mon épaule.

" Au revoir, Hope. " lançai-je d'une voix à peine audible en lançant un dernier regard à la Gryffondor.

Le Serpentard s'arrêta net à mes paroles, lançant un regard noir à Hope.

" Je ne sais pas si tu as compris, mais ici à Poudlard, les Sepentards ne trainent pas avec les Gryffondors dans ton genre. Albus a tendance à un peu l'oublier, alors soit gentille, évite lui des ennuis, d'accord chérie ? "


Il me lança un regard plein de jugements... Mes sourcils se froncèrent. Mon visage montra alors cette anxiété que je détestais tant mais qui me caractérisait tellement bien. Au fond, ce n'était pas moi qui avait des ennuis à cause d'elle, mais bel et bien l'inverse. Je me sentais mal à cause de ça...
Je notai qu'il avait été légèrement séducteur avec Hope, mais à vrai dire... je voyais ça comme une envie de domination plus que de drague pure et simple. Je savais très bien que ça n'allait pas plaire à la Gryffondor, même si je venais à peine de véritablement la connaître.


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MessageSujet: Re: Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter   Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter EmptyMer 6 Juin - 14:45

Je detailla de haut en bas le Serpentard qui venait d'entrer dans la volière. Beau gosse, fallait l'admettre. Cheveux châtains savemment ébouriffés, yeux bleux, et bien foutu. Mais son attitude arrogante m'horripilait. Mentalement, je le comparai avec Albus, et le résultat n'était pas à son avantage. Un sourire étira mes lèvres. Un sourire parfaitement hypocrite entre nous, car mes yeux étaient restés froids, sans chaleur. Il était l'opposé d'Albus, il ressemblait au mec frimeur des séries télés qui faisait craquer toutes les filles. Navrée de ne pas avoir une meilleure comparaison, je perdis lentement patience pendant qu'il me snobait, jusqu'à ce qu'il s'exclame :

" Toi quand on se fait virée de Beauxbâtons, on ne la ramène pas. "

Diantre. Enfin une reaction. Ces Serpentards, je ne les comprendrais jamais, avec leur sang-froid à toutes épreuves. Car, fallait l'admettre, les filles comme moi étaient des emmerdeuses, et avec celui là, j'allais pas me gêner. Sa petite réplique était légèrement vexante, mais je n'allais pas me laisser abattre pour si peu, non ? J'observai Albus, prostré dans son coin, silencieux et penaud. Je lui adressai un clin d'oeil, en espérant qu'il s'inspire de ma confrontation avec Mr Le Beau Gosse.

-" Impresionnant. J'imagine que j'aurais du être terassée par cette réplique si cinglante. "

Et oui, même la gentille, la fofolle, l'adorable Hope peut devenir froide et cassante quant elle s'y mets. Preuve que mon sens de la répartie ne faiblissait pas. Tant mieux, j'aurais détesté m'incliner devant l'autre abruti. Je fis une oeillade à Albus : son "ami" s'était avancé vers lui, et lui avait posé une main sur l'épaule, avec un petit sourire en coin parfaitement séduisant, même moi je l'admettais. Je ne suis pas de mauvaise foi. Je me demandais distraitement ce qu'Albus avait fait pour être accepté par l'élite des Serpys. Bien sûr, une partie de moi-même connaissait la réponse, mais je préférais la fermer, ou du mpoins ne pas y penser. Ce n'était pas mon problème.

-"Tu n'es pas obligé de rester avec des gens comme ça tu sais Potter. "
-" Il n'est pas obligé de rester avec des gens comme toi, non plus. Tout dépend du point de vue, mon grand. "

Bon d'accord mon ton était glacial, mais que voulez-vous, même les gens les plus patients se lâcheraient avec cette sale teigne qui m'insultait. Bon, d'accord, c'était moi qui avait ouvert les hostilités, mais, comme on dit : Qui s'y frotte s'y pique.

" Au revoir, Hope. "

Je lui jetai un regard surpris. C'était un murmure à peine audible, mais il était parvenu à mes oreilles. Je lui fis un grand sourire ayant evidemment remarqué le regard noir que m'avait adressé le beau garçon. Je lui répondis, en toute simplicité :

-" A bientôt, Albus."

-" Je ne sais pas si tu as compris, mais ici à Poudlard, les Sepentards ne trainent pas avec les Gryffondors dans ton genre. Albus a tendance à un peu l'oublier, alors soit gentille, évite lui des ennuis, d'accord chérie ? "

Je lui jetai un regard hilare. Il se fichait de moi, là ? Un petit rire effronté franchit mes lèvres. Je savais très bien que ça n'allait pas plaire au larbin de Malefoy, mais c'était fait pour. Non, sérieusement, c'était quoi ce plan domination foireux ? J'étais censée avoir peur ? Je m'approchai de lui, pas trop non plus, je ne tenias pas à me prendre une beigne.

-" De 1, je te rapelle qu'Albus étant une personne ayant une liberté de pensée et son libre arbitre, il traine avec qui ça lui chante, d'accord ? De 2, j'imagine que j'aurais du être effrayée par cette déclaration parfaitement ridicule, mais je ne suis pas une fille en fleur que tu peux impresionner en faisant ton beau gosse macho et dominateur. Donc le " chérie " était en trop. De 3, t'en as pas marre être le petit toutou de Malefoy ?"

Non mais oh. Moi je suis une jeune fille douce et calme, il faut me parler d'une façon délicate, Nom de Dieu.
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MessageSujet: Re: Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter   Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter EmptyDim 17 Juin - 13:13

" Impresionnant. J'imagine que j'aurais du être terassée par cette réplique si cinglante. "

Le Serpentard ne réagit pas à cette remarque, d'ailleurs, il se dirigeait vers moi pour poser sa main sur mon épaule. Malgré tout, je ne pus m'empêcher de remarquer, en levant un instant la tête, la mâchoire crispée de celui-ci. Je voyais bien qu'il se retenait de provoquer une esclandre, même si en lançant de telles vacheries à Hope, il était sûr, venant d'une Gryffondor, qu'elle avait répliquer à son tour. Elle avait beau arriver à Pouldard que cette année, elle s'était déjà bien habituée au fait que Serpentard et Gryffondor, ça ne faisait pas bon ménage - enfin... je ne me compte pas dans le lot ; on pouvait dire que j'étais un peu spécial comme Serpentard, et ça tout le monde le savait. -.

" Tu n'es pas obligé de rester avec des gens comme ça tu sais Potter. "

" Il n'est pas obligé de rester avec des gens comme toi, non plus. Tout dépend du point de vue, mon grand. "

" Je comprend que tu ne saches pas encore tous les bons tuyaux de cette école, mais il faut que tu saches que pour Potter, la meilleure chose qu'il lui soit arrivé, c'est bien d'être accepter par nous, n'est-ce pas ? "

Il avait tourné mon regard vers moi, mais personnellement, je ne savais pas trop quoi dire en présence de Hope. Je n'avais rien contre elle, mais il était vrai qu'à présent que je me faisais de plus en plus accepté par les gars dans le genre de ce Serpentard charismatique, il fallait vraiment que je me mette en tête ma rupture avec Vanille : Ce n'était pas bon pour moi tout ça. Si je voulais être si accepté, et vivre mieux au sein des Serpentards, je devrais peut-être arrêter de parler à des Gryffondors - mise à part ceux de ma famille bien sûr ! - ...
Je hochai de la tête pour lui répondre, sans savoir si c'était réellement un oui ou un non que j'avais essayé d'exprimer. La seule chose qu'on était sûr en voyant ça, c'était de mon sourire nerveux, qui ressemblait plus à une grimace qu'autre chose.
Nous allions quitter les lieux, quand je ne pus m'empêcher de dire au revoir à la Gryffondor, sans même oser la regarder dans les yeux. Je me sentais déjà assez honteux de l'avoir mis dans une telle situation. A croire que j'avais beau être asocial, c'était mieux pour tout le monde que je reste seul...
J'osai enfin lever les yeux vers Hope lorsque je l'entendis très distinctement me dire au revoir avec un sourire. Je ne pus m'empêcher de lui sourire à mon tour. J'avais beau vouloir être comme les autres Serpentards, à croire que c'était impossible, tout simplement parce que j'étais moi, Albus Severus Potter, un Potter avant d'être un Serpentard.
D'ailleurs, ce fut sûrement pour cette raison que mon camarade Serpentard leva les yeux à son tour sur la Gryffondor dans un regard noir et dédaigneux :

" Je ne sais pas si tu as compris, mais ici à Poudlard, les Sepentards ne trainent pas avec les Gryffondors dans ton genre. Albus a tendance à un peu l'oublier, alors soit gentille, évite lui des ennuis, d'accord chérie ? "


Je sentais que ça allait péter, que ça n'allait pas du tout plaire à Hope tout ça... Ben, j'avais vu juste :

" De 1, je te rapelle qu'Albus étant une personne ayant une liberté de pensée et son libre arbitre, il traine avec qui ça lui chante, d'accord ? De 2, j'imagine que j'aurais du être effrayée par cette déclaration parfaitement ridicule, mais je ne suis pas une fille en fleur que tu peux impresionner en faisant ton beau gosse macho et dominateur. Donc le " chérie " était en trop. De 3, t'en as pas marre être le petit toutou de Malefoy ?"


Je devais avouer qu'elle touchait au bonne endroit de l'égo du Serpentard. D'ailleurs, c'était limite s'il ne devenait pas rouge de colère. Il fronça les sourcils, sur le point de répliquer quand soudain, l'impossible vint ; ce fut à moi d'ouvrir la bouche :

" Je crois que Scorpius nous attend. Tu-tu peux res-resté te-te chamailler, mais moi en tout-tout cas j'y vai-vais... "


Je lançai un dernier sourire à Hope avant de quitter les lieux, laissant le Serpentard tout penaud, coupé dans sa rage, coupé dans son élan, son égocentrisme mis au pied du mur, et cela à cause du petit "Serpotter", l'Indigne de sa maison.
Il lança plusieurs regard à Hope, comme si il cherchait quand même à lui répondre avec dureté sans être capable de trouver ses mots, jusqu'au moment où il quitter la volière à son tour dans des " eh Potter, attends moi ! " comme un soumis qu'il ne voulait pas être.
Quant à moi, j'étais plutôt content de moi. D'ailleurs, j'avais l'impression de devenir peu à peu un meneur - même si j'en étais encore loin... -, comme Scorpius Malefoy... d'ailleurs, il serait sûrement fier de moi, et entendre mon camarade me courir après en criant mon nom me fit sourire un sourire en coin qui ne me ressemblait pas...
Albus Potter était-il entrain de se tourner vers un côté plus obscure de lui-même ?
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MessageSujet: Re: Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter   Une lionne... Un serpent... & des lettres, tout plein de lettres. Avec Albus S. Potter EmptyMer 27 Juin - 18:20

Gryffondor et Serpentard ne font pas bon ménage. Je suis d'accord. Ce n'est pas qu'une question de préjugés. C'est une question de caractère. Et d'ambitions peut-être. Mais regardez-moi ce petit... merdeux, il n'y a pas d'autre mot, qui évite la discussion. Quand je dis discussion vous devez entendre dispute, évidemment. Je l'observe, un rictus narquois au lèvres. Ce n'est pas un jeu de séduction, c'est un jeu de domination, lui et moi l'avons bien compris. Les jeux ne sont pas mon trip en général, je n'aime pas tourner autour du pot, mais s'il faut jouer pour le remettre à sa place, aucun souci. J'ai du mal à comprendre comment deux tempéraments aussi différents que celui d'Albus et de l'autre peuvent se retrouver réunis. Ils doivent bien avoir des points communs, mais ils m'échappent. Leur ressemblance est floue.

<< Je comprend que tu ne saches pas encore tous les bons tuyaux de cette école, mais il faut que tu saches que pour Potter, la meilleure chose qu'il lui soit arrivé, c'est bien d'être accepter par nous, n'est-ce pas ?>>

Un éclat de rire franchit mes lèvres. Ce fut une reaction stupide, mais son egocentrisme et son arrogance ne pouvaient que me faire rire. Je le regarde. Ma lèvre tressaute, mes yeux pétillent, je les fixes, les deux, qui ne doivent pas comprendre ce qui m'arrive. Je me suis assise, pour reprendre mon souffle. La cause de mon hilarité, qui tombait très mal entre nous, c'était cette impression tenace de jouer dans une comédie que nous connaissions par coeur tous les trois. On aurait dit des mauvais acteurs, qui ne croyaient même pas en ce qu'ils disaient. Je fixe le Serpentard. Ma crise de rire l'énervait sans doute. Tant pis. Je ne suis pas ici pour plaire aux gens. Néanmoins, ce qu'il a dit ne m'a pas plu, et je le lui fis comprendre.

<< Quel petit discours intéressant, mais si... creux en profondeur. Il est évident que je ne suis pas au courant de tous les "bons" tuyaux de Poudlard, si l'on prend on compte le fait que nous n'avons probablement pas la même notion de "bon." Et puis, entre nous, si vous aviez foutu la paix à Albus, il n'aurait pas cherché à se faire accepter par vous. Pour ma part, tu ne comptes guère plus qu'une fiente de hibou à mes yeux, étant donné que je n'en ai rien à faire de toi et de tes petits amis si malins. Donc, soit tu la boucles et on en reste là, soit on continue à s'engueuler comme deux gosses. Pour moi, mis à part si tu continues à me souler, je n'ai plus rien à te dire. >>

C'était un peu long, mais c'était ce que je pensais, donc qu'il aille pas me chercher des noises. Raté, il continua à m'emmerder. Je sortis donc un nouveau mini-discours, et je le vis, à mon grand plaisir, rougir de rage. Il cherchait ses mots, me fixait, me jetait des regards durs, tout en fronçant les sourcils. Touché dans son égo, on aurait dit un enfant face à un adulte triomphant.

" Je crois que Scorpius nous attend. Tu-tu peux res-resté te-te chamailler, mais moi en tout-tout cas j'y vai-vais... "

Je le regardai une nouvelle fois, d'un air surpris, bouche bée. Ce garçon était décidemment... surprenant. Consciente que je venais de me faire titiller l'herbe sous le pied, moi qui m'apprétais à titille rune nouvelle fois le Serpentard, je crai à Albus qui quittait la volière, un sourire victorieux aux lèvres, avec mon manque de tact légendaire mais sans aucune méchanceté :

<< Bravo Albus ! La prochaine fois, dis-le sans bégayer, et ça sera parfait ! >> puis j'ajouta à l'attention de son camarade : << Magne-toi le train, je crois bien qu'il ne t'attendra pas >>

Il me jeta un regard haineux et disparut en criant << Potter ! Attends-moi ! >> Prise d'une nouvelle crise de fou rire, suite à cette humiliation, je m'écroulai littéralement par terre. Mon corps se disloqua et je ne fus plus qu'une masse agitée de soubresauts. Je m'arrêtai de rire lorseque je n'entendis plus l'autre péteux crier. Je me traina délicatment jusqu'à la fenêtre, et m'assis. Ce retournement de situation n'était pas anodin. Etait-ce moi qui avait poussé Albus à réagir ? Peut-être. Ou pas. Il faudrait lui demander la prochaine fois que je le verrais. Si toutefois il ne finissait pas comme mon nouvel ennemi.
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