Frère et Soeur Potter [ Lily L. Potter ]

Je ne savais jamais pourquoi j'aimais venir ici, tout en haut de la Tour d'Astronomie. A tous les coup, j'arrivais à destination essoufflé et en plus, il y faisait aussi froid que dehors. Je me répétais, mais je n'étais pas fanatique du froid, mais alors pas du tout. J'avais beau avoir l'air déçu quand j'atteignais mon but, pourtant, cela ne m'empêchait pas de rester des heures, seul, à regarder le paysage. Malheureusement, javais la saison, le paysage étaient fort assombri à cette heure de la journée, le soir approchait à grand pas.
J'avais passé une journée plutôt joyeuse. En tous cas, j'avais beaucoup souris. J'avais croisé Vanille en cours, et plusieurs fois dans les couloirs, et pas une seule fois j'avais oublié de lui rendre son sourire brillant de joie. Le mien, bien sûr, il était simple, je me demandais même si il lui suffisait, mais c'était au maximum de ce que je pouvais faire à l'extérieur. Elle et cette phrase... Je valait mieux que mon frère d'après elle, et j'étais encore sous le choc de ses paroles. J'avais encore du mal à me rendre compte que j'étais avec elle. Je voulais dire... dans le langage courant, elle était ma petite-amie. C'était ainsi que je devais la désigner à présent. Pourtant, c'était étrange comment ça sonnait mal avec moi. Encore maintenant, malgré tout ce qu'elle avait dit, je trouvais mon frère plus adapté pour la situation où j'étais placé, mais pourtant, je ne voulais pas lui offrir ma place, pas cette fois-ci ! J'avais droit à cette admiration de la part d'une fille pour une foi, même si je ne savais pas bien combien de temps ça allait durer.
Je posai enfin mes mains sur la rambarde, inspirant un grand bol d'air pure et fraiche dans mes poumons qui manquait d'air après avoir monter autant de marches. J'avais beau me demander pourquoi j'aimais cette endroit, je savais en tous cas pourquoi j'y allais toujours malgré tout. Mon père m'avait souvent dit que je tenais mon prénom du plus grand sorcier de tous les temps, et aussi le plus grand de tous les directeurs de cette école. J'entendais partout que c'était ici, à cette endroit précis où je me trouvais qu'il avait perdu la vie. Plus d'une fois, je m'étais imaginé le rencontrer et lui poser plein de question sur lui. Je voulais tellement savoir pourquoi mon père avait-il chois ce prénom pour moi. J'aurais tellement voulu savoir quel genre d'homme il était ce sorcier, hors le fait qu'il était très, très puissant. Malheureusement, ça risquait d'être bien difficile. Peut-être que c'était pour cela que je m'obstinais à rester, et à revenir à cet endroit. Comme si je pouvais voir son fantôme arriver.
Je regardai l'horizon anxieux. Je ne savais pas bien quel serait mon rôle dans ce monde. Qu'est-ce que je deviendrais plus tard... ? Je ne savais pas pourquoi je m'étais mis à me demander ça tout d'un coup, mais je n'en fus pas étonné. Ça m'arrivait de plus en plus souvent de me demander ce que j'allais bien pouvoir faire de ma vie quand j'aurais quitté Poudlard...
Soudain, j'entendis des pas s'approcher, monter les escaliers, et enfin résonner jusqu'ici. Je m'étais retourné d'un seul coup avec une agréable surprise.

J'étais souriant et heureux de voir que c'était ma petite sœur qui avait ruiné le calme de ma solitude. Je préférais largement être en sa compagnie que seul ce qui pourrait être étrange aux yeux de quelqu'un qui venait juste de ma rencontrer, mais moins pour ceux qui savaient que pour moi, ce qui était le plus important, c'était ma famille.


Nous étions en ce moment assis sur la banc qui se trouvait là à l'origine pour les cours d'Astronomie. Je la regardait même si, elle, observait la vue qui sombrait peu à peu en fonction que le temps passait, et que le soir tombait. C'était sûrement pour cela que je n'y faisais plus vraiment attention.
Avec Lily, j'étais beaucoup moins proche qu'avec James même si elle était beaucoup moins embêtante. Bon, elle était tout de même ma petite sœur, alors qu'elle était plus jeune, comme toutes petites dernières d'un famille, elle aimait particulièrement m'embêter gentiment, mais ce fut de courte durée. Elle grandit très vite, et semblait plus mature malgré qu'elle avait un an de moins que moi. Mais vous saviez très bien ce qu'on disait des filles : beaucoup plus matures que les garçons, pensai-je toujours souriant. Comme mon grand frère, j'aimais énormément ma petite sœur, mais le fait que j'avais été jaloux de l'attention qu'elle avait eu à sa naissance alors que je n'avais à peine qu'un an fit qu'elle était beaucoup plus proche de James que de moi-même. Après tout, je la comprenais. Je l'avais longtemps évité pendant que j'étais tout jeune. Ne ce fut qu'en grandissant que j'oubliais peu à peu cette drôle d'idée d'éviter ma propre soeur. Mais c'était trop tard. Bon, je n'avais pas à me plaindre, elle restait tout de même lié à moi malgré tout. J'étais content de voir à quel point elle n'était pas si rancunière avec moi.


Elle était ma petite sœur, cela expliquait pourquoi j'étais aussi protecteur, et que j'étais capable d'aligner les mots sans problèmes voyant. Je devrais m'en étonner moi-même, mais c'était très loin d'être le cas. C'était tellement naturel. A vrai dire, j'aurais beaucoup plus de mal à être avec elle comme j'étais avec tous les autres, que de parler comme je le faisais en ce moment même.
Je continuais à sourire, comme personne d'autre à part ceux de ma famille étaient capable de le voir. Même pas Vanille...

Elle m'avoua qu'elle avait passé une grosse journée, donc épuisante, mais je ne lui demandai pas pourquoi. Si elle voulait m'en parler, elle le ferait. Pour l'instant, j'écoutais juste ce qu'elle avait à me dire sur le fait qu'elle paissait un bon début d'année, niveau scolaire, ou pas. Elle m'avoua que ça se passait plutôt bien, et m'affirma qu'elle viendrait me voir si cela changeait. J'en eus un sourire. J'étais content qu'elle me dise ça. J'avais besoin d'être utile pour elle après l'avoir tant "rejeté".
Je n'eus le temps de lui que c'était tant mieux que ça se passe bien pour elle, qu'elle ajouta :

" Sinon pourquoi était tu ici ? Ce n’est pas un peu haut et loin des autres ? "

Je voyais bien qu'elle se sentait idiote de m'avoir demander cela, alors je ne comptais pas lui rappeler avec dureté à quel point je restai quelqu'un de peu sociable, mal à l'aise avec les gens. Ca serait totalement idiot de lui infliger ça. En tant que membre de ma famille, elle ne voyait presque jamais le fait que j'étais quelqu'un de particulièrement solitaire. On ne pouvait s'en rendre compte qu'en me connaissant pas en me voyant en premier lieu comme quelqu'un de froid, mais même ceux qui me connaissaient voyaient très bien que je restai souvent seul, même si je n'étais pas réellement froid dans mon caractère.

" Je n'aime pas spécialement monter jusqu'ici, mais j'aime venir. Peut-être en partie parce que je serais seul ici. "

Je lui lançai un regard.

" Ne t'inquiètes pas ! Je suis content de te voir. "

Je marquai un temps de pause en me penchant en avant pour poser mes mains sur mes genoux.


J'avais beau être quelqu'un qui avait beaucoup de mal à parler de ses sentiments et de ses pensées à tue-tête, mais avec les membres de ma famille s'était radical comment je changeais presque du tout au tout. En plus, Lily était ma soeur, c'était en plus flagrant même si je n'avais pas toujours été très proche d'elle, et cela encore maintenant.

J'avais beau ne pas être très doué pour comprendre les expressions des gens ou bien même les gens en général, mais Lily restait ma petite-soeur. Je voyais bien lorsque je lui avouai que j'aimais venir ici, juste pour le bien fait d'être seul, qu'elle le prit un tantinet mal. Je devinai que ça devait être normal. Après tout, si elle se faisait rejeté par son frère, où allait le monde ? N'est-ce pas ? Bref. Ce fut en partie pour ça que je commençai à déblatérer sur le fait que j'étais tout de même mieux lorsqu'elle était là que si j'avais été seul. Non, non, je ne mentais pas, loin de là. Si on me connait bien - ce qui est plutôt rare -, on sait pertinemment que je me sens bien plus à l'aise avec les membres de ma famille, et que c'était bien pour cette raison que j'arrivais si bien à parler devant ma petite soeur. Aucun bégaiement, aucun ton nerveux dans ma voix : j'étais le moi que seule ma famille pouvait voir.
Elle finit par me répondre qu'elle était toute aussi contente de me voir, comme si ce n'était pas le plus important, car elle passa très vite à autre chose. A croire que ça lui trottait dans la tête depuis un moment. Je ne le pris pas mal, c'était Lily. Cette aisance de pouvoir parler et poser des questions faisait que lorsqu'elle avait quelque chose à dire, il n'y avait que ça qui comptait - limite ! -. Elle me demanda si j'avais déjà été dans la forêt interdite. Je fus assez inquiet de la façon dont elle me demanda ça, comme si c'était très gênant.

" En cours de Soins aux Créatures Magiques des fois, pourquoi ? Ca t'inquiète d'y aller ? "

Quel idiot ! Lily avoir peur ? Pfff, elle était une digne Gryffondor elle, comme James. Il n'y avait pas beaucoup de raison d'avoir peur de la forêt quand on était un Gryffondor, enfin.. je le devinais. Par contre moi... si ce n'était pas dans le cadre d'un cours, je flipperais bien. D'ailleurs, même pendant le cours je n'étais pas très à l'aise, mais après tout, je n'étais pas très fanatique de ce cours avec les créatures. Comme je le disais toujours, je préférais lire les informations sur les créatures dans un livre plutôt que je me retrouver devant une de ces créatures. Oui, oui, pas très glorieux, mais j'en avais l'habitude. Je n'étais pas Gryffondor après tout, je n'étais pas comme mon père contrairement au physique que je tenais de lui, bien plus que mon frère ou ma soeur.
Lorsque la discussion prit fin, un silence s'installa. Je me mis à penser à ce que j'avais fait à Vanille - va savoir comment... -. Je me demandai si je ferais bien d'en parler avec Lily. A l'origine je voulais en parler avec James, mais en y réfléchissant, si je voulais savoir si j'avais fait le salaud, il fallait peut-être mieux en parler avec une fille, non ? - comme si je ne savais pas que j'étais déjà un salaud... -


A vrai dire, j'avais les yeux baissés sur mes chaussures.

Elle semblait honteuse, comme si rien que l'idée de peur était un affront, une des plus grande honte pour notre famille. Je connaissais Lily, elle était comme James, capable de faire n'importe quoi pour montrer qu'elle était une bonne Gryffondor, mais surtout... une bonne Potter.
Elle me parla de cette fois où elle était allé dans la forêt interdite, et était tombé, seule, devant une licorne morte. Sur le coup, je fus pris d'un certain stresse - qui n'était pas utile puisque je voyais bien que ma petite soeur allait très bien, que sa mésaventure n'avait pas tourné bien plus mal, puisqu'elle était devant moi. Je connaissais les licorne. J'avais beau ne jamais en avoir vu de mes propres yeux, j'en connaissais bien plus que ceux qui peuvent en croiser tous les jours. Je savais très bien les effets du sang de licorne ; celle de défier la mort, en échange d'une demi-vie, "une vie maudite". Seul les fous seraient capable d'une telle chose. La mort de la pureté même trouvait sa vengeance dans son propre sang. Si cette personne, ou créature, qui avait fait du mal à cette licorne était tout près de Lily à ce moment précis... J'en eus des frissons. Je n'étais pas courageux, mais jamais on devait faire du mal à ma soeur.
Lorsqu'elle m'avoua qu'elle était inquiète rien qu'à l'idée de retourner dans la forêt, je sentais encore bien plus cette honte, mais cette fois-ci dans sa voix. Je la regardais sans dire un mot pour l'instant, ressentant cette honte moi-même. Moi, j'étais toujours peureux.

" Tu n'es plus obligée d'y aller seule Lily. D'ailleurs, c'est interdit normalement. Tu en as parlé à quelqu'un d'autre de cette licorne ? "

J'avais l'air sérieux. Peut-être devrais-je plutôt la réconforter ? Sûrement, mais bien sûr, j'y pensais pas de suite, et surtout, je n'avais pas le réflexe de le faire : je n'étais vraiment pas doué.
Lorsqu'un moment de silence s'installa après cette discussion, je finis par demander si elle voyait qui était Vanille. Elle me dit alors qu'elle avait parlé avec elle une fois et qu'elle l'aimais bien. Mon coeur se resserra. Je commençai à me rendre compte que j'avais peut-être fait une erreur de lui en parler. J'aurais peut-être dû attendre de croiser James... je lançai un regard à Lily, qui avait l'air terriblement intéressée à présent. Je n'avais plus le choix que de parler. Je baissai alors de nouveau mon regard vers mes genoux cette fois-ci.


Je me surpris entrain de rougir, mais juste un peu. Elle était la première à qui j'en parlais réellement. Bien sûr, Scorpius avait fini par le deviner, mais ce n'était pas la même chose...

Elle semblait excitée par le fait que j'avais fini par embrasser une fille dans ma vie. D'y repenser en tous cas, ça m'obligea à me souvenir de cette sensation agréable des lèvres d'une fille sur les miennes. Malheureusement, ce n'était pas que tout rose. Je m'en sentais encore plus coupable. Vanille avait apprécié être avec moi - ce qui était quelque chose que j'avais encore du mal à comprendre.
J'avais serré mon jean au niveau de mes genoux face à la joie de Lily de me savoir avec une fille qui lui plaisait. Encore une fois, je me demandai si j'avais bien fait de lui en parler... Ce fut surement en me voyant crisper mon jean ainsi, qu'elle commença à réfléchir à ce qu'elle avait sorti, car elle finit par se rectifier en me demandant si c'était bien fini entre nous, si c'était elle qui m'avait laissé tomber. Non... ce n'était pas exactement ça Lily...


Je me détendis, mais je n'osai tout de même pas regarder ma soeur dans les yeux pour l'instant. J'aurais sûrement dû penser à elle avant de dire quoi que ce soit. M'écouter c'était le meilleur remède contre la joie de vivre. Lily était la joie de vivre de notre famille. Je m'en voulais de la rendre aussi triste pour moi, aussi anxieuse de ma vie sentimentale.

" Lily... si je te dis que je n'étais pas réellement amoureux d'elle, est-ce que ça fait de moi un salaud si je l'ai laissé tomber ? "

Certes, c'était Scorpius qui m'avait demandé de le faire, mais si j'avais mis si peu de temps à me décider, c'était sûrement parce que je n'avais pas tant de sentiments pour elle... De toute façon, c'était comme si je l'avais toujours su ; c'était cette façon qu'elle affirmai que j'étais bien mieux que mon frère aîné qui m'aveuglait à ce point.
Au fond, une seule fille restait dans mon esprit ; oui, encore et toujours : Juillette Romay. Je m'efforçais de ne plus penser à elle, à cette fille si merveilleuse qui aimait mon frère plutôt que moi. Compréhensible, mais qu'est-ce que ça faisait mal...
J'avais fini par regarder Lily dans les yeux avec un regard qui en disait long sur ma culpabilité, ma tristesse de ne pas tomber amoureux aussi facilement.

Elle avait un sourire triste. Après tout, c'était compréhensible. Elle venait, certes, de m'avouer qu'elle ne me considérait pas comme un salaud, mais elle m'avait aussi demandé si j'avais bien dit la vérité à Vanille sur la raison qui m'avait poussé à la laisser tomber. Je n'avais pas répondu tout de suite, d'où le sourire de Lily qui devait sûrement me donner un effet de... confiance. Que je puisse avoir confiance en elle pour lui en parler, pour lui dire la raison pour laquelle je l'avais laissé tomber.
Je fronçai mes sourcils avec anxiété. Comment pourrais-je dire à ma soeur que j'avais trouvé le courage de le faire parce que Scorpius Malefoy m'avait demandé de devenir un véritable Serpentards. Non... ce n'était pas la raison première... :


J'avais du mal à trouvé mes mots. Je me demandai moi-même ce que j'avais pu dire à Vanille ce soir là, le soir du bal... Comment avais-je trouvé le courage de le faire ? Pourtant, dans mes souvenirs, je me rappelais ne pas vraiment avoir eu de problème à lui dire, à lui annoncer que c'était fini entre nous.


J'avais déballé mon sac. Quelque fois j'avais dû le faire avec James dans ma vie, mais c'était bien la première fois que je parlais de mes problèmes avec Lily. Je ne savais pas comment elle allait réagir, comment elle allait prendre cet élan de confiance de ma part, même si elle savait déjà comment j'étais avec les gens en général.
Je me mis à fixer l'horizon, comme si j'avais besoin de m'évader. Même avec ma soeur - comme ce fut le cas avec James autrefois -, après de telles paroles, j'avais toujours cette envie de fuir. Ce manque de courage qui me différenciait tant de mes parents, de mon frère, de Lily.

Lily avait l'air inquiète pour moi. En tous cas, elle semblait vouloir me remonter le moral, me dire que ce n'était pas si grave que ça. Si je ne l'aimais pas, je n'avais pas à rester avec elle, ça n'aurait pas été une bonne idée. Mais lorsqu'elle continua dans sa lancé, elle commença à être suspicieuse, curieuse, ne me mettant pas à mon avantage. Non, je ne lui en voulais pas. Je savais très bien qu'elle ne cherchait pas à me déstabilisation,. Lily était comme ça. Lorsque quelque chose trottait dans son esprit, elle était obliger de le dire. Après tout, c'était normal, elle voulait comprendre, comprendre pourquoi j'avais pu accepter de sortir avec Vanille alors que je savais très bien que je ne tomberais pas amoureux d'elle.
Sur le coup, je me demandais bien comment répondre. Je tournais sa phrase dans la tête pendant un moment. Je me demandai après coup pourquoi elle avait revenu cette histoire à elle. Je crus un instant que... non, c'était juste pour dire qu'à la place de Vanille elle n'aurait pas apprécié, seulement ça. Ce fut en pensant ça que mon coeur se serra. Vanille avait dû souffrir, énormément souffrir. Je le savais pourtant qu'elle souffrirait avec moi. Je la faisais pleurer même avant de sortir avec elle... Je n'étais qu'un idiot d'avoir accepté. Je trouvais enfin mes mots :

" A vrai dire Lily... je ne suis qu'un idiot qui a été surpris d'entendre une fille dire que j'étais mieux... que James... "

Lily savait ce que ça voulait dire. Après tout, j'avais toujours penser que James était le digne fils Potter entre nous deux, celui qui était un bon sorcier, mais aussi un garçon entouré d'amis, et de filles. Celui qu'on respectait, qu'on admirait, qu'on qualifiait de digne fils du Grand Harry Potter. Rien que le fait qu'il était un parfait Gryffondor me rendait d'admiratif. Lily ne pouvait que comprendre, ou au moins en parti, ce qui s'était passé dans ma petite tête de Serpentard Potter le jour où Vanille m'affirma que j'étais bien meilleur que mon frère, bien plus... j'en savais rien en fait. De toute façon, ce n'était plus aussi important car elle ne devait plus penser la même chose. Elle devait tout simplement se dire que je n'étais pas mieux que mon grand frère, à laisser tomber les filles sans regret ; ce qui était faux, mais comment pouvait-elle le savoir... ?
J'avais garder le silence après ça. Il n'y avait rien à dire à part ça. Je ne pouvais justifier mon acte, j'avais été tout simplement un idiot d'avoir été aveuglé par ces paroles qui touchait mon égo pas souvent récompenser...

Lily me demandait de ne plus me considéré comme inférieur à elle et à James. Ce qui était plus difficile à dire qu'à faire. Après tout, chez les Serpentards, je n'étais pas particulièrement aimé parce que j'étais un Potter, mais chez les Gryffondors, ce n'était pas particulièrement mieux. Il arrivait que quelque fois, quelques Gryffondors me faisaient remarquer que je ne méritais pas d'avoir un homme comme Harry Potter comme père, que je devais être la honte de cette famille en étant tombé chez les Serpentards.
Malgré tout, j'étais tellement ému par ce que me disait ma petite soeur que je ne pouvais m'empêcher de sourire. Un sourire que je perdis en me rappelant à quel point j'avais été nul dans notre enfance, à quel point je n'avais pas été un bon grand frère pour elle. Je m'excusai donc en lui assurant que je l'avais toujours aimé malgré les apparences.


Toujours sa main entre les miennes, je me sentais plutôt heureux. Je le savais depuis toujours de toute façon : c'était toujours avec ma famille que j'étais heureux. Malheureusement, la famille, dans une vie, ce n'était pas suffisant. Pour l'équilibre d'une personne, il lui faut des amis, de l'amour... ce que je n'arrivais pas particulièrement à avoir. C'était sûrement pour cette raison que je me mettais à la magie noire avec Scorpius et Mark. J'allais sûrement avoir plus de facilité à me faire des amis en faisant ça, enfin... au moins chez les Serpentards : ce qui était déjà pas mal dans mon cas.


J'avais un sourire que seul les membres de ma famille avaient la possibilité de voir. Je finis par lui lâcher la main après un moment de silence, pour ensuite me lever.